Histoire économique.

11.10.2016

Après le choc pétrolier, de nombreux pays du monde entier ont été affecté, et ont subi une crise économique et financière. Voyant le taux de chômage augmenter, les gains de productivité diminuer, l’activité industrielle diminuer également, les chefs d’Etat ont du mettre en place des « politiques de sortie de crise ». –Définition de la crise-. Nous comparerons ses différentes politiques, et leur différence avec la politique Keynésienne menée après la crise de 1929.

        On distinguera 2 politiques différentes : anglaise avec Margareth Thatcher, américaine avec Ronald Reagan, française avec François Mitterrand et Laurent Fabius, et enfin, la politique japonaise.

En Angleterre, Margareth Thatcher agira non seulement sur les salaires, mais aussi sur la législation en les syndicats. Elle réduira également les dépenses de l’Etat et mettra en place une politique restrictive en ce qui concerne l’offre de monnaie. Elle procédera également au démantèlement de ce qui restait de l’Etat-Providence, notamment en privatisant les actifs de l’Etat, aussi bien dans les transports que l’énergie, et diminuera les prestations chômage, ainsi que les autres prestations sociales. La mise en place de cette batterie de mesures ne relancera jamais l’activité économique qui restera molle encore bien après le départ de Margaret Thatcher.

Aux Etats-Unis, Ronald Reagan réduira le pouvoir des syndicats. D’un côté on restreint la masse monétaire, et de l’autre, on supprime les prestations sociales aux chômeurs, aux familles les plus défavorisées. La valeur du dollar va atteindre un niveau record.

Toutefois, il y a une grande différence entre l’action de Margaret Thatcher et celle de Ronald Reagan, c’est que ce dernier ne sera pas du tout rigoureux avec la dette publique. Il accroîtra durablement le déficit budgétaire essentiellement à cause des dépenses d’armement.

En France, François Mitterrand a pour mission d’appliquer un programme de lutte contre le chômage qui s’appuiera sur plusieurs volets :

• une baisse raisonnable de la durée du travail
• une revalorisation des bas salaires et plus particulièrement du Smic;
• et un programme de nationalisation, vaste et ambitieux. Il s’agit de faire passer sous la tutelle de l’Etat non seulement les groupes de la banque et de l’assurance, et tout un ensemble de grosses entreprises industrielles qui sont censées tirer la production de toute la nation.

Ce programme n’aura pas de succès véritable.

Au Japon, le maintien d’une politique keynésienne, activée aussi bien par des taux d’intérêts très bas, que par une politique de grands travaux, lui permettra d’éviter une croissance brutale du chômage et une dépression véritable.

Les politiques japonaises et américaines auront été les seules à fonctionner, contrairement aux politiques françaises et anglaises.

        En conclusion, malgré des mesures semblables les politiques de sortie de crise n’auront rien donné en France et en Angleterre, contrairement au Japon et aux Etats-Unis. Elles sont différentes de la politique keynésienne, car, l’intervention de l’Etat est très limitée.

-Les chocs pétroliers sonnent la fin de la politique keynésienne sauf pour la Japon-.

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