Exercices économies
Étude de cas : Exercices économies. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar spongedydy • 21 Mars 2016 • Étude de cas • 512 Mots (3 Pages) • 729 Vues
1°) Commentez le graphique.
Le graphique correspond au « solde des comptes publics, en pourcentage du Produit Intérieur Brut », de toutes les administrations, de 1959 à 2011.
En 1959, le solde frôle les 2 % du PIB, il vacille ensuite autour de 0% jusqu'au choc pétrolier de 1974 et atteint quasiment les - 3 % du PIB l’année suivante. Depuis cette date « historique », le solde des comptes publics est alors en déficit année après année et cela provoque donc une dette des comptes publics qui est encore présente aujourd’hui.
En 1993, une crise liée en partie à la crise du Système monétaire européen pousse ce solde à presque -7% du PIB. Mais une croissance quelque peu irrégulière s’exerce sur ce solde jusqu’à la crise actuelle, la crise économique mondiale qui découle de la crise des supprimes. Provocant la chute vertigineuse en 2009 à -8% du PIB. Une légère hausse est toutefois constatée en 2011.
2°) Pourquoi inscrire la « règle d’or » de l’équilibre budgétaire dans la Constitution ?
Inscrire la « règle d’or » de l’équilibre budgétaire dans la Constitution, servirait à protéger les générations futures de la dette et ainsi renforcer une crédibilité nécessaire budgétaire en France. La Constitution est un ensemble de plusieurs textes de lois qui ne peut être modifié ni même supprimé, même par un Président lors de sa vacation à la gouvernance de la République. Ce principe d’inscrire la « règle d’or » dans la Constitution permettrait ainsi d’encrer ce besoin d’empêcher tout déficit public sur le long terme. Néanmoins cela n’empêche pas d’avoir un déficit.
3°) Quelles sont les limites de la « règle d’or » ?
La « règle d’or » a ce coté restrictif, qui aggrave les politiques économiques vers des récessions et amène à une crise des économies et une croissance au ralentit quasiment immobile. Les limites de la « règle d’or » sont, les lois de Finances votées par les députés, qui réduisent la souveraineté du peuple. On parle en démocratie du « no taxation without representation » autrement dit, « Pas de taxes sans représentation », le peuple à un droit d’accès aux comptes de l’Etat, dont il est lui-même le premier investisseur. La limite de cette règle peut être également dû à la grandeur du déficit qui lui-même ne pourrait être comblé sans d’autres accords telles que la suppression de dettes par exemple.
Une dernière limite essentielle, est celle de la mesure d’urgence qui pousse à oublier cette « règle d’or » en cas d’extrême urgence.
4°) Pourquoi les déficits sont-ils défavorables à la croissance ?
Les déficits sont défavorables à la croissance car le déficit provoque un « effet ricardien », c'est-à-dire, que les ménages préfère épargner pour payer leurs dette (impôts), et cela ralentit considérablement la croissance.
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