Caisse De Retraite: comment se préparer à mieux gérer les risques?
Mémoires Gratuits : Caisse De Retraite: comment se préparer à mieux gérer les risques?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jana55 • 28 Janvier 2013 • 1 471 Mots (6 Pages) • 1 390 Vues
Caisses de retraite : comment se préparer à CAISSE DE RETRAITE : comment se préparer à mieux gérer les risques?
1er juin 2011 | Benoit Hudon | Commenter
Plusieurs promoteurs de régimes de retraite à prestations déterminées ont décidé au cours des dernières années de migrer vers un régime à cotisations déterminées, ou s’apprêtent à le faire. Nous observons ainsi un changement marqué dans le profil de risque des régimes à prestations déterminées. En effet, ces régimes sont de plus en plus matures. Dans un tel contexte, est-il souhaitable de maintenir l’approche de gestion en place, ou est-ce qu’un changement de cap s’impose?
Tout promoteur ou comité de retraite doit comprendre l’évolution du profil de risque de ses régimes de retraite et se doter d’un itinéraire de retraite cohérent, soit une stratégie communément appelée « Journey Planning ». La clé : être prêt à agir lorsque les opportunités surviennent.
En quoi la planification d’un itinéraire consiste-t-elle?
Nombreux sont ceux qui associent le besoin de se doter d’un itinéraire à une décision, par le promoteur, de terminer son régime de retraite à prestations déterminées (maintenant ou dans quelques années). Une telle décision crée effectivement ce besoin. D’autres considèrent qu’un itinéraire ne consiste qu’à modifier sa politique de placement en fonction des obligations du régime. En réalité, un itinéraire intégré comprend bien plus qu’une simple revue de la politique de placement ou une décision relative à la stratégie de sortie.
Le promoteur doit d’abord comprendre le risque de contraction, c’est-à-dire le risque que des conditions défavorables aient un impact à court terme.
Ensuite, se préparer à l’expansion, c’est-à-dire être prêt à agir au fur et à mesure que la situation financière ou les conditions économiques s’améliorent. Les organisations qui prennent le temps de définir clairement, et à l’avance, les actions à prendre pour diminuer le risque à plus long terme ont une longueur d’avance sur les autres. Comme les périodes de conditions favorables peuvent être de très courte durée, et comme les gains peuvent être perdus rapidement, l’essentiel devient d’être prêt à agir rapidement, et donc de mettre en place un processus de suivi rigoureux.
En d’autres mots, un itinéraire établit un cadre qui facilite la prise de décision. Dans un contexte où la prise de décision implique souvent des parties externes au comité de retraite, il est impératif d’avoir une structure de gouvernance claire. Ceci est particulièrement vrai dans les organisations plus vastes ou plus complexes où l’autorité en matière de prise de décisions est souvent dispersée dans l’ensemble de l’organisation.
Composantes d’un itinéraire de retraite
Un itinéraire complet harmonise tous les aspects clés de la gestion du régime. Chaque élément aura une importance relative selon les priorités de l’organisation.
Un promoteur pourrait ainsi décider de modifier le type de régime de retraite offert à ses employés afin de gérer l’évolution des obligations futures (par exemple, en migrant vers un régime à cotisations déterminées). Cette stratégie est très populaire, mais elle ne règle en rien les enjeux reliés aux prestations qui ont déjà été accumulées dans le régime.
Pour gérer les risques reliés aux prestations accumulées, on devra plutôt avoir recours aux politiques de provisionnement et de placement. Ce sont ces deux politiques qui auront l’impact le plus important sur la gestion des risques pour les prestations accumulées.
En ce qui concerne la politique de placement, nous observons l’émergence de stratégies sophistiquées de gestion (gestion dynamique unilatérale ou bilatérale, émergence de gestionnaires spécialisés dans la gestion adossée au passif actuariel, etc.).
Par ailleurs, tout promoteur devrait se questionner sur sa cible de provisionnement. Est-ce que la cible devrait se situer à un niveau de solvabilité de 100 %, ou plutôt cotiser en excédent de 100 % afin de créer une marge pour écarts défavorables? Plusieurs lois provinciales, incluant celle du Québec, ont été modifiées, ou sont en voie de l’être, afin d’exiger la création d’un tel coussin de sûreté. Mais devrait-on se limiter à ce niveau? L’objectif devient alors d’identifier le niveau de cotisation qui sera optimal en fonction des risques identifiés par le promoteur.
Ultimement, pour un promoteur qui veut éliminer son obligation, un règlement des prestations par le biais d’un achat de rentes peut être une stratégie intéressante.
Des leçons à tirer de l’histoire récente?
Lorsque le niveau de provisionnement est faible (généralement après une période marquée par une conjoncture défavorable des marchés), le désir de réduire le risque lié au régime est élevé. Par contre, le coût associé à la mise en place de techniques de réduction de risque est élevé. Par conséquent, peu de promoteurs voudront alors
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