Critique Des Bonnes Pratiques Des Systèmes De Gestion De L'environnement Pour Les Petites Et Moyennes Entreprises
Dissertations Gratuits : Critique Des Bonnes Pratiques Des Systèmes De Gestion De L'environnement Pour Les Petites Et Moyennes Entreprises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yoleineB • 22 Août 2013 • 911 Mots (4 Pages) • 1 108 Vues
Première analyse critique
Selon mon avis personnel, la principale force de ce rapport est le fait que malgré les difficultés que peuvent rencontrer les petites et moyennes entreprises à implanter un SGE au sein de leur organisation, il en résulte beaucoup plus d’avantages à en tirer sur le moyen et le long terme. En effet, d’un plan de vue éthique et managérial il est normal de penser qu’une entreprise quelque soit son domaine et secteur d’activité utilisant des ressources (naturelles et autres) a le devoir de se préoccuper de ses impacts sur l’environnement et de prendre les mesures adéquates pour les minimiser si elles sont néfastes. En effet ces impacts peuvent avoir des répercussions sur des tierces personnes. Cette responsabilité est du ressors de la haute direction qui peut mettre en place les infrastructures pour et inciter les employés à y contribuer en adoptant des politiques d’entreprise allant dans ce sens. De plus, l’entreprise peut voir les coûts engagés pour l’implantation d’un SGE comme un investissement. Une meilleure gestion de ses ressources, de ses infrastructures (immobilisations corporelles) et de sa chaîne de production lui permettrait de les utiliser de manière plus efficiente et de mieux contrôler les coûts s’y référant.
Afin d’appuyer mon avis, je peux prendre en exemple un extrait d’ «Environmental Management Systems and Green Supply Chain Management: Complements for Sustainability? Business Strategy and the Environment» résumé par R. Ryan Raffety. D’après une recherche, il y est décrit comment une entreprise telle que Federal Foam Technologies Inc. qui suite à l’implantation d’un SGE a pu réduire ses coûts d’élimination des déchets, son empreinte écologique ainsi qu’augmenter le rendement de son capital investi.
Deuxième analyse critique
Néanmoins, le rapport ne met pas assez en évidence et ne documente pas assez les raisons pour lesquelles les petites et moyennes entreprises ne sont pas portées sur l’implantation d’un SGE au sein de leur organisation et comment la favoriser.
Je tiens tout d’abord à rappeler que mettre en place un SGE est comme un investissement car cette opération requière une sortie de fonds plus ou moins importante. Dans le contexte économique qui est présent, la catégorie d’entreprises dont nous parlons a déjà du mal à se financer et est fragile. La lourdeur des administrations et règlementations concernées ne ménage pas cette vision de l’entreprise. En effet, en plus du coût élevé des certificats environnementaux tel que l’IOS 14001, leur im personnalisation ne vont pas toujours dans le sens de la culture de l’entreprise. Cette dernière aura donc tendance à se limiter aux règlementations strictes et focaliser son énergie sur ses objectifs de rendement à court et moyen terme. De plus, la mise en place d’un SGE requière un changement organisationnel dans l’entité : remise en question des méthodes de production, changement d’habitudes pour le personnel, nouvelles politiques, formations adéquates. L’ensemble de la direction doit donc veiller à ce que tout le monde aille dans ce sens pour le bien de l’entreprise et éviter toute résistance au changement.
En guise de conclusion, je me permets de dire que l’implantation
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