Contexte Historique Et économique De RONA

Puisque Rona fait majoritairement ses activités au Canada, nous analyserons de ce fait l’économie canadienne. Ainsi, jusqu’en 2011, plusieurs évènements sont venus perturbé l’économie internationale, soit la dette américaine, la situation économique en Grèce, la crise de l’euro, etc. L’économie Canadienne était, par ailleurs, en expansion. En effet, l’investissement des entreprises augmentait et la consommation des ménages en plus des dépenses publiques à la croissance diminuait. Les prévisionnistes mentionnaient également qu’au cours des prochains trimestres, les investissements des entreprises continueraient de progresser et qu’il y aurait une baisse au niveau de la consommation des ménages et des dépenses publiques à la croissance. En fait, la valeur du dollar canadien était le principal obstacle à la croissance économique canadienne puisqu’elle affectait les exportations, particulièrement celles vers les États-Unis. Les importations ont, pour leur part, augmenté par le biais de l’accumulation des stocks des entreprises et grâce aux regains d’investissement fixe de cette dernière. Ainsi, au cours du 1er trimestre de 2011, le PIB réel avait augmenté de 3,6% au taux annualisé, ce qui voulait dire que le Canada avait un niveau de croissance plus élevé que celui des États-Unis et de l’Europe. Pendant le 2e trimestre de 2011, le PIB réel de l’économie canadienne avait chuté de 0,4% au taux annuel alors que celui des États-Unis avait, de son côté, diminué de 1% au cours du 2e trimestre. Cette diminution de la croissance était causée par la réduction des exportations. Quelques semaines plus tard, de nouveaux évènements avaient suscité des inquiétudes par rapport à la croissance mondiale, soit l’intensification de la crise de la dette souveraine en Europe et la baisse de la cote des États-Unis. Ainsi, le gouverneur de la Banque du Canada avait stipulé que le ralentissement économique mondial aurait un impact sur l’activité économique canadienne et plus particulièrement sur le taux d’utilisation des ressources et sur les pressions inflationnistes tout en restant rassurant sur les perspectives de l’économie canadienne. Par ailleurs, malgré divers facteurs externes qui perturbaient l’économie, les entreprises, les administrations publiques ainsi que les banques gardaient une situation financière saine. La conjoncture de l’économie canadienne, à cette époque, n’était pas précaire. Or, le PIB canadien a augmenté de 2.9% au quatrième trimestre de 2013, alors que le consensus s’établissait à 2.6%. « La demande intérieure était faible et affichait une croissance annualisée de 1.2% seulement, car une accélération de la croissance des dépenses de consommation a été annulée par le freinage des investissements des entreprises, du secteur public et de la construction résidentielle. » Enfin, au cours du trimestre, le commerce extérieur a continué son ascension, les exportations réelles augmentant plus vite que les importations.

...