« Nous ne vivons pas sur la même planète – Un conte de Noël »

« Nous ne vivons pas sur la même planète – Un conte de Noël »

Texte de Bruno Latour

Le texte est tiré d’un article paru le 20 décembre 2019, plus précisément sur AOC, un journal en ligne édité par Sylvain Bourmeau et Cécile Moscovitz. Le texte a été écrit par Bruno Latour, ce dernier est un sociologue, anthropologue et philosophe des sciences françaises né le 22 juin 1947 à Beaune. « Nous ne vivons pas sur la même planète ». Ce titre est une expression qui a pour connotation de différencier deux êtres, deux manières de penser, etc. C‘est une expression que Bruno Latour décline en précisant qu’il ne s’agit pas de planètes différentes, Mars, Vénus, Jupiter, etc. mais plutôt de la Terre et de nos différents moyens de l’appréhender. Cette Terre, telle que nous la percevons aujourd’hui, n’est pas la même que celle des premiers Hommes, Bruno Latour nous fait remarquer l’évolution néfaste qu’elle subit, par le biais de l’existence humaine. De plus, l’auteur examine sept planètes successives, s’influençant l’une de l’autre et met le point sur une sorte de guerre des mondes. En effet, Bruno Latour utilise ces planètes pour différencier la race humaine, en catégorisant les types d’individu par leur manière de d’être et d’apporter une solution à ce qui leur pose problème. Les 7 planètes ont des connotations bien différentes, c’est ce que Bruno Latour nous compte, chacun de nous appartient un groupe. Par exemple, la planète ancestrale s’identifie avec les anciennes générations, c’est-à-dire, le groupe d’Homme entièrement satisfait avec leur croyance, qui n’essaye pas de voir le monde différemment et qui ne se préoccupe pas de participer à l’évolution, au contraire, qui constate uniquement en accusant ce qui va à l’encontre de leur monde réel. Puis nous avons « celle de Galilée », à laquelle l’auteur nous rattache. Celle-ci conviendrait aux savants et explorateur, et serait source d’échappatoire afin de mieux considérer ce qui nous tient tant à cœur, « il faut habiter dans l’inhabitable univers pour la considérer ». Cette nouveauté, écrase et remplace l’Ancestrale, car si rien ne change, c’est que nous sommes favorables à la désintégration. Ensuite, nous avons la 4ème planète, « le Globe », qui prône le progrès, le développement, en confrontation avec la 5ème que j’expliquerai par la suite. Ce « Globe » est une caricature de la surpopulation qui espère trouver place sur cette terre ou bien qui mise toute sa confiance sur le « progrès », mentionné plus haut, et qui cherche solution sur un territoire annexe, en attente d’être découvert. De ce fait, la 5ème rentre en jeu, et il est claire que celle-ci désigne l’Homme avide de pouvoir et de sa capacité à détruire. Bruno Latour attache à cette planète la possibilité de guerre atomique. Ces deux dernières rentrent clairement en désaccord, car nous avons d’un côté l’intelligence artificielle qui fait son entrée en jeu, et de l’autre côté, les dirigeants des puissances mondiales, qui par leur égoïsme, se tuent à vouloir tout s’approprier, au point de ralentir la courbe « grimpante » du « Globe ». La 6ème, la planète Hype, correspondrait à casaniers, ceux qui veulent à tout prix conserver leur territoire, à se barricader et se battre afin de conserver leur sol. Ce que l’auteur souhaite dissimuler sous ces dires, pour moi, c’est que ces casaniers pourraient être les xénophobes, les racistes qui ne souhaite qu’une chose, rester avec les Hommes de leur race et de protéger ce qui leur appartient, c’est-à-dire leur « identité ». Et pour finir, la planète 7, d’après moi, est celle qui regroupe les 6 précédentes, celle qui subit les différents caractères et n’a pas le choix que de se soumettre à l’Homme qui l’habite.

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