Mondialisation et inégalités

Thème : Mondialisation et inégalités

Forum : Agence international de l'énergie atomique.

Sujet : Comment améliorer la sécurité nucléaire.

Membre de l'État-major : Stephen HANEGRAAF.

Position : Vice-président

Introduction générale

Le problème de la sécurité nucléaire et aujourd'hui au sommet de toutes les préoccupations. En effet depuis quelques années le problème au niveau nucléaire ne cesse de croitre, on constate depuis les années 2000 pas moins de 13 accidents provenant de centrales nucléaires. Tous ces incidents ont un impact réel sur la vie humaine sur terre et un impact écologique fort dans l'espace et dans le temps susceptible de perdurer pendant plusieurs dizaines, centaines, ou milliers années, c'est pourquoi la communauté internationale doit réagir.

Au-delà de la sécuriténucléaire dans le domaine civil, ce rapport citera également les enjeux du dévelopement des armes nucléaires puisque ce domaine fait aussi partie du champ d'actions de l'AIEA

Définition des termes clefs

L'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA)

L'AIEA est une organisation internationale autonome, sous l'égide de l'ONU. Elle rend un rapport annuel à l'Assemblée générale de l'ONU et à chaque fois qu'il est demandé au Conseil de Sécurité. Fondée en en 1957et basée à Vienne, elle cherche à promouvoir les usages pacifiques de l'énergie nucléaire et à limiter/controler le développement de ses applications militaires.

Radioactivité

La radioactivité est un phénomène naturel qui consiste à la désintégration de certains atomes (ex : uranium) afin de permettre la création d'autres éléments, en émettant des rayonnements ionisants. Le taux de radiations d'une substance radioactive diminue avec le temps, celui-ci varie en fonction des atomes concernés. Les rayonnements ionisants provoquent des lésions au niveau cellulaire.

Réaction nucléaire

C'est la transformation de noyaux atomiques par le contact d'un neutron. On appelle cela une fission et cela dégage de l'énergie. La fusion est un autre type de réaction nucléaire elle marche par la fusion d'un noyaux d'hydrogène et d'hélium. La fusion libère une énorme quantité d'énergie.

Sécurité nucléaire

Elle englobe : la sureté nucléaire, la radioprotection, la prévention et la lutte contre les actes de malveillance (vol, sabotage…) ainsi que les actions de sécurité civile en cas d'accident.

Aperçu général

La sécurité des centrales nucléaires

La sécurité nucléaire est aujourd'hui remise en cause dans le monde à cause des récents incidents tel que celui de Fukushima. En 2009, 440 réacteurs fonctionnent dans 31 pays différents dans le monde, on recense près de 13 accidents nucléaires depuis l'année 2000 Ces accidents résultent soit de défaillances techniques simples que l'on pourrait qualifiées de primaires soit de catastrophes naturelles ayant entraîné des défaillances techniques majeures :

- 16 juillet 2007, Japon, La centrale de Kashiwazaki-Kariwa a subi un tremblement de terre

- 25 juillet 2006, Suède, défaillance d'un système de secours de la tranche 1 de la centrale de Forsmark

- 15 février 2000, Buchanan, New York. Le réacteur n° 2 de la centrale nucléaire d'Indian Point libère une petite quantité de vapeur radioactive…

Three Mile Island en 1979, Tchernobyl en 1986 et aujourd'hui Fukushima : pour la troisième fois, une centrale nucléaire connaît un accident grave, qui impose de revoir à l'échelle mondiale les règles de la sûreté nucléaire. Comme pour les deux premières catastrophes, la communauté internationale doit tirer les enseignements de Fukushima, afin d'améliorer la coopération internationale, tant sur le plan de la gestion de crise que sur celui de la prévention des risques. Suite à l'accident nucléaire de Fukushima en 2011, un certain nombre de pays ont revu leur politique de développement de l'énergie nucléaire, ce qui pourrait freiner la reprise du nucléaire. Par exemple, le gouvernement chinois a décidé de geler les nouvelles autorisations de centrales nucléaires en Chine, Angela Merkel et le gouvernement allemand a pris pour décision de fermer toutes ses centrales nucléaires avant fin 2022, l'Italie a mis fin à ses projets nucléaires, la Suisse ne remettra pas à neuf ses centrales, etc.

Contexte international

Lors de l'accident de Fukushima l'IRSN ( institut de radioprotection et de sureté nucléaire) déclare que seuls les réacteurs de puissance font l'objet d'évaluations complémentaires de sureté à l'étranger. Pour fournir quelques éléments de comparaison des démarches suivies, le rapport IRSN présente de manière synthétique les prises de position, suite à l'accident de Fukushima, des autorités compétentes de trois pays nucléarisés, à savoir les Etats-Unis, le Royaume Uni et la Finlande. Celons eux, l'exploitation des réacteurs ne présentait aucun risque pour le public, en outre les autorités de sureté de ces trois pays s'accordent à dire que les exigences de sureté à l'égard de certaines situations doivent être renforcées. Apres cette récente catastrophe L'AIEA souhaitait inspecter une quarantaine de sites en trois ans et rendre publics les résultats. Dans son plan d'action, il y a des propositions d'amélioration de la sûreté des 440 sites répertoriés dans le monde. Mais ces améliorations sont soumises au feu vert des États. Les États-Unis se sont opposé à cette idée d'inspection obligatoire. Ces inspections étaient proposées par plusieurs pays, notamment la France. Elles auraient pu rassurer, selon Paris, l'idée que ce fesait les pays occidentaux qui deviennent de plus en plus « allergique » au nucléaire. Aujourd'hui, chaque nation gère elle-même ses centrales nucléaires, sans avoir de compte à rendre à ses voisins, alors que l'on sait depuis Tchernobyl et Fukushima qu'en cas de fuite radioactive, l'atome ne se limite pas aux frontiere de son pays

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