Comment produire et comment bien produire ?
TD : Comment produire et comment bien produire ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nana345 • 17 Mai 2017 • TD • 5 032 Mots (21 Pages) • 521 Vues
ALMOHAMAD Emilie
ESTRIDGE Manon JARNAC Naomie JOSEPH Andrise
Comment produire et combien produire ?
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Lycée : Jardin d’Essai Année Scolaire : 2016 /2017
SOMMAIRE
- Introduction
- De quoi l’entreprise a-t-elle besoin pour produire ?
- Comment l’entreprise choisit- elle ses facteurs de production ?
- Comment calculer les coûts de production dans l’entreprise ?
- Comment créer et répartir les richesses ?
- Qu’est-ce que la productivité ?
- Quel est l’impact de la productivité sur l’emploi ?
- Récapitulatif
- Conclusion
- Lexique
- Exercice d’application
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Introduction
Pour produire, une entreprise dispose de plusieurs moyens : certains sont détruits pendant la production (consommations intermédiaires), d’autres non (on parle de facteurs de production). Ces facteurs de production fonctionnent ensemble et le but. Une entreprise a, pour objectif final, la recherche d'un profit. Pour produire efficacement des biens et des services et les vendre sur le marché, elle combine du travail, des machines, des bâtiments, des matières premières, etc. Pour faire face à la concurrence, elle doit sans cesse rechercher une plus grande efficacité de la combinaison productive. Cela la conduit à intégrer le progrès technique sous diverses formes dans son mode de production : il est, en effet, la condition des gains de productivité. Cette productivité ne cesse de s’accroître grâce au progrès technique qui peut néanmoins être néfaste à l’emploi dans certaines situations.
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De quoi l’entreprise a-t-elle besoin pour produire ?
Dans le système capitaliste, l’entrepreneur veut réaliser un profit. Il va donc chercher à améliorer la production, en combinant les facteurs « capital » et « travail ».
Comment répartira-t-il ensuite la richesse créée ?
Produire, c'est combiner les différents facteurs de production. Il existe trois facteurs de production : - le travail - les ressources naturelles -le capital
Ensemble des biens produits pour permettre la production d’autres biens. Certains de ces biens sont utilisés ou produits (matières premières), et sont donc "intermédiaires", puisque, à chaque nouvelle production, on doit se réapprovisionner car les biens et services sont détruits au fur et à mesure du processus de production. On parle alors de « capital circulant ».
D’autres seront utilisés plusieurs années, comme par exemple les machines : on parle alors de « capital fixe ». Le fait de racheter du capital fixe s’appelle l’investissement.
Il existe deux catégories principales d’investissements : -les investissements matériels, (machines), - les investissements immatériels (logiciels, formation, actions commerciales).
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Comment l’entreprise choisit- elle ses facteurs de production ?
Travail et capital sont normalement complémentaires : l’un va avec l’autre, mais de plus en plus, les dirigeants substituent le capital au travail en achetant des machines plus performantes. Ces choix sont faits en fonction des contraintes techniques et économiques. Ces deux facteurs peuvent donc être "complémentaires" ou "substituables", ce, en fonction de la combinaison productive retenue.
On appelle combinaison productive, la quantité de travail et de capital qu'une entreprise utilise pour produire une certaine quantité de produits. Une combinaison productive associe donc une certaine quantité de travail et une certaine quantité de capital.
Bien sûr, l'entrepreneur choisira la combinaison capital/travail qui lui permettra de réaliser le profit maximum, mais bien souvent, elle peut se faire au détriment du facteur "travail", c'est à dire que l'entrepreneur préfère une automatisation de la fabrication et licencie donc certains employés
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Comment calculer les coûts de production dans l’entreprise ?
La maîtrise des coûts de production par l'entreprise reste fondamentale car de cette gestion dépend la marge que l'entreprise va réaliser, indépendante du volume de production :
Les coûts sont de deux natures : - les coûts fixes, dont le montant est indépendant du volume de production, - les coûts variables, dont le montant est strictement proportionnel au volume de production
Le coût total s'obtiendra donc en cumulant les coûts fixes et variables.
D'autres catégories de coûts sont utilisées dans l'entreprise : il s'agit des coûts moyens, égaux au rapport entre les coûts totaux et la quantité produite.
Mais tout ne se résume pas à une concurrence de prix... l'exemple de la concurrence entre les compagnies aériennes nationales, attaquées par les transporteurs "low cost" a bien-sûr généré, dans un premier temps, un réajustement à la baisse des coûts des compagnies attaquées, (par une diminution des effectifs), mais cela a ensuite donné lieu à une politique de différentiation des produits, (image de marque, fréquence des vols), justifiant les écarts de prix.
Une politique de baisse de prix n'est pas toujours une bonne solution et la clientèle aisée d'une compagnie préfèrera un service de qualité à un service réduit au minimum pour es raisons de restrictions budgétaires.
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Comment créer et répartir les richesses ?
La valeur ajoutée est égale à la différence entre la production réalisée (chiffre d’affaires), moins les consommations intermédiaires (C.I.). Elle permet de mesurer la richesse créée par l’entreprise. Si l’on additionne l’ensemble des valeurs ajoutées par toutes les entreprises d’un pays, on obtient le P.I.B,(produit intérieur brut).
A la valeur ajoutée brute, on enlève les impôts et les salaires pour trouver l'excédent brut d'exploitation, (E.B.E.). L'EBE mesure globalement la part de la valeur ajoutée qui revient aux apporteurs de capitaux.
Exemple :
Agriculteur | Intermédiaire A | Intermédiaire B | Intermédiaire C | |
Consommations Intermédiaires | 0 | 80 | 150 | 200 |
Valeur de la production | 80 | 150 | 200 | 300 |
Valeur ajoutée produite | 80 | 70 | 50 | 100 |
Valeur ajoutée cumulée | 80 | 150 | 200 | 300 |
Revente à…. | 80 | 150 | 200 | 300 |
L'agriculteur n'a pas acheté le produit A : comme il le revend 80, il a donc crée une valeur ajoutée de 80.
Par contre, l'intermédiaire A achète le produit à l'agriculteur, pour un prix de 80, et après processus de production, lui permet d'avoir une valeur de 150 : l'intermédiaire A a donc permis au produit d'avoir une valeur ajoutée supplémentaire de 70, et donc une valeur ajoutée globale depuis le début de 150...et ainsi de suite...
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