Entrepreneuriat en tunisie
Dissertation : Entrepreneuriat en tunisie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Zouheirkov • 12 Septembre 2015 • Dissertation • 506 Mots (3 Pages) • 563 Vues
Compte tenu de la nature spécifique de l’entreprise familiale et de son
comportement stratégique conservateur en raison de la structure de la propriété du capital
légué par les fondateurs, on a jugé intéressant de se focaliser sur ce type d’entreprise dans une
économie tunisienne ouverte. Le champ de recherche traitant du développement stratégique
des entreprises familiales tunisiennes, jusqu’à très récemment vierge en Tunisie, mérite d’être
exploré. Dans le cadre de cette recherche on tente de soulever certaines questions essentielles.
Quelles sont les raisons qui fondent les choix des dirigeants d’entreprises familiales en
matière de voies de développement stratégique ? Sont-ils le fruit d’une logique d’action
entrepreneuriale ? Ou sont-ils la conséquence d’un contexte familial ? Et/ ou sont-ils le
produit des nouvelles conditions de marché et de l’environnement concurrentiel de
l’entreprise ? Ainsi, l’objectif est de montrer pourquoi le dirigeant- propriétaire d’une
entreprise familiale tunisienne adopte certaines voies de développement et ne préfère pas
d’autres ?
L’entrepreneuriat n’est pas seulement un phénomène économique. Il est aussi une question
socio- culturelle, c’est- à- dire une question de disposition d’esprit, de culture, de valeurs,
d’éducation, de structures sociales, d’attitudes et de comportements. Dans cette recherche
nous avons pensé qu’il est intéressant de traiter la question de l’entrepreneuriat dans un milieu
familial, connu par ses particularités en matière de prise de décisions et de choix stratégiques
conditionnés par la confusion entre les intérêts de la famille et les intérêts de l’entreprise. En
effet, les intérêts de l’entreprise ne convergent pas toujours avec ceux des actionnaires qui ne
travaillent pas en son sein. Ces derniers, connaissent mal ou peu la situation de l’entreprise,
remettent en cause le bien fondé de certaines décisions ou n’acceptent plus la politique de
non- distribution des dividendes. Ces remises en cause peuvent nuire à l’équilibre de la
société, comme l’explique Rotschild (1994) : « les affaires familiales, et en particulier la
nôtre, sont plus conservatrices et plus stables dans la mesure où elles hésitent à prendre du
risque. D’ailleurs, le succès en soi est un risque dans la mesure où la partie de la famille qui
ne travaille pas veut souvent s’approprier les résultats de ce succès
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