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Analyse de la conjoncture économique française

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Par   •  26 Février 2013  •  2 456 Mots (10 Pages)  •  940 Vues

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29717CTPA0212V PRÉPARER L'ÉPREUVE D'ÉCONOMIE GÉNÉRALE

ET DROIT

V0 1

PREMIÈRE PARTIE – ÉCONOMIE GÉNÉRALE (20 points)

Analyse d’une situation économique : Analyse de la conjoncture économique française

MÉTHODOLOGIE : ANALYSE D’UN DOSSIER DOCUMENTAIRE ET RÉALISATION D’UNE NOTE DE SYNTHÈSE

Barème de la note de synthèse

Forme : 2 points

Question 1 : 5 points

Question 2 : 5 points

Question de synthèse : 6 points

Conclusion : 2 points

La présente note de synthèse permet de répondre à certaines questions des membres du comité d’entreprise, quant à

l’évolution de la conjoncture économique française. Seront successivement abordés dans ce document, les facteurs

exogènes ayant eu un impact défavorable sur la zone euro en 2011 ainsi que les indicateurs conjoncturels signifiant un

retournement de la conjoncture à cette même période. La dernière partie de la note s’attardera sur la nature des

anticipations des entrepreneurs quant à la croissance dans la zone euro, et le lien avec l’état des différents moteurs de la

croissance à la fin de l’année 2011. En conclusion, l’impact de la conjoncture sur la situation de l’entreprise sera

brièvement évoqué.

1. Les facteurs exogènes (en provenance de l’extérieur) ayant eu un impact défavorable sur la conjoncture dans

la zone euro au premier semestre 2011 :

– faible demande émanant du japon (conséquence du séisme et de l’accident nucléaire de Fukushima) ;

– hausse de prix des matières premières et notamment du pétrole ;

– politiques économiques plus restrictives dans les pays émergents (moindre demande adressée aux pays occidentaux)

;

– ralentissement de la croissance et de la consommation dans l’ensemble des pays occidentaux, dont les États-Unis.

2. Les indicateurs conjoncturels signifiant un retournement de la conjoncture :

– la croissance au 4e trimestre 2011 et au premier trimestre 2012 devrait être négative. (deux trimestres consécutifs de

croissance négative sont requis pour confirmer un scénario « dit de récession ») ;

2 CORRIGÉ 02 29717CTPA0212V-V0

– progression du taux de chômage, lequel devrait atteindre début 2012, 10 % de la population active (donnée France

entière) ;

– très faible progression de la consommation et maintien à un niveau très élevé du taux d’épargne des ménages (près

de 17 %) ;

– chute de la production manufacturière au dernier trimestre 2011 et au premier trimestre 2012, respectivement de 1,1

et de 0,7 % ;

– net recul du taux d’inflation, lequel prouve que l’offre est excédentaire par rapport à la demande sur la quasi-totalité

des marchés ;

– contraction des échanges internationaux (–0,6 % au second trimestre 2011).

3. L’impact des anticipations des entrepreneurs, sur le comportement des entreprises et sur la conjoncture

économique en 2012 :

Les anticipations des entrepreneurs à la fin 2011 sont très pessimistes. Ces dernières sont en adéquation avec le fait que

la France soit entrée fin 2011 dans une nouvelle phase de récession (certes moins forte qu’en 2008-2009). Les

anticipations sont fondées sur la perception subjective de la situation économique par les chefs d’entreprise mais

également sur l’analyse de leurs carnets de commande.

Si ces derniers sont peu remplis, l’entreprise devra, dans un premier temps, reporter certains investissements. Elle devra

également s’attacher à limiter ses coûts de production, en supprimant toutes les dépenses qui ne sont pas indispensables

à court terme. Il s’agit de procéder, dans un premier temps, à une rationalisation des achats puis, si besoin est, d’adapter

sa combinaison productive, en fonction de l’évolution de la demande. Il est, dans ce cadre, possible que certaines

entreprises soient dans l’obligation de supprimer certains postes de travail, voire de licencier.

La moindre demande adressée aux entreprises a nécessairement un impact sur la conjoncture macroéconomique. Le

report des investissements, la rationalisation des achats et des charges de personnel a une incidence négative sur les

chiffres de la croissance, de l’emploi, ainsi que sur le volume des échanges internationaux. La baisse ou la stagnation

des revenus du travail distribués, alliés à une stabilité des salaires dans un contexte de progression du chômage, a un

effet dépressif sur le volume de consommation des ménages. Ces derniers épargnent alors une part plus importante de

leur revenu disponible, donnée confirmée par le niveau historique atteint par le taux d’épargne des ménages début 2012.

Conclusion : incidence de la conjoncture sur l’activité de l’entreprise Batitout

En principe, le ralentissement des investissements (des ménages, des entreprises ainsi que des administrations

publiques)

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