Economie marocaine
Dissertation : Economie marocaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mahmoudi Zouhair • 26 Février 2020 • Dissertation • 2 699 Mots (11 Pages) • 850 Vues
Economie marociane
Le Maroc est un pays qui se situe au nord est du continent africain. Son régime politique est une monarchie constitutionnelle de type parlementaire. Sa superficie est de 710850 km2 et sa population est estimée à environ 36 millions d’habitants. Les langues officielles sont l’arabe et l’amazigh. Toutefois, la langue française est parlée par toute la population scolarisée. De plus, la population du Nord et du Sud du Maroc maitrise aussi l’espagnol vu les spécificités liées au colonialisme. Le Maroc demeure ouvert aux marchés extérieurs vu son adhésion aux multiples accords de libre échange. De plus, la stabilité politique du Maroc est un atout majeur pour l’économie du pays.
L’économie marocaine est de type libéral. Dès son indépendance en 1956, le Maroc a très tôt opté pour une économie de marché. Le Maroc demeure le pays le plus attractif en Afrique, n’en témoigne les investissements directs étrangers en 2017 qui ont été de 2.57 milliards de dollars US soit une hausse de 12% par rapport à 2016.
Le niveau de développement du Maroc reste discutable ; si les indicateurs macroéconomiques sont dans l’ensemble acceptables, c’est l’échelle micro –économique qui pose plusieurs problèmes (dont la redistribution des richesses). Le secteur primaire représente encore une bonne partie du P.I.B. pouvant atteindre jusqu’à 21% et employant jusqu’à 80% de la population active dans le monde rural.
Le Maroc occupe la 59ème place pour ce qui relève du classement selon le PIB et la 119ème place pour ce qui est du PIB par habitant. Le PIB du Maroc en 2017 est estimé à 109.13 milliards de dollars alors que le PIB par habitant est de 3119 dollars. Le PIB PPA (parité de pouvoir d’achat) est quant a lui estimé à 298.53 milliards de dollars US ; il occuperait ainsi le 56ème place du classement mondial des pays selon le PIB PPA.
Une continuité dans la croissance reste à assurer : le taux de croissance pour 2017 a été de 4% alors qu’il n’était que de 1.2% en 2016. La conjoncture économique reste largement tributaire de variables que le Maroc ne maitrise pas (conditions climatiques, conjoncture internationale, les prix des hydrocarbures et des matières premières…). Si en 2017, la croissance a été significative, c’est que des secteurs comme par exemple l’agricole a connut une croissance de 15.1%.
Pour ce qui relève des secteurs économiques et de leur contribution à la croissance, le secteur primaire et particulièrement le secteur agricole s’accapare une large part à la fois dans le PIB (14%) et dans la main d’œuvre (plus de 30%). Hormis les phosphates, les ressources naturelles font défaut au Maroc.
Le secteur secondaire s’accapare 30% du PIB et 20% de la population active. On y retrouve essentiellement l’industrie textile, les tanneries, l’agroalimentaire de transformation, l’électronique… Le Maroc est en train de développer des pôles autour de secteurs prometteurs en forte croissance comme les pièces pour l’industrie automobile, la chimie, l’industrie aérospatiale…
Le secteur tertiaire représente quant à lui environ 57% du PIB et absorbe 47 % de la main d’œuvre. Le tourisme y contribue pour une large part ; la part du tourisme dans le PIB national est passée de 6.6% en 2016 à 6.8% en 2017.
Le modèle de croissance du Maroc s’essouffle et un investissement en capital immatériel s’annonce comme ultime panacée. La croissance économique n’est pas uniforme à l’échelle du territoire national ; de grandes disparités entre les régions sont à noter avec leur effet induit : niveau de vie, migration… plusieurs facteurs expliquent ces disparités : l’histoire (les investissements coloniaux…), la géographie (proximité de la mer et des grandes agglomérations), les conditions climatiques… certaines régions sont plus enclin à attirer les investisseurs que d’autres.
En terme de développement humain le Maroc occupe la 123ème place selon le classement du PNUD. Les indicateurs sociaux restent relativement faibles. Pour rabaisser le taux de chômage, une croissance économique forte et durable dans le temps s’impose. le taux d’endettement du pays reste aussi à amenuiser. L’investissement au niveau des activités exportatrices demeure aussi un gage pour améliorer la part des exportations et du commerce extérieur par rapport au PIB.
Les indicateurs de développement humain restent à améliorer en terme de scolarisation (réduction du taux d’analphabétisme qui d’environ 30% de la population…), de soins sanitaires, de logement, d’offre des services de base (eau potable, électrification…) surtout en milieu rural. En matière de recettes fiscales, des efforts restent à faire pour assurer une équité fiscale et surtout pour intégrer l’économie informelle dans l’assiette fiscale.
Le taux de pauvreté au Maroc demeure toutefois élevé (près de 12% de la population). Toutefois il est à noter que :
- ce taux varie selon les régions
- la politique d’austérité du gouvernement a eu un impact relativement positif sur les indicateurs macro économiques mais su le plan micro économique cela se traduit par une crainte d’éventuels mouvements sociaux à moyen terme.
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Les indicateurs macroéconomiques du Maroc sont assez stables. L’inflation demeure suffisamment basse et maitrisable.
La croissance est le fruit :
- de certains secteurs (comme le tourisme)
- de l’investissement privé
- des exportations
En 2017, si la croissance du PIB a ralenti cela était du à la sécheresse qui a touché le Maroc en 2016 ; le secteur agricole contribuant à raison de XXX dans le PIB.
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
PIB en milliards de dollars US | 106,8 | 109,9 | 101,19 | 103,61 | 109,13 |
Croissance du PIB en % | 4.6 | 2.7 | -4,8 | 1,2 | 4,0 |
PIB/hab | 3112 | 3190 | 2965 | 3004 | 3177 |
Chômage (en % de la population active) | 9,2 | 9,7 | 9,3 | 9,5 | 10,2 |
Taux d’inflation | 2,5 | 1,2 | 1,5 | 1,6 | 0,9 |
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