Simone Veil - le retour à la vie après les camps
Fiche : Simone Veil - le retour à la vie après les camps. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elisabethybz • 28 Octobre 2024 • Fiche • 499 Mots (2 Pages) • 53 Vues
Le long et difficile retour des camps à la vie française de Simone Veil.
1- Les conditions dans le camp
elle est déportée à Auschwitz, en Pologne, à l'âge de 16 ans, durant la Shoah
La vie quotidienne au camp de concentration est marquée par des violences. Les conditions sanitaires ainsi que la mortalité due à l’extrême violence des gardiens limitent considérablement l’espérance de vie.
Elle a quitté le camps d’ Auschwitz lors de la Libération à la fin de la seconde guerre mondiale.
2- Le retour des camps
* Elle n’a plus ni de famille, ni de maison.
Son père et son frère sont morts dans les camps et sa mère n’a pas survécu au Typhus qu’elle avait attrapé. Sa sœur Milou était également malade mais elle a survécu.
Cela crée un climat de profonde tristesse. Le chagrin était dur à surmonter .
Elle est rentrée chez ses parents à Nice où tout était détruit.
Elle n’avait plus de vêtements non plus.
Il y avait le rationnement de nourriture
Elle est accueilli chez son oncle et sa tante qui habitaient à Paris.
*Elle a du mal à s’adapter à la vie quotidienne.
Elle ne pouvait plus dormir sur un lit pendant un mois car durant sa déportation elle était obligée de dormir par terre.
* Elle s’occupait de sa sœur Milou malade.
Elle veillait sur elle et l’aidait durant sa cure. Elle le faisait certainement aussi dans les camps avec sa famille et les autres prisonniers.
*Elle n’avait pas envie de sortir
Lorsqu’elle était invitée, elle se sentait de trop. Parfois elle se cachait derrière les rideaux pour ne parler à personne.
Elle n’arrivait pas à revenir à la réalité. D’ailleurs, elle indique que « tout ce que disaient les gens me paraissait tellement irréel » (page 119).
Ce sentiment durait encore après son mariage.
Finalement, elle reprend ses études de droit, parce qu’elle avait besoin de s’occuper. Elle parle de « boulimie » de travail.
Elle avait besoin d’oublier, comme tous ceux qui survivent à une catastrophe, elle voulait prendre sa revanche sur une société qui l’avait mal traitée.
Elle avait la chance d’avoir des proches pour l’aider donc elle a pu s’en sortir.
Elle rencontre son mari, Antoine, étudiant à science-Po, et se marie avec lui en 1946, un an après sa sortie du camp. En fondant une famille, cela lui permet de revenir pleinement à une vie normale.
3- Sa volonté de témoignage
Elle a voulu raconter ce qui s’était passé dans les camps mais la plupart des personnes ne voulaient pas savoir ce que les déportés avaient subi.
Certaines personnes s’étonnaient que certains soient encore en vie. Il y avait presque un sentiment de reproche de leur part.
Personne ne parlait de la déportation. C’était comme si personne ne se sentait concerné par ce que les juifs avaient subi.
...