Deux approches d'analyse du marché du travail
Étude de cas : Deux approches d'analyse du marché du travail. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Samiabam • 22 Janvier 2013 • Étude de cas • 721 Mots (3 Pages) • 1 596 Vues
Différentes approches d'analyse du marché du travail[modifier]
Il y a deux approches possibles pour étudier le marché du travail. L'économie du travail peut être analysée à l'aide des techniques microéconomiques ou macroéconomiques. Les techniques microéconomiques étudient le rôle des individus sur le marché du travail. Les techniques macroéconomiques s'intéressent aux interactions entre le marché du travail et les autres marchés (bien, monnaie, commerce extérieur). Il s'agit de savoir comment ces interactions influencent les variables macroéconomiques tel que le niveau de chômage, taux de participation au marché du travail, revenu agrégé et le produit intérieur brut.
L'approche macroéconomique du marché du travail[modifier]
La force de travail, qui provient des individus, est définie comme le nombre d'individus employés plus les chômeurs (c’est-à-dire les personnes sans emploi mais qui en recherchent un). Le taux de participation est le ratio force de travail sur la taille de la population adulte (ou de la population en âge de travailler). Le niveau de chômage est défini comme la force de travail moins le nombre de personnes actuellement employées. Le taux de chômage est défini comme le niveau de chômage divisé par la force de travail. Le taux d'emploi est défini comme le nombre d'individus actuellement employés divisé par la population adulte (ou par la population en âge de travailler).
Les variables comme le niveau d'emploi, le niveau de chômage, la force de travail et les départs non remplacés sont appelées des variables de stock parce qu'elles mesurent la quantité à un point dans le temps. Les variables de flux, quant à elles, mesurent la quantité sur une période donnée. Les changements de la force de travail sont dus à des variables de flux comme le taux de croissance démographique, l'immigration nette, les nouveaux entrants, et les départs à la retraite. Les variations du chômage dépendent des : employés perdant leur emploi et en cherchant un autre ; des personnes non-employées qui se mettent à chercher un emploi ; des personnes trouvant un emploi ; celles arrêtant de chercher un emploi.
Au niveau macroéconomique, plusieurs types de chômage ont été identifiés:
Chômage frictionnel — C'est le fait qu'il faut un délai entre le moment où une entreprise cherche à embaucher et l'embauche du travailleur. Les progrès technologiques réduisent le chômage frictionnel (par exemple : internet rend plus rapide les recherches d'emploi).
Chômage structurel — Il résulte des différences entre les qualifications des travailleurs et les demandes des employeurs. Les changements technologiques sont souvent un facteur de chômage structurel.
Chômage naturel — C'est la somme du chômage structurel et frictionnel. C'est le taux de chômage le plus bas qu'une économie peut espérer atteindre. Les économistes divergent sur le niveau du taux naturel de chômage.
Chômage involontaire — En théorie keynésienne, tout niveau de chômage au-dessus du taux naturel est expliqué par une insuffisance de la demande de travail. En période de récession, l'agrégat des dépenses est insuffisant entraînant
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