Favoriser la mémorisation à long terme en LVE anglais
Mémoire : Favoriser la mémorisation à long terme en LVE anglais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aliora • 1 Octobre 2022 • Mémoire • 7 745 Mots (31 Pages) • 297 Vues
Favoriser la mémorisation à long terme en LVE anglais |
Tables des matières
Introduction 2
1 Cadrage théorique 3
1.1 Comment fonctionne la mémoire ? 3
1.1.1 Les types de mémoire 3
1.1.2 Le rôle crucial de l’hippocampe 4
1.2 Comment apprend-on ? 5
1.2.1 Le processus d’apprentissage 5
1.2.2 Les intelligences multiples 6
1.3 Comment apprendre efficacement ? 6
1.3.1 Les piliers de l’apprentissage 6
1.3.2 Répartir l’apprentissage dans le temps 7
1.3.3 Intervalle optimal entre les séances 8
1.4 Hypothèses 9
2 Expérimentation en classe 9
2.1 Cadre de l’expérimentation 9
2.1.1 Contexte de classe 9
2.1.2 Démarche d’expérimentation 10
3 Analyse 12
3.1 Évaluations lexicales 12
3.1.1 Évaluation diagnostique 13
3.1.2 Évaluation finale 14
3.2 Questionnaire d’opinion 15
3.2.1 L’anglais, une langue difficile à apprendre ? 16
3.2.2 Bénéfices d’une pratique quotidienne de l’anglais 17
3.2.3 Implication et motivation à apprendre 17
3.2.4 Répétition du lexique et mémorisation 18
3.2.5 Pratique autonome et développement langagier 19
3.2.6 Proposition d’activités 20
Conclusion 21
Bibliographie 22
Sitographie 22
Annexes 23
Introduction
La réussite d’un apprentissage à long terme est conditionnée par la façon dont le savoir a été enseigné et par le processus de mémorisation que celui-ci a suivi. Fascinée par la façon dont fonctionne le cerveau, je suis désireuse de comprendre ce qui se joue dans ceux de mes élèves afin de mieux les accompagner dans leurs apprentissages et l’ancrage de ceux-ci, en leur proposant des méthodes de fonctionnement et des outils adaptés à cet objectif.
Affectée en classe de double niveau CM1-CM2, j’ai pu constater lors de mes premières séances de Langue Vivante Étrangère (LVE) anglais que les acquis de mes élèves étaient extrêmement faibles, voire quasi-inexistants pour certains. Malgré un grand enthousiasme lors des séances, il leur était très difficile de se présenter, de donner un qualificatif à leur humeur, de dire le temps qu’il faisait dehors même en un mot, etc. Cela venait-il d’un manque d’apprentissage, d’un apprentissage partiel ou mal intégré, ou encore cela venait-il d’un apprentissage qui ne permettait pas aux élèves de revoir régulièrement leurs acquis ?
Pour orienter ma réflexion, j’ai donc récolté des informations auprès de mes collègues, particulièrement celles de CE2 et de CM1, afin de tenter de comprendre les raisons d’un niveau si bas. Elles dispensent toutes des cours d’anglais, disposent d’un coin affichage en anglais dans leurs classes où l’on retrouve un calendrier journalier, la météo du jour et le lexique des émotions notamment. Les élèves avaient de bons résultats dans l’ensemble lors des évaluations périodiques. Ainsi, j’ai rapidement écarté le facteur « manque d’apprentissage » comme cause de faible construction de compétence communicationnelle en anglais. En revanche, j’ai constaté en échangeant avec mes collègues qu’elles enseignaient l’anglais par grands thèmes (météo, famille, vêtements, couleurs, etc.) sans forcément revenir sur les thèmes vus les années précédentes ou plus tôt durant l’année.
Il semble donc que ce soit au niveau du processus de mémorisation à long terme que l’enjeu se situe. Afin d’en comprendre le mécanisme et d’améliorer la rétention des savoirs de mes élèves, j’ai choisi de tester un dispositif en classe, permettant de réactiver les apprentissages, pour répondre à cette question : quelle est l'efficacité des rituels dans le renforcement de la mémorisation à long terme en LVE ?
Cadrage théorique
Comment fonctionne la mémoire ?
Les types de mémoire
Ce qu’on appelle « la mémoire » est en réalité un ensemble de mémoires connectées entre elles grâce à un réseau de neurones. En ce qui concerne le stockage des informations, elles sont au nombre de cinq et peuvent être catégorisées selon plusieurs critères (Dehaene, 2015).
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