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Cours ses role de l'entrepreneur

Dissertation : Cours ses role de l'entrepreneur. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 374 Mots (6 Pages)  •  447 Vues

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“Le rôle de l’entrepreneur consiste à réformer ou à révolutionner la routine de production en exploitant une invention ou, plus généralement, une possibilité technique inédite” Joseph Schumpeter Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942. Ici, par “invention” et “technique inédite” l’on pense directement au progrès technique qui peut se définir comme l’ensemble des innovations qui permettent une amélioration de l’efficacité du système productif. Le premier à avoir établit un lien entre le progrès technique et la croissance économique -qui peut se définir comme la variation positive des richesses produites dans un pays chaque année- est Robert Solow. Ce dernier explique (notamment dans son ouvrage a contribution to the theory of economics growth) en 1956 que la croissance économique n’est pas seulement endogène et n’est donc pas liée aux seuls facteurs travail et capital. En effet, le modèle de Robert Solow donne une place importante au progrès technique qu’il qualifie de “résidu”. Il constate, par ailleurs, à la fin des années 1980 que l’utilisation des ordinateurs était visible partout dans l’économie exceptée dans les statistiques de la productivité.

Comment le progrès technique a-t-il contribué à la croissance économique des pays industrialisés au cours du XXeme siècle ?

Le progrès technique, mesuré par la productivité globale des facteurs (PGF), reste tout de même un déterminant essentiel de la croissance par son action sur l’offre, mais également par ses effets sur la demande.

Le progrès technique a des effets positifs sur l’offre de biens et de services comme il est expliqué sur le document 3 “La croissance française 1950-2030,le Défi de l’innovation” (2004). D’une part, les innovations de procédés vont permettre à l’entreprise de faire des gains de productivités. Ces gains de productivité vont se répercuter sur les prix ce qui va permettre aux entreprises de maximiser leur profits et qui va donc les inciter à investir et à être donc plus compétitive (compétitivité prix). D’autre part, les innovations de produits permettent aux entreprises de de redorer leur image de marque, de perfectionner la qualité de ses produits et d’ainsi vendre plus (compétitivité hors-prix).

Les entreprises qui réussissent le défi de l’innovation prennent le dessus sur leurs concurrents et occupent, pour certaines, une sorte de monopole provisoir, notamment si leur innovation est protégée par un brevet. Elles deviennent ainsi price maker ce qui signifie qu’elles ont le pouvoir le plus total sur le prix de vente de leur produit. Ce pouvoir peut améliorer leur bénéfice. Dans le document 4, qui vient de l’ouvrage Les nouvelles théories de la croissance de GUELLEC Dominique et RALLE Pierre, est explicité le concept de “grappe d’innovations” telles que les appelle Schumpeter: “Il suffit d’apporter une amélioration, même mineure à un résultat important pour obtenir un résultat plus fort encore”. Ainsi, l’électricité, par exemple, a permis la mise au point de la lumière électrique, du moteur électrique, du téléphone, de la radio ou encore de l’électrophone.

Une croissance économique relativement stable et soutenue peut être

possible grâce à la productivité globale des facteurs. En effet, le progrès technique, à travers la recherche et le développement mais aussi à travers les effets d’apprentissages permettent une croissance endogène. Dans le document 1 et 2, l’on voit l’importance du progrès technique dans la croissance économique. En effet, selon l’OCDE en 2012, entre 1990 et 1995, en France le progrès technique contribue pour 1,1 points sur 1,2 soit 91,66% du taux de croissance. Autres chiffres montrant l’importante part de la PGF sont celui de la Corée du Sud qui, de 2005 à 2011, affiche une participation du progrès technique au PIB de 91,89% ou encore des Etats-Unis qui montrent quant à eux une participation du progrès technique au PIB de 77,7% sur la même période. Le document 2, nous montre, par ailleurs, la part du PIB investie par différents pays dans le progrès technique. L’on voit alors que les pays qui investissent le plus dans le progrès technique sont ceux qui ont le taux de croissance le plus élevé notamment sur la période 2005-2011. La Corée du Sud en est l’illustration la plus explicite, elle est le pays qui consacre la part la plus importante de son PIB pour la recherche et le développement - part allant jusqu’à 4,5%- de 2005 à 2011 et a, sur cette même période le taux de croissance le plus élevé.Tous ces chiffres montrent

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