Les escargots : une solution écologique pour produire de l’électricité ?

Dans le cadre des TPE nous sommes amenés à choisir un sujet sur lequel nous allons travailler par trinômes afin de le présenter lors de l’épreuve orale. Nous avons alors commencés à réfléchir quel sujet serait susceptible de nous intéresser. Nos premières recherches de sujet n’ont abouti sur rien de concret, « le t-shirt qui recharge une batterie » par exemple, ne permettait pas de mettre en relation Physique et SVT. Or le thème que l’on doit aborder doit mettre en relation ces deux matières. Dans un numéro de Science et Vie, un article traitait de la découverte faite dans une université américaine, au sujet d’escargots producteurs d’électricité. Nous avons accepté ce sujet à l’unanimité, car nous le trouvons innovant, complet, original et attrayant. Au cours de notre TPE, notre travail de recherche s’est organisé autour de la problématique suivante : Les escargots : une solution écologique pour produire de l’électricité ? Ce sujet correspond pleinement aux préoccupations environnementales actuelles en matière de production d’énergie et nous l’avons considéré comme une alternative intéressante à étudier.

Pour commencer, nous avons recherché par quel moyen l’escargot pouvait produire de l’électricité. Nous avons découvert que c’est grâce au phénomène d’oxydoréduction « réaction chimique au cours de laquelle se produit un échange d’électrons »,c'est-à-dire que dans un couple d’espèce chimique oxydant/réducteur, le réducteur donne des électrons à l’oxydant et lors de cette donation des électrons transitent et donc il y a production d’électricité. Deux réactifs, l’oxydant* et le réducteur*, sont à l’ origine de cette réaction et dans le cas de l’escargot, ces réactifs sont le glucose (réducteur) et le dioxygène (oxydant). Nous avons alors recherché où se trouvent ces éléments et en même temps nous avons étudié l’anatomie de l’escargot. Dans la salle TPE, j’ai trouvé un livre intitulé « Biologie » qui expliquait l’anatomie de l’escargot. C’est ici que nous avons trouvé que le glucose de l’escargot se trouvait en abondance dans l’hémolymphe (équivalent du sang chez l’homme), de plus le cœur de l’escargot se trouve sous sa coquille, au sommet et une quantité importante de veine est présente sous sa coquille et donc une quantité importante d’hémolymphe. Une cavité palléale* se trouve a l’avant de la coquille, cette cavité permet d’amener aux branchies une grosse quantité d’oxygène. L’hémolymphe de l’escargot est donc abondamment oxygéné.

Lors de recherches informatiques nous avons trouvé l’expérience (voir annexe 2) faîte par les scientifiques américains. Cette expérience consiste à percer deux orifices dans la coquille de l’escargot pour y insérer deux électrodes munies d’enzymes* accélérant l’oxydoréduction. Un problème majeur est alors rencontré, nous n’avons pas la possibilité de nous procurer ces électrodes. Nous décidons alors, sur les conseils de nos professeurs, de montrer la réaction chimique grâce à un modèle analogique. Nous avons alors réalisé la Pile Daniell (voir feuille annexe), dont la propriété est de produire de l’électricité grâce à l’oxydoréduction. L’expérience sera menée autour du problème suivant : Comment une oxydoréduction

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