Facebook en 2011-2012: Les spécialistes affirment qu’il a raté son entrée sur le marché mais quelles sont les causes d’un tel fiasco ?
Analyse sectorielle : Facebook en 2011-2012: Les spécialistes affirment qu’il a raté son entrée sur le marché mais quelles sont les causes d’un tel fiasco ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar morgana15 • 22 Octobre 2014 • Analyse sectorielle • 1 550 Mots (7 Pages) • 586 Vues
Introduction
Les réseaux sociaux ont pris de plus en plus d’ampleur dans notre société ces dernières années. C’est essor de popularité implique également un essor économique pour ces entreprises qui en ont fait leur fond de commerce. Facebook est un réseau social qui fait partie de ces entreprises.
Crée par Mark Zuckerberg en 2004 et destiné à une utilisation restreinte de l’université d’Harvard, le réseau social connait une grande popularité inattendue et prend de l’ampleur dans le monde entier.
En effet en 2011, le site affiche 845 millions d’utilisateurs et son chiffre d’affaire atteint des sommets. C’est pour cette raison qu’elle décide de s’introduire en bourse le 18 mai 2012 .Mais contrairement aux autres entreprises qui entrent en bourse pour obtenir un financement, Facebook quant à elle a fait son entrée en bourse essentiellement dans le but de montrer sa puissance économique et de faire de la publicité.
Résumé de l’article
Article : « 4 bugs à l’origine du fiasco de Facebook en bourse »
Malgré l’énorme médiatisation qui tournait autour de l’entrée en bourse de Facebook,
le réseau social n’a pas réussis son pari.
Les spécialistes affirment qu’il a raté son entrée sur le marché mais quelles sont les causes d’un tel fiasco ?
1) Facebook a eu les yeux plus gros que le ventre
Le premier problème de ce fiasco boursier est la surévaluation de Facebook dû au buzz médiatique et à l'engouement des investisseurs.
484 millions de titres ont été vendu, chacun à 38 dollars au lieu de 388 millions de titres cotées entre 29 et 33 dollars comme prévus au départ.
"Le prix et le nombre d'actions étaient trop élevés et laissaient entrevoir peu de marges", note le directeur de CMC Markets.
2) Les banques n'ont pas prévenu les investisseurs
La deuxième cause est la part de responsabilité des banquiers dans l’introduction en bourse. Selon la presse, ceux-ci auraient revus à la baisse leurs prévisions de revenus pour Facebook avant l’opération, sans prévenir l’ensemble des clients excepté quelques privilégiés.
3) Emballement et déraillement informatiques au Nasdaq
La troisième cause est un problème informatique au Nasdaq, plateforme sur laquelle est coté Facebook. Phillips Goldberg, un investisseur, déclare ne pas avoir été en mesure de traiter en temps et en heure les ordres boursiers massifs pendant la première journée de cotation. L'encombrement a ainsi retardé de près d'une demi-heure les ordres d'achat et de vente.
Le problème serait dû à un retard de deux millisecondes dans le calcul du prix d'ouverture, qui a provoqué un nombre exceptionnel d'annulations d'ordres.
4) La crainte d'une bulle spéculative
Suite à l’entrée en bourse de Facebook, le réseau social a vu la croissance de son chiffre d’affaire baissé de 55% le premier trimestre. Il a également fait de grosses dépenses telles que des rachats d’applications, de brevets Microsoft et la start-up [1] Glancee.
Des dépenses importantes pour une entreprise dont le modèle économique n'est pas encore viable. C’est pourquoi les investisseurs se sont interrogés sur la véritable valeur de Facebook et ont craint une bulle spéculative [2] aussi nommée « bulle internet 2.0 ».
Points de théorie vue aux cours
Economie Politique
Pourquoi le cours de Facebook a connus une forte baisse ?
Tous d’abord il faut comprendre comment fonctionne la bourse. Comment une action peut-elle prendre de la valeur ?
Tous simplement par la loi de l’offre et de la demande qui a été abordée lors du cours d’économie politique.
En effet, imaginons que nous sommes des investisseurs, si nous achetons des actions d’une entreprise qui réalise un grand bénéfice, cela va attirer beaucoup d’autres investisseurs qui souhaiteront eux aussi bénéficier de la situation économique de cette entreprise. Si nous vendons nos actions, ils vont donc « se battrent » pour acheter nos actions car elles auront une grande valeur sur le marché. La demande sera donc supérieure à l’offre. Ce qui engendrera une pénurie et comme nous l’avons vu au cours quand il y a pénurie, les prix augmentent et les actions prennent encore plus de valeur.
Pour comprendre pourquoi l’action de Facebook a brusquement chuté, il faut aussi comprendre le phénomène de spéculation déstabilisatrice. Le terme spéculation signifie qu’on anticipe ce qui pourraient se passer à l’avance et qu’on agit en conséquence, c’est-à-dire que l’on prend des décisions en fonction de ces prévisions. On dit que les anticipations ont des effets déstabilisatrices si elles sont perçues comme devant se poursuive.
En effet, dans le cas de Facebook, il y a eu un choc de demande négatif suite à un bug informatique et à une surévaluation de l’action qui ont éveillés la méfiance des actionnaires.
La demande pour l’action ayant diminué, le prix de l’action à chuter.
Ensuite, les investisseurs ont perçus cette baisse comme devant se poursuivre notamment car ils craignaient une bulle internet. La demande a donc continué à diminuer et les autres investisseurs pensaient que ça ne servait à rien d’acheter une action
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