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Free Mobile, Une Onde De Choc Dans L'économie Française ?

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Par   •  5 Juin 2013  •  2 302 Mots (10 Pages)  •  1 008 Vues

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Introduction :

La France, c'est : le luxe, la mode, les parfums et cosmétiques, l'architecture, Bouygues, Michelin, Areva, Orange et SEB : l'industrie est moribonde. Un levier s'offre à nous : le développement du numérique et de ses usages. Un levier de la modernisation de l’économie, qui permet l’émergence d’entreprises de taille internationale, crée des emplois qualifiés et participe à la modernisation de l’état et à l’amélioration de la vie de nos citoyens." Notre pays dispose de politiques de relance, qui sont l'application de la théorie keynésienne selon laquelle le gouvernement, pourrait efficacement relancer l'économie par des dépenses publiques supplémentaires. Mais l'efficacité des politiques de relance est très controversée et l'on s’aperçoit que les multinationale contribue elle aussi à la croissance économique du pays, notamment la multinationale Free. Nous avons toujours vécu sous l’existence de 3 grands opérateurs téléphoniques qui nous bernaient. Ils étaient en accord sur les prix, sur les services, et sur les dates de lancements de nouvelles technologies. Sans en avoir le choix, nous, pauvres consommateurs n’avions d’autres choix que d’être clients de ces opérateurs et d’être de pauvres « vaches à lait » jusqu’au jour où Free apparu sur le marché. L'arrivée de Free Mobile a provoqué dès cette année un "choc de demande" au principe merveilleusement keynésien: Free Mobile libère du pouvoir d'achat, ce qui se traduit par une hausse de la demande incitant les entreprises à embaucher pour y répondre. De nombreuses études ont cherché à montrer l'impact de l'essor d'Internet sur le PIB. Selon Ericsson, le doublement de la vitesse du haut débit fait croître le revenu intérieur brut d'un pays développé de 0,3 point. Un argument que reprend la FFT pour défendre l'idée que le déploiement d'infrastructures à très haut débit doit être encouragé par l’État. On peut aussi considérer que l'arrivée d'un acteur ouvrant grand les vannes de l'Internet à haut débit avec un forfait d'abondance à 20 euros peut changer le comportement des consommateurs, entraînant de nouveaux usages et services.

Pourquoi Free Mobile est une onde de choc dans l'économie française et à réussi à révolutionner ainsi le marché ?

Quelles furent leurs stratégies et quelles sont leurs innovations ?

C’est ce que nous verrons en parlant dans un premier temps de cette Révolution, appelée Free, puis en nous attachant aux différentes stratégies, des côtés positifs et négatifs ainsi que des conséquences de l’arrivée sur le marché de ce nouvel opérateur et pour finir la montée en puissance de free sur le marché boursier.

II/ L'impact de Free dans la croissance économique

Le transfert de pouvoir d'achat est censé créer des emplois, mais cette hypothèse reste «  discutable ». En premier lieu parce que nous ne sommes pas certains que l'on puisse observer ce principe des vases communicants dans l'économie française, vu la conjoncture économique générale. Beaucoup de freins, d'obstacles, risquent d'entraver ce mécanisme de créations d'emplois. Par ailleurs, le pouvoir d'achat libéré par la baisse des forfaits s'orientera prioritairement vers les autres composantes de « l'offre télécom », c'est-à-dire le mobile lui-même et les applications. Les économistes parlent de « biens systèmes ». Si le prix d'une composante baisse, la demande des autres composantes augmente. Or ces biens là, par exemple les mobiles, ne sont pas produits en France. On peut s'interroger : le contexte est déjà compliqué, n'est-on pas en train de rajouter des difficultés dans un secteur où les enjeux sont considérables ?

Le minimum, c'est de réfléchir aux conséquences, et de faire un peu d'accompagnement au niveau de l'emploi. Le moins qu'on puisse dire est que l'arrivée d'un nouvel entrant a changé la donne, sans que personne, en amont, n'ait réellement pris le temps d'évaluer précisément le phénomène du point de vue du marché du travail. Mais personne ne sait mesurer l'effet évoqué. Rien ne permet d'affirmer que les économies seront redéployées vers les smartphones importés. Mais plus généralement, il faut savoir ce que l'on veut : nous vivons dans un pays qui n'a que trop retardé les ajustements, qui protège les rentes de certaines entreprises sous prétexte de sauvegarde de l'emploi. Parce que c'est bien cela, le choix qui est posé : les emplois « détruits » dans les télécoms et les secteurs affiliés seront « recréés » dans la restauration et ailleurs... On sait bien que c'est difficile de changer de secteur d'activité dans ce pays. Mais on ne peut pas indéfiniment dire « ce n'est pas le bon moment, attendons encore un peu », car à force, on finit par un grand questionnement national sur la compétitivité et un chapelet de rapports administratifs sur ces problématiques-là... Quand on entreprend des changements importants dans l'organisation économique ou sociale, il est nécessaire d'avoir une réflexion poussée sur l'intérêt général, l'intérêt du consommateur ou encore celui des salariés. Les pouvoirs publics comme le régulateur auraient dû approfondir les questions que nous nous posons aujourd'hui. Nous étions libres d'écrire des choses défavorables ; mais la question ne s'est pas posée. La vérité, c'est que lorsque nous avez un choc concurrentiel, la production augmente, et l'emploi aussi... Le déficit de compétitivité de ce pays provient du manque de concurrence dans de nombreux secteurs, organisé sous prétexte de « sauver l'emploi », mais qui sert en réalité les intérêts d'une petite catégorie de salariés protégés et de leurs actionnaires. Sur le long terme, nous en payons tous les conséquences sous forme de manque de compétitivité et chômage de masse.

Au total, selon le scénario de référence, le chiffre d'affaires du secteur chuterait de 6 milliards d'euros, entraînant un risque de destruction d'emplois de l'ordre de 60.000 dans les deux à trois ans. testons un autre scénario, dans lequel les opérateurs et leurs fournisseurs délocaliseraient en partie des centres d'appels et des services informatiques, aggravant potentiellement les pertes d'emplois en France. Estimons cependant

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