Comment construit-on la paix, peut-on la maintenir ?

Construire la paix [du système d’équilibre des puissances à la sécurité collective]

Comment construit-on la paix, peut-on la maintenir ?

La paix, ou autrement dit l'absence de guerre, est aujourd’hui le but principal dans les relations internationales. Dans l’antiquité son opposé, la guerre, était exaltée parce qu’on l'associait à plusieurs valeurs positives telles comme l'héroïsme, l’amour à la patrie, le sacrifice entre autres… Néanmoins, si la paix est actuellement cet objectif principal internationalement nous pouvons nous demander : quels éléments jouent un rôle dans la construction de la paix, si nous sommes aboutis à cette dernière et finalement est-ce qu’elle est peut être maintenue une fois atteinte ? Pour répondre à cela nous allons étudier premièrement l’arrivée à la paix par les systèmes d’équilibre des puissances ( des traités) en passant dans un premier temps par l’exemple de la Guerre de trente ans, les difficultés de sa résolution et ensuite par les traités de Westphalie qui permettent la fin de cette Guerre. Deuxièmement nous analyserons les exemples de la sécurité collective un moyen plus récent en poursuite de la paix, en passant d’abord par la SDN l’ancienne ONU et dans un deuxième temps par l’exemple de l’ONU “ un chemin pour la paix depuis 1949 ? ”. Et finalement on s’attaquera à une remise en cause des résultats obtenus par ces moyens d’atteindre la paix, ainsi qu’à une réflexion sur la relation actuelle de l’homme avec la paix tout en analysant en premier le bilan des actions de la SDN et de l’ONU et après en citant les principaux problèmes pour le maintien de la paix actuellement et notre distance par rapport à la paix.

La Guerre de Trente Ans est une guerre Européenne se déroulant dans le Saint-Empire romain germanique un état immense (quasiment toute l’Europe centrale) de 1618 à 1648. En résumant, depuis 1618 les princes protestants, comme Frédéric V, sont révoltés contre l'empereur catholique, Ferdinand II ( de la famille des habsbourgs). C’est une guerre qui aura une dimension européenne, et une énorme complexité : L'Espagne va intervenir au côté de l’empereur et la France (qui est catholique, mais s'allie aux protestant à l'extérieur pour affaiblir les habsbourg leurs grands rivals) la Suède et le Danemark interviennent dans le côté des princes protestants. On distingue alors plusieurs conflits dans ce qui à première vue était un seul : tout d’abord un conflit politique, les princes veulent plus de liberté face à l'empereur des Habsbourgs ensuite un conflit religieux entre catholiques et protestants, troisièmement un conflit pour la suprématie en Europe, plusieurs puissances comme la France interviennent avec des intérêts personnels, et finalement un conflit territoriale il s'agit pour les puissances concernés d’obtenir un morceau du Saint-Empire. On observe la profonde complexité de cette guerre pourvu qu’on y retrouve plusieurs cause de son origine, plusieurs concernés avec d’intérêts multiples et plusieures dimensions. les aspects de cette Guerre contribuent aussi à sa complexité rare, la violence par exemple : les armées étaient constitués en grande partie de mercenaires donc ce sont des armées où les soldats veulent absolument un bénéfice financier si ce bénéfice n’est pas fournis par ceux qui demandent les services ce qui est le cas, ce sont les civiles qui payent, ils sont pilliers, violés et tués. Ou le fait par exemple des négociations difficiles car les langues sont plusieurs. La paix arrive tout lentement et difficilement à partir de 1643 c’est évident que la complexité extrême du conflit est le principal facteur de la difficulté pour l’arrivée de la paix.

Cette paix n’est possible qu’avec les Traités Westphaliens, ce nom est dû à la région (Westphalie) où le congrès qui réunit au total 194 états qui vont donner les trois traités qui mettent fin à la Guerre va se réaliser. une réalisation en deux villes différentes tenant en compte les plusieurs désaccords religieux, ces deux villes sont Osnabrück pour le Saint-Empire et les puissances protestantes et Münster pour l’Empire et les autres puissances catholiques. Ces trois traités sont :

La paix de Münster entre l'Empire espagnol et les Provinces-Unies, Le traité de Münster entre l'Empereur du Saint-Empire romain germanique et la France et

Le traité d'Osnabrück entre l'Empereur du Saint-Empire romain germanique et l'Empire suédois. Le traité a pour résultat le fait que les États se reconnaissent mutuellement comme légitimes sur leur territoire propre, ils reconnaissent : une souveraineté extérieure et une intérieure (extérieure car aucune autorité n'est supérieure aux autres et chacun reconnaît l'autre comme souverain sur son territoire, et intérieure car l'autorité est exclusive sur son territoire et aucun État ne peut s'immiscer dans les affaires d'un autre État). Ainsi qu’un équilibre des puissances, les États ont le droit à une alliance maintenant pour éviter la montée d'une superpuissance, aucune puissance ne doit réaliser cette montée. En autres mots ces Traités Westphaliens posent une nouvelle conception de la souveraineté, cette dernière ne changera qu’avec la bipolarisation qui se construit pendant la Guerre Froide, mais reste une norme juridique moderne. Les traités Westphaliens se caractérisent comme on a pu voir comme des systèmes politiques internationaux imposant que les interactions entre états évitent par elles même de manière presque automatique, les tendances à l’hégémonie permettant simultanément un équilibre. On parle donc de systèmes d'équilibre des puissance au fil de l’histoire le premier vrai moyen de rechercher la paix, il reste pourtant vrai que les négociations des traités ont étée difficiles, que les conséquences de ces traités n’ont pas été positives pour tous et que la paix est arrivé de manière lente et très discrète, et n'oublions pas que la bipolarisation de la Guerre Froide a pu rendre inefficace les principes d'interaction entre états appartenant aux traités.

D’un autre côté, ou mieux dit, d’un côté plus récent dans l’histoire, puisqu’on a cité les système d’équilibre des puissances on doit parler alors du moyen plus récent de recherche de la paix, il s’agit de la sécurité collective, qui elle est un système aussi qui veut assurer la paix en mettant en place une solidarité active entre les états qui garantissent de manière réciproque leur indépendance tout en s’appuyant sur des bases durables. On peut étudier

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