Croissance Et évolution Chez Les Classiques

LA CROISSANCE ET EVOLUTION DU CAPITALISME

Les classiques sont les premiers à avoir créé la théorie de l’offre et sont les premiers à s’intéresser à la création de la richesse de manière très appointé et jusqu’au nos jours même les gouvernements s’intéressent à ce problème et cherche comment assurer et maintenir cette croissance. La quintessence du capitalisme est : Comment réaliser une croissance pérenne et maintenue ?

Selon le père fondateur Adam Smith, Il n’y aura de croissance que s’il y a une échange entre les diverses patries (Pays), et pour se faire, chaque pays va se spécialiser dans la production qu’il maîtrise le plus, on n’ira pas à produire et s’échanger la même chose ! Or il existe une différence entre le développement et la croissance qui sont totalement différents.

La croissance est à la fois un phénomène qualitatif et quantitatif qui se mesure dans l’année et où on tient compte des facteurs quantitatifs alors que le développement est une mesure qui interpelle à une période plus longue et mesure qualitatives (Infrastructure), mais des mesures qualitatives s’avèrent moins suffisantes car nous observons qu’il y a des pays qui réalisent une croissance à deux chiffre (11, 10) mais qui n’ont pas de développement ! On ne dira pas qu’ils ne sont pas développés mais ils n’ont pas encore assuré le vrai développement. On cite l’exemple de la Chine, qui en dépit de sa croissance à deux chiffres, des infrastructures magnifiques, demeure un pays en voie de développement d’où vient la nécessité de dire que le développement est lié aussi à la (croissance) qui doit toucher le pays et les mentalités qui le constituent.

Résultat de cette spécialisation, on frôlera un phénomène qui s’appelle : La division internationale du travail qui va s’imposer à l’échelle internationale pour organiser le travail sous le drapeau du libéralisme pour que l’échange se fasse facilement selon la théorie de l’échange absolue.

Ricardo n’acquiesce pas cette suggestion, et s’oppose à Adam Smith et dit que les pays peuvent s’échanger aussi non dans le cadre de l’échange absolue mais aussi dans le cadre d’un avantage comparatif et renvoie que si on suit la logique d’Adam Smith le pays sera cloitré s’il n’a aucune production absolue. Pour ce faire voici une illustration classique :

Le texte de Ricardo est généralement présenté sous la forme du tableau suivant :

Quantité de travail en hommes / année par unité de bien produite

Portugal Angleterre

vin 80 h 120 h

drap 90 h 100 h

En comparant les deux productivités, Adam Smith conclurait que puisque le Portugal dispose d'un avantage pour le vin et pour le drap, que l'Angleterre doit renoncer à produire le vin et le drap et faire venir ces produits du Portugal. David Ricardo considère que ce ne sont pas les niveaux absolus de productivité qui comptent mais les niveaux relatifs. Pour le vin l'écart de productivité est beaucoup plus important que pour le drap. Raisonne autrement. Il conseille donc à l'Angleterre d'abandonner le vin au Portugal et de se consacrer à la production du drap qui sera elle-même

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