SES, sociologie terminale les PCS
Fiche : SES, sociologie terminale les PCS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zonzondubled • 24 Novembre 2021 • Fiche • 1 077 Mots (5 Pages) • 740 Vues
1 Un espace social hiérarchisé qui se transforme
- Un espace hiérarchisé et structuré par de multiples facteurs
- Facteurs socioéconomiques
- Les PCS :
Le but des PCS est ainsi de parvenir à résumer en un jeu réduit de catégories les principaux clivages sociaux résultants de trois critères :
- Le statut (indépendant/salarié, privé/public),
- La hiérarchie au sein du salariat
- Le secteur d’activité.
Des groupes d’individus ayant des caractéristiques comparables (du point de vue des conditions de travail et de formation) ont les chances de développer des pratiques sociales communes (loisirs, consommation, etc.) 🡪 elles sont le produit des conditions sociales dans lesquelles ils vivent.
Cette représentation permet ainsi de distinguer des groupes hiérarchisés au sein du salariat qui vont différer selon leurs revenus, leur niveau de diplôme mais aussi leur exposition au chômage, leurs conditions d’emploi plus ou moins précaires, leur patrimoine…. Les groupes socioprofessionnels vont différer dans leurs pratiques et comportements parce qu’ils condensent plusieurs variables.
Ex : Cadres : PCS 3 / Ouvriers : PCS 6
- Le revenu
Il y a différence de revenus entre les PCS donc il y a hiérarchisation dans la structure sociétale.
- Le diplôme
Le diplôme va créer des inégalités d’emplois et donc de revenus qui en découlent. Certains métiers requièrent obligatoirement un certain niveau de diplôme.
Ex : Cadre + diplômés que les ouvriers.
- Les autres facteurs
- Le lieu de résidence
Il existe une ségrégation spatiale :
20 % des très hauts revenus habitent à Paris et 10 % dans les Hauts-de-Seine. Cette concentration s’explique notamment par le poids économique de l’Ile-de-France : première région économique française, et par la surreprésentation des CPIS.
Il existe une géographie de la pauvreté avec les quartiers de la politique de la ville qui concentrent un certain nombre de difficultés ; par construction, ces quartiers concentrent une part importante de la pauvreté monétaire des zones urbaines. Ainsi, en France métropolitaine, 42 % de leurs habitants ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté. Mais les différentes formes de précarité auxquelles sont exposés ces habitants vont bien au-delà de la pauvreté monétaire : chômage et précarité de l’emploi, , moindre réussite scolaire…
Les quartiers deviennent inégaux avec un fort communautarisme. Tout le monde n’a pas accès au même espace géographique 🡪 phénomène d’exclusion géographique (plus les personnes à haut revenus viennent s’installer, plus les prix augmentent)
- Le sexe
Femmes et hommes ne suivent pas les mêmes formations, n’occupent pas les mêmes emplois, n’ont ni les mêmes rétributions salariales ni les mêmes conditions d’emploi. Alors que les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans l’enseignement supérieur, la mixité des formations de l’enseignement supérieur reste très variable : moins de femmes ingénieures et ouvrières + de femmes dans la santé ou dans les lettres.
Le sexe va être déterminant dans l’accès à un certain mode et niveau de vie. Le sexe peut donc structurer la société car il y a de nombreuses inégalités entre les hommes et les femmes.
- La composition du ménage
Les disparités socioéconomiques sont grandes selon la structure familiale des ménages. Ce sont surtout les familles monoparentales qui sont les moins favorisées et parviennent difficilement à mener de front prise en charge des enfants et vie professionnelle.
Les « familles » composées d’un seul adulte représentent près d’un quart de la population pauvre. Cette situation s’explique d’abord par le fait que ces familles n’ont comme ressources que les revenus d’une seule personne, le plus souvent suite à une séparation. Ce n’est pas la seule raison. Dans près de neuf cas sur dix, cette personne est une femme. Et ces femmes sont en moyenne bien plus souvent au chômage ou en emploi précaire que les hommes.
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