Une vie au service de l’égalité et de la liberté : SIMONE VEIL
Dissertation : Une vie au service de l’égalité et de la liberté : SIMONE VEIL. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Benmanel • 15 Janvier 2023 • Dissertation • 2 056 Mots (9 Pages) • 320 Vues
Une vie au service de l’égalité et de la liberté : SIMONE VEIL
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SOMMAIRE :
- Introduction.
- La vie de Simone Veil.
- Les actions défendues par Simone Veil pour l’égalité.
- Les actions de Simone Veil pour la liberté.
- Conclusion.
Introduction
De nos jours, une vie au service de l’égalité et de la liberté est une cause soutenue par certaine personne, comme Simone Veil qui s’est battu toute sa vie pour soutenir ces causes.
Comment la vie de Simone Veil a été un service pour l’égalité et la liberté ?
Dans un premier temps, nous parlerons de la vie de Simone Veil, ce qu’elle a vécu et défendu tout au long de sa vie. Puis dans un second temps, nous parlerons des actions qu’elle a défendu pour l’égalité. Pour finir, nous parlerons des actions qu’elle a fait pour la liberté.
Qui est Simone Veil ?
Simone Veil, née Jacob le 13 juillet 1927 à Nice (France) et morte le 30 juin 2017 à Paris, est une femme politique française, plusieurs fois ministre, membre du Conseil constitutionnel et de l'Académie française. Elle est connue pour avoir dépénalisé l'avortement aussi appelée Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), en 1975. Par cette loi, elle est restée comme une figure du féminisme. Simone Veil (née Jacob) est issue d'une famille juive non pratiquante. Elle passe son enfance comme une jeune fille normale à Nice. Pourtant, lorsqu'elle n'a que 16 ans, elle est arrêtée par 2 soldats nazis du fait de sa religion. Elle est envoyée dans un camp de concentration avec sa sœur et sa mère qui décédera dans ce camp. Simone reviendra vivante avec sa sœur. Une fois sauvée des camps de concentration, Simone fonde une famille avec Antoine Veil, dont elle prend le nom, elle fait une carrière entant que magistrature où elle montre un fort attachement à ses convictions : en tant qu'inspectrice de l'état des prisons, elle mène un combat acharné pour améliorer les conditions de détention déplorables des prisonniers. Nommée ministre de la Santé en 1974 par le président Valéry Giscard d'Estaing, elle va se lancer dans une lutte pour légaliser l'avortement. Adoptée grâce à ses efforts le 17 janvier 1975, la « loi Veil » enlève la punition donnée aux femmes lorsqu'elles interrompent volontairement leur grossesse. Cette loi évite la mort de nombreuses femmes pauvres provoquée par un avortement clandestin et a permis aux femmes de récupérer un certain pouvoir sur leur corps, de rester debout. Huée lorsqu'elle présente la loi, elle prononce cette phrase qui convaincra les députés, essentiellement des hommes, à l'accepter : « Je voudrais vous faire partager une conviction de femme : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. C'est toujours un drame et cela restera toujours un drame. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les 300 000 avortements qui, chaque année, mutilent des femmes de ce pays, qui bafouent nos lois et qui humilient et traumatisent celles qui y ont recours. ». Elle est aussi la première femme à présider le parlement européen de 1979 à 1982 où elle œuvre pour la réconciliation avec l’Allemagne. Plus tard, elle est nommée ministre des affaires sociales, de la Santé et de la Ville de 1993 à 1995. Elle termine sa « vie politique » en siégeant au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007. Elle finit sa vie comme immortelle à l'Académie française depuis 2008. Elle a publié une autobiographie en 2007 intitulée « Une vie », dont les premiers chapitres sont un témoignage sur la vie en déportation. Simone Veil meurt en juin 2017 et, un an plus tard, sera inhumée lors d'une cérémonie solennelle au Panthéon, temple dont le fronton est : « Aux grands hommes la patrie reconnaissante ».
Quelle action a défendues Simone Veil ?
Mais qu’est-ce que l’égalité ? L’égalité est un principe à valeur constitutionnelle. L'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dispose que "la loi doit être la même pour tous". Les personnes dans la même situation doivent être traitées de manière identique. Le code pénal sanctionne les distinctions fondées sur l'origine, le sexe, la situation de famille, la grossesse, l'apparence physique, la vulnérabilité résultant de leur situation économique, le nom, le lieu de résidence, l'état de santé, le handicap, l'orientation sexuelle, etc.
ELLE S’EST BATTUE POUR NOTRE LÉGITIMITÉ POLITIQUE
Son ardeur au front, chevillée à un impérieux besoin de justice, Simone Veil l'a déployée tout au long de sa carrière. Ministre de la Santé de Valéry Giscard d'Estaing, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville du gouvernement d'Edouard Balladur, présidente du Parlement européen, la première femme à occuper ce poste... Elle ne se faisait néanmoins aucune illusion : VGE avait besoin d'un symbole, de s'inscrire dans la modernité. « J'ai eu de la chance. Il fallait une femme alibi. Cela a été moi », affirmait-elle, lucide. Dès juin 1974, lorsqu'elle remporte le remboursement de la pilule à l'unanimité à l'Assemblée nationale, un journaliste commente : « Simone Veil a-t-elle réussi parce qu'elle est une femme ou malgré ce handicap considérable ? » Les deux. Elle assumait ce paradoxe. « Ce que j'ai obtenu dans la vie, je l'ai obtenu précisément parce que j'étais une femme », écrivait-elle dans ses Mémoires « Une vie » (1), refusant d'oublier qu'elle a réchappé d'Auschwitz aussi parce qu'elle était jolie... Elle aurait pu ne rien dire de ce qu'elle vivait dans le monde politique, se contenter de manœuvrer pour elle-même. Au contraire, elle dénonçait dans ELLE, en 1982 : « Il n'est pas facile de supporter ce regard chargé d'ironie et de dérision qu'est celui de beaucoup d'hommes lorsqu'ils regardent leurs collègues femmes. » Comme si, quand elles prennent position, « ce n'est pas très sérieux, cela résulte de caprices, de calculs, d'amitiés, d'inimitiés ». Et d'ajouter : « Seraient-elles des espèces d'idiotes ou plutôt de zombies, exprimant les idées des hommes ? »
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