Macro economie

Groupe: Celia Derbes, Lino Laurent, Théo Davidovitz, Charles Le Cottier, Laetitia Jalenques

1-

• Le principe du “multiplicateur des dépenses publiques”.

Selon l’effet multiplicateur keynésien, toute variation de l’investissement conduit à une variation plus que proportionnelle du revenu. Le multiplicateur keynésien exprime donc la relation entre une variation de la dépense (dépenses publiques,…) et la variation du revenu qu'elle génère. Par exemple, si l’Etat décide de mener une politique de relance, il peut agir en augmentant les dépenses publiques, ce qui a des effets positifs sur la demande globale et donc sur la production. Le multiplicateur budgétaire est assez élevé en moyenne (proche de 1) et est élevé, davantage dans les récessions que dans les expansions. 

•     La politique budgétaire expansionniste

La politique budgétaire est la politique mise en œuvre par un gouvernement pour agir sur l'économie du pays en utilisant son pouvoir de fixer les recettes de l'Etat et les priorités dans la répartition des dépenses publiques.

Cette politique budgétaire est dite expansionniste lorsque le gouvernement tente de relancer l’économie.

Par exemple, orsque l'État dépense de l'argent dans les services publics, pour la construction d'infrastructures publiques, cela relève d'une politique expansionniste qui vise à créer des emplois et injecter du capital dans l'économie pour la redynamiser et obtenir un effet de levier.

2)

Tout d’abord la contrainte liée à l'endettement public pose un gros problème dans beaucoup de pays, seuls quelques pays ont compris qu’il fallait restreindre les politiques budgétaires dans les périodes d’expansion, comme le Canada, la Suède, ou bien la Suisse par exemple. A force d’emprunter pour financer les dépenses publiques, un effet boule de neige se forme et à long terme cette politique ne fonctionne plus correctement. De plus, le multiplicateur keynésien est favorable mais que durant les périodes de récession. Le lien entre ces deux conséquences néfastes et qu’elles s’utilisent de la même manière mais à des périodes différentes. Elles ont donc la même contrainte. En cas de déficit budgétaire par emprunt cela conduit à une accumulation de la dette. Il vaut mieux à ce moment là réduire le déficit public dans une récession

3)         Malgré certaines limites, beaucoup d’études, de textes menés par les économistes les plus talentueux convergent pour pointer qu’un niveau élevé d’endettement public peut gravement nuire à la croissance de l'économie à long terme par le biais d’une augmentation des taux  qui cependant, mettent en péril l’investissement privé. L’incertitude qui entoure les politiques qui pourraient être mises en œuvre à l’avenir pour réduire cet endettement risque en effet de décourager l’investissement privé ainsi, réduire la demande globale et une “contrainte” à épargner pour les ménages.

-Une dette supérieure à 90 % du PIB est associée à une croissance du PIB inférieure de 1 à 3 points de pourcentage en moyenne pour les pays développés et de 0,5 point pour la France. selon Kumar. 

De plus, La dette publique française se rapproche rapidement du plafond de 90 %, ce qui pourrait commencer à compromettre la croissance sur du long terme. Outre l’effet négatif sur la croissance à long terme, une augmentation des taux a une incidence directe sur les finances publiques. Un accroissement d’un point de pourcentage du rapport dette sur PIB pourrait se traduire par une augmentation jusqu’à 10 points de base des taux d’intérêt à long terme ce qui aurait un impact drastique sur l’économie.

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