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Apport néoclassique

Fiche de lecture : Apport néoclassique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2022  •  Fiche de lecture  •  1 682 Mots (7 Pages)  •  331 Vues

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Néoclassique: terminologie introduit par Alfred Marshall pour rapprocher marginalistes et les classiques. La révolution marginale met 3 caractéristiques en exergue:

- les individus sont rationnels

- l’interaction entre les individus tend vers un équilibre

- les phénomènes étudiés le sont à partir d’actions individuelles.

1- Trois blocs de l‘économie:

Économie politique pure: 

« ou la théorie et de la valeur d’échange et de l’échange, c’est à dire la théorie de la richesse sociale considérée en elle-même, est, comme la mécanique, comme l’hydraulique, une science physico-mathématique, elle ne doit pas craindre d’employer la méthode et le langage des mathématiques. (...)

L’économie politique pure doit emprunter à l’expérience des types réels d’échange, d’offre, de demande, de marché, de capitaux, de revenus, de services producteurs, de produits, etc. De ces types réels, elle doit abstraire par définition des types idéaux, et raisonner sur ces derniers, pour ne revenir à la réalité que la science une fois faite et en vue des applications. (...) On verra que ces vérités d’économie politique pure fourniront la solution des problèmes les plus importants, les plus débattus et les moins éclaircis d’économie politique appliquée et d’économie sociale. » - p31-33

Economie politique appliquée: 

« La théorie de la production économique de la richesse sociale, ou de l’organisation de l’industrie dans la division du travail, est donc une science appliquée. C’est pourquoi nous l’appellerons économie politique appliquée. » - p.38

Richesse sociale: 

« Au début des sociétés, l’appropriation des choses par les personnes dans la division du travail, autrement dit la répartition de la richesse sociale entre les hommes en société, s’est effectuée sous l’emprise de la force, de la ruse et du hasard, quoique non pas pourtant tout à fait en dehors de toutes conditions rationnelles. (...) Or cet objet est essentiellement de fixer les rapports de personnes à personnes à propos de l’appropriation de la richesse sociale en vue de la coordination des destinées des personnes entre elles, conformément à la raison et à la justice. Le fait de l’appropriation est donc essentiellement un fait moral, la théorie de la propriété est donc essentiellement une science morale. » - p.43

2) Les notions :

Notion de rareté: 

« j’appelle richesse sociale l’ensemble des choses matérielles ou immatérielles (car la matérialité ou l’immatérialité des choses n’importe ici en aucune manière) qui sont rares, c’est à dire qui, d’une part, nous sont utiles, et qui, d’autre part, n’existent à notre disposition qu’en quantité limitée. » -p.23

« Or le fait de la limitation dans la quantité des choses utiles qui les rares a trois conséquences: 

les choses utiles limitées en quantité sont appropriables. (...);

Les choses utiles limitées en quantité sont valables et échangeables (...);

Les choses utiles limitées en quantité, sont industriellement productibles ou multipliables. Je veux dire qu’il y a un intérêt à les produire (...). » - p.25-26

« Il est certain que la rareté est la cause de la valeur d’échange » - p.101

Utilité marginale: 

« Et, en appelant rareté l’intensité du dernier besoin satisfait par une quantité possédée de marchandise (...). Il faut admettre, je le répète, que la rareté croit quand la quantité possédée décroît, et réciproquement. » - p.80-81

« Deux marchandises étant données sur un marché, la satisfaction maximum des besoins, ou le maximum d’utilité effective, a lieu, pour chaque porteur, lorsque le rapport des intensités des derniers besoins satisfaits, ou le rapport des raretés, est égal au prix. Tant que cette égalité n’est pas atteinte, il y a avantage pour l’échangeur à vendre de la marchandise dont la rareté est plus petite que le produit de son prix par la rareté de l’autre pour acheter de cette autre marchandise dont la rareté est plus grande que le produit de son prix par la rareté de la première. » p.87

Equilibre général: 

« Du moins faut-il qu’il en soit ainsi pour que le marché soit à l’état d’équilibre général, c’est à dire pour qu’aucune marchandise ne hausse ni ne baisse par rapport à toutes les autres. » - p.113

« La valeur d’échange laissée à elle-même se produit naturellement sur le marché sous l’emprise de la concurrence. (...) Les marchés les mieux organisés sous le rapport de la concurrence sont ceux où les ventes et achats se font à la criée, par l’intermédiaire d’agents (...). A coté de ces marchés, il y en a d’autres où la concurrence, quoique moins bien réglée, fonctionne encore d’une manière assez convenable et satisfaisante: tels sont les marchés aussi fruits et légumes, à la volaille. Les rues où se trouvent des magasins (...) sont des marchés d’une organisation un peu plus défectueuse sous le rapport de la concurrence, mais où cependant elle se fait très suffisamment sentir. » - p.48-49

« Enfin, le monde peut être considéré comme un vaste marché général composé de divers marchés spéciaux où la richesse sociale se vend et s’achète, et il s’agit pour nous de reconnaître les lois suivant lesquelles ces ventes et achats tendent d’eux-mêmes à se faire. (...) Pour cela, nous supposerons toujours un marché parfaitement organisé sous le rapport de la concurrence, comme en mécanique pure on suppose d’abord des machines sans frottement. » p.49

« La demande fait principal, l’offre fait accessoire. » p.52

« Ainsi: - La demande ou l’offre effective d’une marchandise contre une autre est égale à l’offre ou à la demande effective

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