L'état d'urgence
Mémoire : L'état d'urgence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ouh.loulou • 11 Mai 2018 • Mémoire • 11 915 Mots (48 Pages) • 611 Vues
PREVOST Louise
Troisième années de Licence Sociologie
Université des Sciences Humaines de Bordeaux
Travail Encadré de Recherche
En quoi l’état d’urgence modifie l’état et ses rapports sociaux ?
Du terrorisme à l’état d’urgence ? d’une violence « anti-état » à une violence d’état ?
Et la légitimité dans tous cas ?
Outre-Manche la France y a égaré son quinze...
Un dimanche en janvier elle a trouvé son onze,
A l’issue d’un déluge de feu, de sang, de haine,
D’innommables mortels à la pauvre dégaine.
Croyants, ignares, barbares, érudits d’un savoirs
ténu, si obtus, qu’ils ne peuvent s’y asseoir,
Et alla mener là, où aucun dieu nommé
N’aurait pu, n’aurait dû, jamais nous emmener.
Dès alors quel trésor, jusque-là abrité,
Devons-nous veiller fort à surtout ébruiter ?
De dessin de parole son nom est liberté.
En novembre la réplique implique toute la nation...
Pourtant point de légions, pas même de religion,
Ces moins que rien ne sont rien moins que quelques-uns.
Poème de Lundev, 12/01/2016, forum LaToupie
K.AFSAHI Référente de recherche
de l’année 2016-2017
Table des matières
Introduction 1
I – Un état d’urgence ? 3
I – 1 – Historiquement 3
L’état d’urgence de 1955 3
L’état d’Urgence de 2005 4
I – 2 – C’est quoi ? 7
Les divers crises dites « majeurs » internes 8
Les divers régimes 8
II – Et Sociologiquement ? 11
II - 1 - Un contrôle Sociale renforcé 11
Un contrôle sociale totale et visé 12
II – 2 - Une violence légitime accru 15
Qu’es que la violence politique ? 15
III – Empiriquement 18
III – 1 - Mes Observations et mes rencontres 20
Observation ? 20
Rencontres ? 21
III – 2 - Mes Entretient 24
Avec Sécuritas 24
Avec la Police Municipale 25
Conclusion 27
Introduction
Aujourd’hui, et après plus de deux années consécutives sous l’état d’urgence, puisque nous sommes en Avril 2017, j’ai enfin trouvé la réelle orientation de ma recherche. Il me fallu faire de nombreuses lectures et rencontres pour éclaircie la réelle orientation de mon sujet de recherche lui même.
En cherchant à clarifier et a expliquer un simple dispositif annoncé et présenté succinctement dans les médias, j’ai alors pu, je crois, observer et rechercher des explications à un réelle changement dans la société ou du moins un changement dans la manière de gérer et d’organiser cette dernière.
De manière empirique grâce au rencontre spontané ou aux entretiens mené au près d’individus constituant plus ou moins l’état d’urgence, de façon plus ou moins directe et de plus ou moins fort. Mais aussi grâce au nombreux articles ou œuvres de journalistes[1]1 pour ou contre, ou de politiciens ou hommes de lois[2]2, nous allons pouvoir mesurer l’étendu de l’état d’urgence sur le plan déploiement du corps policier français et cerné les caractéristiques du dispositifs
Le Syndicat de la magistrature a signé un appel à sortir de l’état d’urgence…
C’est très difficile, après des faits aussi dramatiques, de porter une voix dissonante alors que le gouvernement surfe sur une sorte d’évidence de la réponse. Nos prises de position ont été discréditées dès le début, en laissant penser que nous étions les défenseurs d’une forme d’impuissance, voire qu’en portant le questionnement sur l’état d’urgence nous faisions le jeu des terroristes. Ces attaques montrent à quel point le débat est verrouillé. En tout cas, que le gouvernement veuille nous écouter ou non, nous avons le désir de nous faire entendre, avec de très nombreuses organisations, pour ne pas laisser ce moment de sidération nous conduire dans une fuite en avant sécuritaire.
Camille Polloni, « Il n’y à jamais de retour en arrière », AmnestyInternational, 06/02/2016
Je me suis très vite demandé si le contrôle sociale durant l’état d’urgence étais renforcé et si la visé de ce dispositif est elle uniquement à visé « anti terroriste » .
De ses questionnements de base j’en suis très vite arrivé à la recherche de notions tel que l’état, la violence légitime, le terrorisme, la violence d’états etc.. C’est termes apparaissent très vite lié au dispositif de l’état d’urgence ou plus largement à l’actualité. Mes quelques entretiens, avec des forces de l’ordre ainsi qu’avec des directeurs d’agences de sécurités, bien qu’il soit plus ou moins riche m’ont amené à posé les problématiques suivantes :
« Du terrorisme à l’état d’urgence ? d’une violence « anti-état » à une violence d’état ? Et la légitimité dans tous çà ? ». Par cette problématique centrale nous pourrons plus nous rendre compte de la violence de l’état envers le terrorisme plutôt que celle du terrorisme envers l’état au travers le dispositif de l’état d’urgence, entre autre puis très vite la recherche s’étend vers le premier focus de motivation de l’étude l’état d’urgence. La recherche se situera donc plutôt vers l’observation d’une certaine légitimation de la violence d’état envers un groupe subétatique.
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