Examen 2011 Culture De La Communication
Recherche de Documents : Examen 2011 Culture De La Communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar newmama • 19 Mai 2013 • 1 016 Mots (5 Pages) • 5 163 Vues
BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR COMMUNICATION
CULTURES DE LA COMMUNICATION
SESSION 2011
BTS COMMUNICATION Session 2011
CULTURES DE LA COMMUNICATION Code : COCOM Page : 1/4
MORIN / NESPRESSO ÉLÉMENTS DE CORRECTION
Ce qui suit ne constitue en aucune manière un corrigé normatif mais des pistes de réflexion pour faciliter la correction de l’épreuve.
Première partie (8 points)
1) Comment Edgar Morin explique-t-il le paradoxe d’une star à la fois « unique » et
« partagée » ? (3 points)
• Démultipliée par ses images, la star échappe au temps, existe de façon morcelée, focalise les désirs et les symbolise. Cela lui confère un statut unique.
• Référence iconique de la marque, la star personnifie celle-ci et la sacralise jusqu’à s’approprier les caractères du divin (unique et partagé).
• Sa valeur est inépuisable et s’accroit même de son partage dans la communauté des adorateurs.
• Son image est à la fois objet d’échanges marchands et d’appropriation affective exclusive.
On pénalisera le simple montage de citations.
On accordera la totalité des points aux copies qui explicitent clairement le paradoxe sous plusieurs angles.
La question peut être traitée au minimum en une demi-page.
2) Pensez-vous comme Edgar Morin que la star "ne s'use ni de dépérit" lorsqu'elle est employée pour valoriser l'image d'une marque ? (5 points)
• Par définition, la star est à la fois inusable et immortelle. Ainsi en est-il des égéries des marques de luxe, Monica Belluci ou Charlize Theron associées à Dior mises en scènes, d’un spot à l’autre, dans des situations qui renouvellent notre relation à la star.
• Grâce à la publicité, les stars peuvent retrouver leur jeunesse (Delon pour Eau Sauvage Dior), voire ressusciter (Lennon et Marylin pour la campagne anti retro de la DS3)
• Toutefois la surexploitation de certaines stars, tel Zidane (Adidas, Grand Optical, Generali, CanalSat, etc.) affaiblit leur image et brouille le message publicitaire.
• La sénescence de certaines stars (Johnny Halliday pour Optic 2000 remplacé par sa femme) marque la limite de leur permanence.
• De surcroît les aléas du réel peuvent brutalement dévaloriser l’image d’une star, notamment dans le domaine sportif (Manaudou, équipe de France de football, …) et compromettre son exploitation publicitaire.
BTS COMMUNICATION Session 2011
CULTURES DE LA COMMUNICATION Code : COCOM Page : 2/4
On attend une réflexion argumentée qui fournisse une réponse claire à la question. On valorisera les copies qui auront une approche plurielle ou nuancée de la question.
On attend au minimum 3 exemples mis au service de l’argumentation.
On pénalisera en revanche les catalogues ou la simple mention d’exemples.
La question peut être traitée au minimum en une page.
Deuxième partie (12 points)
A) Questions d’analyse
1) Par quels procédés visuels et textuels cette annonce efface-t-elle la star de cinéma pour transformer le produit en seule véritable star ? (3 points)
• La lecture séquentielle qui part de l’accroche, passe par le clap et la tasse pour aboutir à la signature, met au second plan l’acteur.
• La marque et les réalisateurs du spot sont au premier plan, la star, partiellement visible n’est que le support du produit.
• Le clair obscur et les vêtements sombres mettent
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