Dans Qu'elle Mesure La Construction Européenne A-t-elle Favorisé La Croissance Des Pays Membres ?
Mémoires Gratuits : Dans Qu'elle Mesure La Construction Européenne A-t-elle Favorisé La Croissance Des Pays Membres ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mathslem • 22 Mai 2013 • 658 Mots (3 Pages) • 1 938 Vues
Dans qu’elle mesure la construction européenne a-t-elle favorisé la croissance des pays membres ?
Les raisons qui ont motivé les débuts de la construction européenne, au lendemain de la seconde guerre mondiale, étaient plus politiques qu’économiques : il s’agissait de favoriser la paix entre les pays européens en les rendant mutuellement dépendants les uns des autres. La construction européenne remonte à 1950.
Dans qu’elle mesure cette construction européenne a-t-elle favorisé la croissance de ses pays membres ?
Pour répondre à cette question nous verrons en quoi la création du libre-échange puis de la monnaie unique à était utile pour la croissance.
Le libre-échange est pratiqué entre les pays européens depuis 1957, en ce qui concerne les premiers adhérents à la communauté économique européenne. Cela a permis la création d’un grand marché intérieur, marché unique européen, le plus vaste du monde. Cette absence de droits de douane entre eux a favorisé les ventes internationales de marchandises et de services. Or le commerce international favorise l’augmentation de la de production… En effet le libre-échange est un facteur de croissance, d’abord grâce à l’augmentation de la concurrence qu’il entraîne entre les entreprises : cela pousse ces dernières à innover ou à chercher à baisser leurs prix. La taille plus vaste du marché européen, grâce au libre-échange pratiqué entre pays européens, permet également aux entreprises de réaliser des économies d’échelle, c’est-à-dire de diminuer les coûts de production par unité produite grâce à l’augmentation des quantités vendues. On peut voir cela dans le document 2, le marché unique entraîne une amélioration de la concurrence et la baisse des coûts. Les baisses de prix ainsi permises favorisent l’accroissement des quantités demandées, donc la hausse de la production, c’est-à-dire la croissance. On peut voir aussi dans le document 1, que le marché intérieur représente pour les citoyens européens « la possibilité de voyager, résider, travailler dans le pays de l’Union européenne de leur choix, en conservant leur protection sociale et en voyant leurs diplômes reconnus d’un pays à l’autre. »
Selon les résultats des analyses théoriques de Robert Mundell, un pays ne peut avoir à la fois la liberté de circulation de capitaux, la maitrise de son taux de change et l’autonomie de sa politique monétaire. On peut atteindre 2 de ces 3 objectifs, mais pas 3 en même temps, c’est ce qu’on appelle le triangle d’incompatibilité. C’est pourquoi avec des mouvements de capitaux désormais libérés, les pays participants au Système Monétaire Européen devaient soit sacrifier leur indépendance monétaire, soit renoncer aux changes fixes. Cette dernière possibilité ne pouvant convenir à la liberté et au développement des échanges, il fut décidé de renoncer à la liberté monétaire nationale en créant une monnaie unique. L’adoption d’une monnaie unique, en 1999, a renforcé l’intégration des économies européennes. L’euro, la monnaie adoptée par la majorité des Etats membres de l’Union européenne, doit parfaire le libre échange au sein de la zone et protéger les Etats membres contre les risques de change, ou
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