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L'Organisation des Nations Unies, 1945

Étude de cas : L'Organisation des Nations Unies, 1945. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2018  •  Étude de cas  •  9 142 Mots (37 Pages)  •  781 Vues

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INTRODUCTION

            L’Organisation des Nations Unies (ONU) est créée en 1945, dans un contexte marqué par les crimes de la Seconde Guerre Mondiale et les violations de la liberté fondamentale. La charte des Nations Unies signée le 26 Juin 1945 fait d’ailleurs de très nombreuses références au Droit de L’Homme. Les Etats signataires affirment, dans le préambule de la charte, leur  foi : « Dans les Droits fondamentaux de L’Homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes. » Cependant ces droits sont bafoués  car  le monde est de plus en plus dominé par une instabilité politique et religieuse qui menace la paix à tous les niveaux. Ainsi, le terrorisme est une menace de plus en plus grande pour la sécurité mondiale notamment pour les droits de l’Homme. Son coût humain  n’a pratiquement épargné aucune région du globe. Cela a des effets réels sur les droits de l’Homme avec des conséquences catastrophiques. Le terrorisme constitue depuis des décennies une préoccupation majeure de la communauté internationale et un défi pour son droit. Par l’adoption progressive des conventions internationales, les Etats se sont longtemps concentrés sur un aspect de la réponse juridique du terrorisme : la répression pénale des auteurs des crimes terroristes selon les techniques classiques du droit pénal international et, en particulier, selon le principe aut dedere, aut judicare. Les fortes contraintes exercées par les efforts concertés de l’antiterrorisme sur  le plan international, allant de pair avec l’impact des progrès des technologies de l’information, vont pousser la menace terroriste à se décentraliser sans cesse davantage

Selon l’article 421-1 du Code Pénal, le terrorisme est un ensemble d’infractions qualifiées ainsi, lorsqu’elles sont en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation et la terreur. Ainsi Jacques Baud affirme dans et L’Encyclopédie des Terrorismes et des Violences Politiques, que le terrorisme n’est pas une fatalité, ni une doctrine ; c’est une méthode. Les Droits de l’Homme est un ensemble de normes admises universellement  pour garantir les droits et les libertés fondamentales à tous les individus. Dans cette même optique, Gérard Fellous affirme : « Les droits de l’Homme constituent, sans conteste, la meilleure des réponses possibles à la dérèglementation  généralisée que nous vivons.» dans son œuvre Les Droits de l’Homme, une Universalité menacée.

             Le terrorisme est un phénomène pluriséculaire et donc un sujet très vaste. Il nous conviendra d’axer notre réflexion sur la monté en puissance de cette pratique en ce XXI siècle

Quels sont les caractéristiques du terrorisme ? Comment se manifeste-t-il ?  Quels sont les moyens mis en œuvre pour protéger les Droits de l’Homme (Organisation des Nations Unies) face à ce phénomène ? La lutte contre le terrorisme n’est-elle pas un paradoxe à la défense des libertés fondamentales ?  Le terrorisme va-t-il s’amplifier ?  Le sujet soumis à notre réflexion  nous permettra de mieux cerner les rapports entre terrorisme et Droit de l’Homme notamment les causes de la violation accrue de ces derniers en ce XXI siècle.

Dès lors, nous allons dans un premier temps mettre en exergue les caractéristiques et les causes du terrorisme dans le monde actuel puis dans un second temps montrer les liens étroits qui existent entre ce phénomène et les Droits de l’Homme.

        

   Chapitre 1 : Appréhension du sujet

   Section1 : Contexte de l’étude

            Les Droits de l’Homme sont « la reconnaissance de la dignité inaliénable de la personne humaine » Sans discrimination, sans inégalité, sans distinction quelle qu’elle soit, la dignité de l’Être Humain est universelle, égalitaire et inaliénable. En 1948, l’Assemblée Générale des Nations Unies adopte la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, qui représente « l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin de maintenir la paix et la sécurité dans le monde. En effet, la sécurité est un droit fondamental de l’homme mais le terrorisme viole cette dernière. C’est une réalité  ancienne, une forme de violence qui a toujours existé et qui au fil des années a subi une profonde mutation.

           Notre thème s’inscrit dans le cadre d’une période où les tensions s’accentuent. En effet, en ce 21e siècle, les relations entre religion, violence et paix sont conflictuelles et le coût humain du terrorisme n’a pratiquement épargné aucune région du globe. Pour des fins notamment politiques, ethniques le terrorisme use d’actes criminels pour provoquer la terreur dans le public. Des attaques terroristes islamistes sont perpétrées par les membres de diverses organisations fondamentalistes dans le cadre du jihad qu’elles mènent contre l’occident et ses valeurs; les assaillants ont recours à différentes tactiques notamment des attentats-suicides, attentas à la bombe, tueries à la chaîne, détournement d’avions, enlèvements. Ce qui laisse apparaître que le terrorisme vise la destruction même des droits de l’Homme et s’attaque aux valeurs qui sont au cœur de la charte des nations unies comme le respect à la vie. Aussi le contexte de mondialisation dans lequel nous vivons détermine les tactiques dont usent les terroristes. "Dans le passé, les organisations terroristes misaient sur les soutiens financiers des Etats pour l’entraînement, les armes, le support logistique, les documents de voyage et l’argent nécessaire à leurs opérations. Sur une planète mondialisé, des groupes comme le Hezbollah savent de plus en plus satisfaire ces besoins par eux-mêmes et ils peuvent agir comme un organe étatique.", pense Alexandre Adler dans Le Rapport De La CIA. Toujours dans la même idée il poursuit en disant: "La plupart des attaques terroristes continueront de recourir essentiellement à des armes conventionnelles, en y incorporant de nouvelles techniques, afin de prendre les responsables de l’antiterrorisme à contre-pied. Il est probable que les terroristes se montreront moins originaux dans le choix des technologies et des armes utilisées que dans leur concept opérationnels. En d’autres termes, dans les objectifs, la conception et les dispositions logistiques de leurs attaques."

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