MONDIALISATION ET TERRORISME
Dissertation : MONDIALISATION ET TERRORISME. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nestorkotch • 15 Juin 2017 • Dissertation • 4 603 Mots (19 Pages) • 1 580 Vues
[pic 1] | MASTER RELATIONS INTERNATIONALES OPTION DIPLOMATIE 2016-2018 |
KOTCHADJO Komlan Célestin |
[SUJET : MONDIALISATION ET TERRORISME] |
COURS : LA MONDIALISATION PROFESSEUR : Mr KAMA |
Table des matières
INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………………………..3
- La mondialisation comme l’une des causes du terrorisme4
- Mondialisation comme terreau du terrorisme : de la misère, de l'humiliation et du délitement des valeurs4
- Mondialisation comme engrais du terrorisme : de la technologie de pointe et de l’argent de l’illégalité6
- La mondialisation : un facteur prépondérant dans la lutte contre le terrorisme7
- Les politiques de lutte contre le terrorisme au niveau international8
- La nouvelle nature du combat contre le terrorisme 9
REFERENCES………………………………………………………………………………………………………………………………..12
INTRODUCTION
Si l’on peut affirmer avec certitude que:« lorsqu’on sème le désespoir, on récolte fatalement la violence », il est fondamental, au regard des profonds changements tant bien que mal provoqués par la mondialisation, de s‘interroger sur le rapport entre ce dernier et le phénomène du terrorisme.
La mondialisation, peut être définie comme étant un mouvement d'internationalisation des économies et des sociétés induit par le développement des échanges dans le monde. Elle ne concerne plus seulement les marchandises, mais englobe les capitaux, la main-d’œuvre, les services, la propriété intellectuelle, les œuvres d'arts...ce qui la rend un processus de changement global, profond, inexorable, irrésistible et durable qui transforme le paysage politique, économique et social international. En effet la genèse de la mondialisation est quelque peu controversée en doctrine, d’où l’inexistence d’une définition généralement acceptée. Mais la majorité des spécialistes font coïncider son avènement avec la fin du 20ème siècle, qui a connu des brusques transformations à l'échelle mondiale, notamment : la chute du mur de Berlin, la dislocation de l'Union soviétique et la première guerre irakienne de 1991. La doctrine de la mondialisation repose plus ou moins sur l’ouverture des frontières afin de libéraliser le commerce et la finance, la déréglementation et la privatisation, le recul des dépenses publiques et des impôts au profit des activités privées et la primauté des investissements internationaux et des marchés financiers.
La mondialisation est devenue pour certains peuples, « gainant» au sens propre, puisque l'instrument économique se substitue à la finalité au lieu de la servir, les frontières entre le moral et l'immoral, le légitime et l'illégitime disparaissent, comme le remarque certains intellectuels. Cependant, toutes les conditions étaient requises pour provoquer le désespoir, puis l'action et la réaction des peuples, qui peut être pacifique à travers les grandes mobilisations du mouvement antimondialisation constitué principalement par les ONG, les syndicats des travailleurs, les intellectuels..., mais aussi sanglante qui culmine avec des attentats terroristes. Le terrorisme, donc ne surgit pas du néant, il s'est trouvé un terreau.
En effet l'action violente apparentée à un acte de résistance est souvent qualifiée de terroriste. Néanmoins, malgré de nombreux efforts, aucune définition internationale commune n'a pu être trouvée. La notion de terrorisme fait souvent l’objet de controverses et de polémiques. Elle est empreinte d’une forte subjectivité et elle désigne un phénomène complexe, mouvant et multiforme. Différentes conceptions du terrorisme s’expriment selon la culture, la sensibilité ou encore l’importance accordée à ce crime par les États. Plusieurs tentatives ont été faites par l’ONU sans aboutir à une définition générale acceptée. Lors du sommet du 14 septembre 2005, l’ONU a fait condamner pour la première fois, par tous les gouvernements, clairement et sans réserve, le terrorisme, « sous toutes ses formes, quels qu’en soient les auteurs, les lieux et les buts » car « il constitue une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales ». Cette déclaration fait suite au rapport de décembre 2004 du « Groupe de personnalités de haut niveau sur les menaces, les défis et le changement », créé le 23 septembre 2003 qui a rappelé que la définition du terrorisme « n'est pas tant une question juridique, mais politique ».
Des lors on se pose la question de savoir quel rapports entre la mondialisation et le terrorisme ?comment la mondialisation peut-elle conduire au terrorisme ? Et comment sert-elle dans la lutte contre ce dernier ? Nous comprendrons donc que la mondialisation est l’une des principales causes du terrorisme et ce dernier est combattu par des politiques internationales mises en exergues par celle-ci.
Eu égard a tous cela nous nous en tiendrons a deux aspects fondamentaux : d’une part la mondialisation comme l’une des causes du terrorisme(I) et la mondialisation dans la lutte contre le terrorisme(II).
- LA MONDIALISATION COMME L’UNE DES CAUSES DU TERRORISME
Le terrorisme, ne surgit pas du néant, il s'est trouvé un terreau (A), celui de la misère, de l'humiliation et du délitement des valeurs. Ce terreau s'est trouvé enrichi par un engrais (B), celui de la technologie de pointe et de l'argent de l'illégalité.
- Mondialisation comme terreau du terrorisme : de la misère, de l'humiliation et du délitement des valeurs
James Wilfenson, disait au sommet annuel collectif du FMI et de la banque Mondiale qui eu lieu a HongKong le 23 septembre 1999, mettant ses collègues en garde contre les mesures qui se prenaient à l’époque : « Nous portons, donc, entre nos mains, la bombe de la pauvreté, qui est une bombe prête à exploser dans n'importe quel moment... ». Cela traduit donc l'autre revers de la mondialisation qui réside, essentiellement, dans : la pauvreté, le chômage, la famine, la situation tragique de l’enfance, la propagation des maladies graves, et l'injustice résultant des disparités de développement entre les pays. Tous cela a d’une manière ou d’une autre susciter des révoltes qui plus tard se sont exprimées d’une manière violente et qu’ont peut qualifier de terrorisme.
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