La 1ère Guerre Mondiale
Dissertation : La 1ère Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Brygour • 30 Mai 2017 • Dissertation • 2 602 Mots (11 Pages) • 826 Vues
INTRODUCTION/
Le 20e siècle a été un siècle de grand désespoir pour la plupart des pays du monde, et notamment ceux d'Europe. Le précurseur de tout ces désastres fut la désormais nommée Première Guerre Mondiale, d'une durée d'environ 4 ans (de 1914 à 1918). Celle-ci est caractérisée de guerre totale, ce qui signifie que cette guerre a mobilisé toute les ressources de l’État, comprenant la population, l'économie, la politique et la justice. Ce fut également une grande expérience combattante, qui signifie une diversité de combats inédite. Cette guerre, qui s'est étendue à l'ensemble du monde, a débuté le 29 Juin 1914 avec l'attentat de Sarajevo alors qu'un contexte de sérénité s'était installé. Elle s'est terminé par l’armistice du 11 Novembre 1918 et a installé un contexte de désespoir et de tristesse. Nous allons donc nous demander pourquoi cette guerre restera-t-elle marquée dans les esprits de chaque génération ? Pour cela, nous allons premièrement voir que cette guerre est d'un type nouveau, tant par sa dimension mondiale que par son extrême violence. Deuxièmement, on constatera que c'est une guerre totale ayant mobilisé toutes les forces de chacun. Dernièrement, on verra que la fin de cette guerre fut douloureuse et a bouleversé les sociétés.
I/ 1914-1915 : UNE GUERRE DE TYPE NOUVEAU PAR SA DIMENSION MONDIALE ET SA VIOLENCE AU COMBAT
A/ D'une guerre balkanique à une guerre mondiale : l'engrenage des alliances entre États en 1914
Pour étudier cette guerre, commençons par le commencement et étudions les origines de cette guerre. Nous la connaissons sous le nom de guerre mondiale, mais elle n'était au début qu'un affrontement entre certains pays d'Europe Centrale. Ces conflits d'influence mineure à l'échelle mondiale ont progressivement évolués jusqu'au milieu du 1914. En effet, le 28 Juin, un attentat a été perpétré en Serbie, précisément à la ville de Sarajevo. C'est lors de cet attentat que l'archiduc d'Autriche-Hongrie François Ferdinand a été assassiné par un Serbe d'identité toujours inconnue. Ceci a été l'élément déclencheur qui a fait de ces "légers" conflits une guerre mondiale.(Doc. 1) En effet, un "effet papillon" est apparu et certains pays en ont profité pour régler leurs conflits existants, comme la dispute de l'Alsace-Lorraine entre la France et l'Allemagne (Doc. 10). Des pays de tout horizons se sont joints à cette guerre. C'est le cas de l'Allemagne qui, dès le 3 Août 1914, a déclaré la guerre à la Russie. Ce fut ensuite l'Italie, la Turquie et les États-Unis qui ont rejoint cette guerre, respectivement le 23 Mars 1915, le 1er Novembre du même mois et le 2 Avril 1917. Ce jeu des alliances a fini par former ce qu'on connaît aujourd'hui sous le nom de l'Entente et des Puissances Centrales (Frise chronologique page 73). Les États-Unis ont d'ailleurs intégrés l'Entente bien plus tard, le 2 Avril 1917.
B/ La «guerre du feu» à l'âge industriel : une violence rapidement surprenante
Cette guerre a également été le théâtre d'une violence inouïe. Ce phénomène s'explique par 2 raisons. D'abord, c'est l'apparition de nouveaux équipements militaires qui ont participé à cette extrême violence. Les tanks ont par exemple été dévastateurs, on voit que ces véhicules, autrefois dénigrés, sont maintenant les éléments les plus terrifiants de cette guerre : ils sont synonymes d'horreur pour tous les soldats (Doc. 6) De plus, avec le développement des avions militaires, ce ne sont plus seulement les soldats qui subissent les attaques des pays ennemis, mais bel et bien les civils eux-mêmes. Ces "innocents" civils civils étaient directement bombardés sans scrupules (Doc. 11). D'ailleurs, des entreprises comme Renault, dans une politique de guerre totale, a complètement changé sa ligne de production pour produire massivement des tanks et autres équipements dévastateurs (Doc. 9) Cette violence surprenante et inouïe a évidemment mené à un bilan terrible et jusqu'alors inédit. Les victimes se comptent en millions, voire même en dizaines de millions. De plus, on observe que le nombres de civils tués est très proche de celui du nombre de soldats tués, démontrant une violence que l'on pourrait qualifier de barbare (Doc. 2).
C/ De la guerre de mouvement à « 'enfer des tranchées» (1915) : «l'expérience combattante»
Cette guerre a également été le témoin d'une diversité de combats inédites. En effet, deux différentes phases réparties sur trois périodes sont intervenues au front de ces batailles. Débutant par une guerre de mouvement (stratégie visant à utiliser des déplacements vifs et rapides pour remporter une bataille), elle enchaîna fin 1914 par une guerre de position (guerre qui stagne en longueur sur un même lieu) à la suite de la victoire de la Marne lors de cette phase de mouvement. La phase de position est d'ailleurs surnommée guerre de tranchées, venant du fait que les soldats tenait leurs positions dans de longues tranchées où ils – en quelque sorte – "résidaient". Cette guerre s'est ensuite terminée à nouveau sur une guerre de mouvement débutée par une offensive du camp allemand. Attardons nous sur la phase la plus longue, laborieuse et traumatisante de cette guerre, à savoir la phase de position. Si cette phase a été si terrible, en plus de par sa durée interminable, c'est l'atmosphère d'inquiétude qui régnait qui y a participé, mais aussi et surtout la sensation d'inconnu constamment présente. En effet, rien n'était discernable à quelques mètres de soi, et ceci instaurait une crainte et une paranoïa hors du commun à tout soldat présent. Alors que les seuls éléments précisément discernables étaient les sons d'explosions ou de tirs, le seul moyen de reconnaître un ennemi était la perception de sa silhouette (Doc. 5). Pour oublier la folie qui devait s’abattre sur les soldats, un seul moyen leur était à disposition : l'alcool, bien que ceci n'était pas complètement efficace étant donné que la guerre restait ancrée dans les esprits de chacun insurmontablement (Doc. 7). Malheureusement, ce n'était pas seulement au front que les soldats étaient concernés par une expérience combattante cruelle. A l'arrière, ce sont les civils qui en ont pâti, et majoritairement
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