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L'investissement et la prospérité

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Par   •  5 Février 2013  •  Cours  •  1 475 Mots (6 Pages)  •  2 246 Vues

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1 Investissement et prospérité

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1.1 L'investissement : une notion à définir

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L'investissement est un flux qui vient renouveler ou accroître le stock de capital.

Les investissements selon leur contenu : investissement matériel / immatériel

L'investissement matériel mesuré par la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) regroupe les achats de biens durables utilisés pendant plusieurs cycles de production.

L'investissement immatériel, constitué de l'ensemble des dépenses de Recherche et Développement, achats de brevets, de formation du personnel et de publicité, a une part croissante dans l'investissement des entreprises car il est source de Valeur Ajoutée pour le produit ou l'entreprise.

Les investissements selon leurs effets : investissement de renouvellement, de capacité et de modernisation.

On distingue les investissements en fonction de leur impact sur les capacités de production et sur l'emploi

Investissement productif / improductif

Enfin on oppose parfois les investissements productifs (acquisition de matériel et de construction pour produire des biens et des services) aux investissements non productifs de l'état, des collectivités locales et des achats de logement par les ménages.

1.2 Pourquoi et quand investir ?

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Les déterminants de l'investissement

La chute des investissements en période de crise conduit à s'interroger sur les déterminants de la décision d'investir. On en recense quatre principales :

La demande anticipée : les entreprises adaptent leur production aux débouchés (vision keynésienne de la demande anticipée comme déterminant de l'investissement ) qui permet de mettre en évidence l'effet d'accélération.

La rentabilité ou profitabilité. Il faut que le taux de profit escompté soit supérieur au coût réel des capitaux empruntés pour financer l'investissement (vision libérale)

La situation financière de l'entreprise, elle ne doit pas être trop endettée

Le coût relatif du capital et du travail qui détermine la combinaison productive

Les sources de financement

3 sources de financement :

l'autofinancement (utilisation de bénéfices antérieurs),

l'endettement (financement indirect auprès des banques ou direct sur le marché par les obligations)

l'augmentation de capital par l'émission d'actions

Dans tous les cas, l'épargne joue un rôle essentiel car c'est une offre de capitaux (des ménages ou des entreprises) qui rencontre une demande sur le marché, l'investissement, en déterminant ainsi un taux d'intérêt. Un taux d'intérêt élevé s'il favorise l'épargne peut être néfaste car il réduit la rentabilité de l'investissement et réduit la consommation des ménages qui préfèrent spéculer.

Evolution du financement

1.3 L'investissement au cœur de la croissance ?

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Le théorème d'Helmut Schmidt

"Les profits d'aujourd'hui font les investissements de demain qui font les emplois d'après-demain". Cette phrase prononcée par le chancelier allemand en 1976 semble pertinente pour résumer la situation des Trente Glorieuses puisqu'on y a observé une corrélation étroite entre le niveau d'investissement, la croissance et l'emploi. Et de même, les économistes pensent que le faible niveau d'investissement des quinze dernières années serait en partie responsable de l'atonie de la croissance et de la faiblesse des créations d'emploi.

Offre et demande stimulées

Les investissements réalisés par les entreprises constituent une demande pour leurs fournisseurs qui vont augmenter l'emploi, la distribution de revenus pour les ménages qui vont eux-même augmenter leur consommation finale qui générera une croissance … C'est ainsi que Keynes justifie l'interventionnisme étatique sous forme d'investissement publique (politique de grands travaux). Ces investissements remplacent ou complètent des investissements productifs insuffisants. Les libéraux s'opposent à ces dépenses qui génère des déficits publics et décourage les initiatives privées.

Les investissements permettent de dynamiser l'offre de produits alors que les augmentations de capacité favorisent les économies d'échelle qui rendent possible une baisse des prix. A son tour, elle va stimuler la demande, puis la production puis l'emploi…

Conclusion : L'investissement, une condition nécessaire mais pas suffisante pour l'emploi

Comme nous l'avons vu, l'investissement ne se traduit pas toujours par des embauches. L'investissement de renouvellement a un effet neutre sur l'emploi alors que l'investissement de productivité à un effet négatif puisque l'entrepreneur est motivé par la baisse des coûts. On constate que sur la période 1960-1996, l'Europe a beaucoup plus investi que les Etats-Unis tout en créant moins d'emplois. Une des raisons est que les entreprises européennes ont privilégié les investissements de productivité qui ont entraîné une très forte substitution du capital au travail au détriment de l'emploi, contrairement à ce qui a été fait aux Etats-Unis.

2 La relation entre progrès technique

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