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La langue est un moyen de se définir

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Par   •  13 Octobre 2013  •  Analyse sectorielle  •  642 Mots (3 Pages)  •  788 Vues

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● La langue est un moyen de se définir.

Elle est un élément pour créer une identité qui se développe du fait de vivre en communauté. Avoir une langue commune et unifiée (suppose des codes, dictionnaires, grammaire etc.) permet de se comprendre de manière non approximative et de faciliter les échanges (échanger des idées, amélioration des interactions), notamment du point de vue politique : deux qualités nécessaires pour construire un avenir en commun (le propre de la nation). De plus, elle permet de se différencier de « l’autre », qui ne parle pas la même langue (Cf. acception originelle de « barbare ») et donc de créer une identité et un sentiment national par opposition à ces autres qui parlent une autre langue.

1539 : Ordonnance de Villers-Cotterêts de François Ier, exclusivité du français à la place du latin dans les documents administratifs (relatifs à la vie publique du Royaume de France), afin de faciliter la bonne compréhension des actes de l’administration et de la justice.

● En France, l’articulation entre la langue et la nation se développe en même temps que la volonté d’unifier le territoire.

Dès le M.A on cherche à faciliter la gestion du Royaume et à asseoir la légitimité du Roi : la langue française (ancien français à l’époque) est un outil pour l’unification des peuples qui se réfèrent alors aux mêmes documents administratifs et sur des textes qu’ils comprennent de la même manière et qui leur servent de base commune.

N.B : Langue au sein de l’Eglise unifiée uniquement avec Vatican II, 1962.

● La langue comme pilier de l’identité nationale.

Le moment où la langue a le plus été considérée en France, comme vecteur de la nation a sûrement été pendant la IIIème République, où la langue française est promue contre l’usage des patois et des langues régionales au sein de l’école des Hussards de la République. Cela s’inscrit dans le cadre de formation de la nation (symboles de la république).

1945 : A la libération, on interdit aux alsaciens de parler allemand et alsacien pour qu’ils ne communiquent qu’en français, comme les allemands leur ont interdit de parler français durant l’occupation.

● La langue comme élément culturel : mise en place d’une culture commune au sein de la nation.

Si la langue en France a souvent été un moyen de cohésion de la nation, c’est également parce que parler une langue reflète aussi l’état d’esprit de ceux qui la parlent et l’écrivent. D’où souvent les difficultés de traduction d’une langue à l’autre et de certaines subtilités qui sont en réalités le reflet de traits culturels (ex : en anglais Miz dont l’équivalent n’existe pas en français).

● Quelle place aujourd’hui pour la langue, comme vecteur de la nation ?

Aujourd’hui on observe une évolution des langues. Une certaine « menace » des langues qui entraîne un protectionnisme de la langue : anglicisation (bien que, même l’anglais ait beaucoup évolué), disparition des dialectes, « déchéance » du français (qui n’est plus langue diplomatique et qui n’est plus non plus langue dominante

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