Jeux d'entreprise
Étude de cas : Jeux d'entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DEAUVILLE • 19 Mars 2017 • Étude de cas • 7 497 Mots (30 Pages) • 867 Vues
Rapport d’activité de l’entreprise |
De 2017 aux prévisions de 2023 |
Table des matières
Rapport de l’année 2017 2
Rapport de l’année 2018 4
Rapport de l’année 2019 8
Rapport de l’année 2020 9
Rapport de l’année 2021 12
Rapport de l’année 2022 14
Bilan de notre mandat 16
Projection pour l’année 2023 19
Annexe 1 : Compte de résultat prévisionnel pour l’année 2023 21
Rapport de l’année 2017
Notre entreprise a été créée en 2017, c’est donc la première année pour laquelle nous avons dû prendre des décisions et définir notre stratégie de vente sur le marché.
Sous forme de SA et détenue à 100% par une société mère qui a apporté 600 000€ de capital social, notre entreprise a pu dès sa création investir dans dix machines et engager 30 ouvriers qui travaillent chacun 1 600heures par an. Grâce à ce premier investissement nous avons démarré l’année avec une capacité de production de 48 000 heures.
L’étude des coûts de revient des deux produits que nous pouvions commercialiser, P1 et P2 respectivement des alarmes et interphones, nous a permis de constater que la production d’interphones était la plus rentable des deux. La logique aurait voulu que nous concentrions nos efforts de production sur ces derniers mais il ne faut pas oublier que nous nous trouvons dans un univers concurrentiel, et ne pas diversifier notre production aurait pu se révéler dangereux si nos concurrents avaient adopté une stratégie identique à la nôtre. Diversifier notre production nous est parue la stratégie la plus pertinente car cela allait nous permettre de diminuer le risque, et en même temps, d’éviter de se retrouver avec un stock d’interphones trop important à la fin de l’année, risque encouru par la présence de concurrents.
Nous avons donc décidé de répartir la production de la manière suivante : 60% de nos capacités de production seraient consacrés aux interphones, ce qui représente 28 800 heures de main d’œuvre pour une quantité total de 5760 produits, et les 40% restant le seraient aux alarmes, production qui représente 19200 heures de main d’œuvre pour un total de 6400 produits.
C’est dans le but de capter le maximum de parts de marché possible et d’écoulertoute notre production que nous avons vendu les deux produitsau prix le plus bas sur le marché, soit 80€ pour les alarmes et 170€ pour les interphones.Cette stratégie ne s’est malheureusement pas révélée payante car à la fin de la période, nos stocks s’élevaient àhauteur de 1 142 alarmes et 1237 interphones.
Cette même année, il nous était possible d’investir dans des licences de production concernant deux nouveaux produits, des centrales d’alarme et des combinés. Les licences coûtaient respectivement 300000€ et 400 000€. Ces prix étaient très élevés pour une entreprise comme la nôtre, d’autant que nous venions tout juste de démarrer notre activité de production. Toutefois il était primordial de se les procurer pour dans le meilleur des cas avoir une longueur d’avance sur nos concurrents, ou dans le pire de ne pas se trouver en retard quant à leurs stratégies. Pour cela nous avons contracté un emprunt de 300.000€ nous permettant d’acquérir la licence du produit 3, la centrale d’alarme. Cet emprunt nous a été accordé au taux d’intérêt de 8,5% sur 5ans, trop élevé au goût de l’entreprise mais que nous étions obligé d’accepter si l’on voulait maintenir notre stratégie et avoir un avantage compétitifsur le marché l’année suivante.
Autonomie financière de l’entreprise : Capitaux Propres / DF structurelles = 140,21 % > 100%
Par rapport à notre autonomie financière en 2017, on dépasse le montant souhaitable de 40%.
Synthèse économique de 2017
Le bilan de l’exercice 2017est en améliorationpar rapport au bilan de notrecréation,hausse provoquée par l’emprunt contracté finançant l’obtention de la licence de production des centrales d’alarmes, qui augmente ainsi nos immobilisations incorporelles de 300.000€. Cependant l’actif du bilan connaît une baisse de 100 000€, liée à l’amortissement des 10 machines achetées lors de la création de l’entreprise. Notre actif circulant de 379436€ correspond pour une part aux stocks d’invendus de la première période à hauteur de 230 742€, et d’autre part aux créances clients crées parnotre délai decrédit client de 45jours. Délais cependant nécessaire car les acheteurs y sont sensibles.
Au passif,l’augmentation des capitaux propres provient de notre résultat positif de 4765€ mais aussi d’une augmentations dettes due à notre trésorerie négative de 131304€ (liée à notre emprunt), des dettes fournisseurs de 39466€ dû au fait des 60 jours de crédit client, et des dettes fiscales qui sont d’une valeur de 3901€.
Nous sommes donc passés d’un total d’actif/passif de 600000€ à 1079436€.
Cette première année de production nous avons atteint un chiffre d’affaire de 1189550€, qui aurait pu être augmenté de 230 742€si nous avions vendu l’ensemble de notre production.
Sur la production de l’exercice l’entreprise a connuune valeur ajoutée de 62% et un excédent brut d’exploitation de 137322€. Notre entreprise réussi à avoir un résultat positif, avec un résultat courant avant impôts de 8666€ et un résultat de l’exercice finale de 4765€. Si nous avions réussi à vendre toute notre production nous aurions pu avoir un résultat d’autant plus important et qui aurait pu combler notre trésorerie négative.
Les soldes intermédiaires de gestion nous ont permis de constater que l’on disposait d’une CAF (capacité d’autofinancement) de 104765€ qui nous permettait d’investir à la période suivante afin de rester compétitif sur le marché de notre univers et d’améliorer nos capacités de production.
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