Définition de la pyschologie
Analyse sectorielle : Définition de la pyschologie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ffaaaaaaaa • 28 Juillet 2013 • Analyse sectorielle • 1 977 Mots (8 Pages) • 765 Vues
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE(ESP)
FORMATION GRH
1e ANNEE LICENCE PROFESSIONNELLE
COURS DE PSYCHOLOGIE
ANNEE : 2012-2013
Professeur : Monsieur Alassane El Fecky AGNE,
Docteur de l’université Paris 10 - Nanterre
Maître-Assistant A L’ESP
CONSULTANT
I - DEFINITION DE LA PSYCHOLOGIE
Dérivée d’une étymologie grecque « psyché » qui signifie l’âme et « logos » désignant étude, la psychologie se définit comme étant la science de l’âme. Par ses origines, la psychologie est héritière de la pensée philosophique, elle s’est ensuite libérée de cette tutelle pour s’intéresser moins aux problèmes généraux de l’existence de l’Homme (Pourquoi nous sommes sur terre ? Quel ? Existe-t-il une vie après la mort ?) que pour s’appesantir désormais sur l’étude scientifique du psychisme, de la personnalité, du comportement et des conduites humaines.
La science psychologique a connu ses prémisses au XVIe siècle, son développement s’est fait au XIXe et elle est en plein essor en ce moment.
Aujourd’hui on a de plus en plus recours aux praticiens de la psychologie dans les entreprises, les établissements d’enseignement et de formation, les hôpitaux psychiatriques, dans des situations traumatisantes d’accidents ou de catastrophes naturels, sans oublier le monde du sport au sein duquel ils accompagnent le coaching des athlètes de haut niveau.
La mission du psychologue, selon les cas, est de comprendre, d’analyser des situations, de repérer des problèmes ou dysfonctionnements et d’aider ainsi à franchir des moments éprouvants.
Même si elle est différente des sciences dures ou sciences de la nature (comme la physique, la biologie…), la psychologie prétend néanmoins être une science qui étudie - de façon rigoureuse, rationnelle, scientifique et hors du sens commun - les activités mentales de l’homme, ses comportements normaux, anormaux ou apparemment irrationnels.
Elle se préoccupe également de la mentalité des hommes vivants en société, selon les époques et se propose surtout d’être un système thérapeutique scientifique dont l’objectif essentiel est d’analyser, de modifier, et le cas échéant, de soigner certains dysfonctionnements décelés dans le comportement humain.
Considéré comme un puissant outil de contrôle et de compréhension de soi-même, l’approche des problèmes par la psychologie est perçue aujourd’hui comme un intéressant parcours initiatique pour mieux cerner nos conflits psychiques, la qualité de nos rapports avec les autres et notre épanouissement personnel, aussi bien dans la vie en société ou dans l’organisation à laquelle nous sommes appelés à travailler. Cependant, comme toutes les sciences humaines, elle est traversée par plusieurs courants dans le monde contemporain, ceux-ci présentant des objets et des centres d’intérêt différents mais pas forcément contradictoires, la plupart des disciplines et orientations en psychologie se combinent naturellement du fait de la complexité de leur objet.
II - PRINCIPAUX COURANTS EN PSYCHOLOGIE
A - LE BEHAVIORISME
Elaboré par le célèbre anglais Joan Brodus Watson (1878-1958), le béhaviorisme (« behavior » : comportement) peut être considéré comme le premier grand courant qui a émergé en psychologie. Watson était un jeune chercheur du premier laboratoire américain de psychologie. Fervent Darwinien, il travailla sur l’apprentissage animal dès le début du XXe siècle, époque où la philosophie animale venait à peine de naître, sous l’influence de la théorie de l’évolution de Charles Darwin.
Selon Watson, l’homme est le produit et le point culminant de l’évolution et ne diffère des autres animaux que par son organisme et son cerveau complexe. La théorie béhavioriste part du comportement observable chez l’homme et non plus ce que les philosophes ont longtemps appelé l’âme et son immortalité. Il faut dire que pendant longtemps la démarche et la méthode en psychologie étaient assimilées à l’introspection issue de la philosophie, celle-ci consiste en une opération de la conscience qui fait retour sur elle-même pour mieux se connaître. Dans la mesure où elle fait un retour sur elle-même pour comprendre nos états intérieurs de conscience, la démarche introspective est proche de l’investigation philosophique dont la psychologie scientifique entreprend de se démarquer.
Il ne faut pas, avec l’introspection, jeter le bébé avec l’eau du bain. En effet elle a eu son utilité pendant de longues années de recherche pour mieux se connaître et connaître autrui. L’introspection est une démarche d’observation intérieure ; le sujet auto observe ses procédures mentales pendant l’accomplissement d’une tâche intellectuelle ou après. Il rapporte aussi fidèlement que possible ses observations – sur sa personnalité, son caractère, ses sentiments, son affectivité, ses peines et douleurs…
Le béhaviorisme est la première traduction de cette volonté de poser les fondements scientifiques pour comprendre deux concepts structurants en psychologie : le comportement et l’apprentissage, en s’appuyant toujours sur une méthode d’investigation scientifique.
Mais pour comprendre le béhaviorisme, il faut d’abord rappeler l’expérience d’un savant Russe (Ivan Petrovich Pavlov 1849-1936) réalisée en 1890 et qui est à l’origine de la théorie du réflexe conditionné. Vers 1890, Pavlov réalisa une expérience sur la fonction gastrique du chien en recueillant les secrétions d’une glande salivaire pour mesurer et analyser les réactions produites par l’animal dans différentes conditions expérimentales. Il varia plusieurs fois les stimuli survenant avant la présentation des aliments. C’est ainsi qu’il découvrit les lois fondamentales de l’acquisition du réflexe conditionné, c’est-à-dire dans le cas du chien, des réponses-réflexes à la sonnerie d’une cloche associée à la nourriture et qui déclenche le processus de salivation. Ainsi, pour Pavlov – qui reçut le
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