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Gestion financière internationale : le marché financier

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Par   •  29 Octobre 2018  •  Cours  •  2 556 Mots (11 Pages)  •  667 Vues

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Chapitre I : Le marché financier

Le marché financier fait partie du grand marché des capitaux. Il se décline en deux sous marchés, en l’occurrence un marché primaire et un marché secondaire. Pour des raisons d’efficacité et pour circonscrire (orienter) le cours, l’attention sera focalisé sur le marché secondaire dit également marché boursier.

Section 1 : La structure du marché boursier

Sur toutes les places financières internationales, nous retrouverons quasiment la même structure. En effet, il y a un marché central, une autorité boursière, une centrale ou des centrales de compensation (organe chargé des opérations de réglementation / livraison comme Maroclear), des intermédiaires chargés de l’exécution des ordres (sociétés de courtage), les teneurs de marchés. D’autres intervenants peuvent exister comme les organismes de placements collectifs en valeurs mobilières OPCVM.

Section 2 : Mode de fonctionnement du marché boursier

Chaque place financière a ses spécificités, mais généralement il y a deux modes de fonctionnement qui caractérisent l’ensemble des classes financières dans le monde, à savoir les marchés dirigés par le prix et les marchés dirigés par les ordres.

Section 3 : Les ordres de bourse

Si l’investisseur désire acheter ou vendre des titres sur le marché boursier, il doit alors transmettre à son courtier des instructions ou des ordres à cet effet. Ces dernières sont de plusieurs catégories dont les principales sont :

1) ordre au marché : souvent n investisseur a recours à un ordre au marché, ce qui signifie que le courtier exécute la transaction au meilleur prix possible au moment où l’ordre est acheminé, su sur le parquet de la bourse Les ordres d’achat sont habituellement effectués au prix demandé (ask) et les ordres de vente au prix offert (bid). Cette façon de procéder permet à l’investisseur d’acheter ou de vendre rapidement des titres. Toutefois, le prix auquel aura effectivement la transaction peut, lorsque des fluctuations boursières sont rapides, s’écarter du prix marché au moment où l’investisseur transmet son instruction à son courtier.

2) L’ordre à cours limité : cette façon de procéder est moins rapide que la précédente, étant donné que l’on doit attendre que le prix spécifié soit atteint avant que la transaction ne puisse avoir lieu. Dans le cas d’un ordre d’achat, la formule utilisée est la suivante :

        « achetez « n » actions de la société A au prix unitaire de X dhs ou moins »

Si il s’agit d’un ordre de vente on a recours à la formule suivante :

        « vendez « n » actions de la société B au prix unitaire de Y dhs ou plus »

Bien entendu si le prix de l’action B ne devient jamais égal ou supérieur à Y dhs, l’ordre de vente ne sera pas exécuté.

3) Ordre ouvert : sauf indication contraire, l’ordre qu’un investisseur transmet à un courtier n’est valable que pour la journée. Toutefois, l’investisseur a la possibilité de donner un ordre qui demeure valable pour une période de temps déterminée (exemple : 1 mois) ou jusqu’au moment où son annulation est exprimée par l’investisseur.

4) Ordre d’achat « tout ou rien » : il donne au courtier l’instruction d’acheter une quantité précise de titres à un prix donné. Exemple : un investisseur qui demande à son courtier de lui acheter 500 actions IAM au prix unitaire de 150dhs et que ce dernier ne peut en obtenir que 425 au prix spécifié, la transaction n’aura pas lieu. Un ordre tout ou rien évite à l’investisseur de se retrouver avec un lot irrégulier d’actions.

5) Ordre de vente « stop » : il permet à l’investisseur de sauvegarder ses profits ou encore de limiter ses pertes, si par exemple un investisseur a payé un titre à 100dhs et que ce dernier vaut actuellement 320dhs, il peut donner l’ordre à son courtier de stoper le prix minimal du marché à 260dhs. Dès que le cours du titre atteindra 260dhs le courtier arrête la transaction sur la valeur.

6) Ordre conditionnel : un ordre conditionnel ne sera exécuté que si au préalable une autre transaction a eu lieu. Ainsi, un investisseur désirant ses actions IAM dans le but de financer des actions Brasserie du Maroc peut signifier à son courtier que l’achat de ces dernières est conditionnel à la vente des actions IAM.

Section 4 : Les achats sur marge et les ventes à découvert

I - Les achats sur marge

Un achat sur marge consiste pour un investisseur à acheter des titres en empruntant à son courtier une partie des fonds nécessaires : les titres acquis servent à garantir le prêt octroyés. Pour ce service, la firme de courtage prélève à l’investisseur un taux d’intérêt pouvant excéder de 1% à 2% le taux préférentiel des banques. C’est-à-dire le taux auquel les banques prêtent à leurs meilleurs clients.

La marge minimale requise (c-à-d le montant que doit fournir l’investisseur pour coiuvrir une éventuelle perte dûe à la baisse du cours du titre) est établie par les bourses lorsque le marché est réglementé comme on peut le constater à la lecture du tableau suivant, elle est en fonction du prix du marché de l’actions. Certains courtiers refusent de prêter de l’argent à leurs clients pour acheter des titres dont la valeur marchande est inférieure à un certain montant : de plus ils peuvent exiger une marge supérieure à celle fixée par la bourse où se négocie le titre en question.

Marge requise sur la place financière de Toronto

Valeur boursière (en CAD)

Marge requise

Prix >= 100

50%

98 <= Prix <= 99

60%

95 <= Prix <= 97

80%

Prix < 95

100%

*CAD : Dollar Canadien

Du point de vue de l’investisseur, le principal avantage associé à un achat sur marge est d’amplifier ses gains si le cours u titre acheté se met à augmenter sur le marché. Toutefois, si la valeur marchande du titre acheté se met à baisser, l’investisseur ayant effectué un achat sur marge subira des pertes plus importantes que s’il avait financé la totalité de la transaction sur fonds propres. De plus notons que dans ce dernier cas, l’investisseur recevra de la part de son courtier un appel de marge qui indique qu’il doit accroître sa mise de fonds personnels à défaut de quoi le courtier se verra dans l’obligation de vendre une partie ou la totalité des titres données en garantie et ce de façon à rétablir la marge au niveau minimal requis.

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