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La Mondialisation actuelle

Commentaire de texte : La Mondialisation actuelle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Octobre 2013  •  Commentaire de texte  •  1 295 Mots (6 Pages)  •  801 Vues

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II. La Mondialisation actuelle

Au tournant du XXIe siècle, on peut considérer que la terre n'a jamais été aussi riche : elle produit et 30 fois plus qu'en 1870. Pour autant, cette croissance considérable demeure géographiquement très sélective.

La forte croissance économique se traduit par une double logique : innovation et polarisation

A. Recherche et innovation : des enjeux majeurs pour les PDEM

La production « high Tech » est concentrée sur trois grands pôles : l'ALENA, qui réalise 35% de la production mondiale, l'Europe occidentale (25%) et l’Asie de la façade occidentale du Pacifique (37%), alors que l'Amérique latine (3%), l'Afrique (0,2%), le Proche et Moyen-Orient et l'Asie occidentale sont quasi inexistants.

La recherche-développement est une fonction qui occupe une place stratégique majeure : elle est un aspect majeur dans l’exercice de la puissance. Le quasi-monopole de la Triade et particulièrement des métropoles, dans les industries de haute technologie explique la nette domination de la triade.

B. Accroissement et polarisation des échanges

1. Accroissement des échanges

Après la Deuxième Guerre mondiale sont définis, sous l’impulsion des États-Unis, les cadres et les règles indispensables à la reprise et à l’accroissement des échanges : système monétaire international centré sur le dollar, GATT (puis OMC à partir de 1995). La libéralisation des échanges se traduit par l’abaissement des tarifs douaniers d’un nombre de plus en plus grand de partenaires car aujourd’hui 154 pays sont membres de l’OMC. Dernier entrée : Russie en août 2012.

Les produits échangés évoluent : les activités agricoles et minières, dominantes jusque dans les années 1970 voient leur poids relatif diminuer face à l'industrie manufacturière (50% des transactions) et aux échanges de services marchands (21%). Les échanges dans ce secteur concernent principalement les prestations liées au transport, au commerce, au tourisme, à l'activité des compagnies d'assurances et des banques, à l'ingénierie, à l'information et à la communication, à l'industrie du sport, de la culture et des loisirs (presse, édition, cinéma, audiovisuel, etc.). L’essor le plus spectaculaire dans les années 90 revient aux flux de capitaux (indice 100 en 1990 /500 en 2000), 1200 milliards de dollars en 2010.

2. Polarisation des flux

L'Amérique du Nord, l'Europe occidentale et l'Asie, qui échangent entre eux des produits manufacturés, concentrent environ 80% des échanges du monde. Ces trois espaces, où se trouvent la majorité des pays industrialisés, sont également ceux où les échanges intra-régionaux sont les plus forts (car leur populations ont un haut niveau de vie). Ils forment l’oligopole mondial c’est-à-dire qu’ils polarisent la majorité des flux

Quant aux PED, jusqu’aux années 1970, dans le contexte de la guerre froide, ces pays dits du tiers-monde ne sont pas insérés dans l'économie internationale. Durant les années 1975-1985, ils se spécialisent dans la vente des produits agricoles et miniers mais entrent dans la spirale de l’endettement. Une exception : Les petits pays de l'Asie de l'Est développent dès les années 1970, sous l'impulsion du Japon et des entreprises occidentales une industrie d’exportation (ils forment aujourd’hui les NPIA et se sont insérés dans la mondialisation). C’est aussi le cas depuis la fin des années 1970, de la Chine qui s'ouvre progressivement aux commandes et aux investissements occidentaux. Le Mexique présente une évolution semblable, trouvant dans l'immense marché des États-Unis des débouchés pour l'essentiel de sa production de biens manufacturés, fabriqués pour une grande part dans le nord du pays dans des ateliers équipés par des entreprises américaines (la Mexamérique).

Si la polarisation des flux reste une réalité, il est manifeste que la mondialisation intègre de plus en plus de pays dans l’espace dit des « Suds ». On parle de ce fait de pays émergents.

C. La révolution des transports accélère la mondialisation

L’essor des moyens de transport et de communication est un facteur essentiel et permanent du processus de mondialisation, des Grandes Découvertes à aujourd’hui, grâce à l'augmentation des capacités (navires ou avions géants, débits d’informations), à l'accélération de la vitesse, à la normalisation (conteneurs), à l'automatisation (manutention)

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