Thêatre "Tous des Oiseaux", mise en scène de Eitan et Wahida
Cours : Thêatre "Tous des Oiseaux", mise en scène de Eitan et Wahida. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marua_rzk • 23 Mars 2020 • Cours • 3 418 Mots (14 Pages) • 1 660 Vues
RIZKI Bac Blanc de TL1
Marwa Théâtre
Sujet 1
La romance sur scene est un thème pouvant être traité de bien différentes façons selon les metteurs en scene et selon les pièces, parfois elle peut être le centre même de l’histoire, parfois elle est éclipsée ou à peine citée, et parfois elle est une partie majeur de l’intrigue sans qu’elle en soit forcément l’élément principal, c’est peut être le cas du couple Eitan-Wahida, dans la piece de Mouawad, « Tous des oiseaux ». Notre œuvre, publiée en 2018 et écrite et mise en scene par l’auteur d’Incendie, conte l’histoire d’un couple arabo-juif, Eitan et Wahida, et de la famille du jeune homme, s’opposant à cet union, en Israël, ou Eitan est tombé dans le coma, après avoir percé un secret de famille qui en bouleversa l’équilibre. La question que nous pouvons nous poser est la suivante, comment le couple d’Eitan et Wahida, bien qu’ils soit deux personnages très différents, peut-il être représenté sur scene. Pour nous aider, nous utiliserons un corpus de quatre images pouvant nous donner quelques pistes dramaturgique : Le Baiser, de Gustave Klimt, Le baiser de l’Hotel de ville de Robert Doisneau, le Cheval d’ébène de Marc Chagall, et la Série de Photomaton de Norbert Voilier. Nous répondrons ainsi : dans un premier temps nous étudierons le parcours et la fonction dramaturgique du couple dans la piece. Puis dans une seconde partie nous nous aiderons des documents fournis pour commencer à imaginer une scénographie. Enfin dans un dernier temps, nous formulerons une proposition de mise en scene.
Eitan et Wahida sont le noyau de l’intrique, si ils ne s’était jamais rencontré dans cette bibliothèque de New York, si ils n’était pas tombé amoureux, si ils n’avait pas voulue présenté Wahida au parents d’Eitan, jamais les personnages n’aurait eu le développement qu’ils ont eu, ils ne serait jamais allé en Israël, n’aurait jamais été victime l’explosion sur le pont, n’aurait jamais contacté Leah, personne ne saurait pour la réelle origine de David etc… Ce couple a donc une fonction dramaturgique très importante car il est dans sa propre histoire, l’élément déclencheur de sa propre perte, étant donné que sans toutes ces péripéties, Wahida n’aurait surement pas quitté Eitan dans son monologue de la scene 19, «Pardon mon amour, mais j’avais besoin que tu te réveil pour que je puisse te quitter ». Nos deux amoureux ont donc eu un parcours dramaturgique chargé, bien qu’ils ne soient pas en soi le centre de l’intrigue. Au début de la piece, nous sommes dans le passé, ils sont deux étudiants qui ne se connaissent pas, mais Eitan a la certitude profonde qu’ils sont faits pour être ensemble. Wahida entame un monologue comme si elle parlait a Eitan, et ensuite elle parle au passé, et fait comme un aparté pour raconter la suite de leur histoire jusqu’à l’attentat, et le coma d’Eitan. On apprend donc que pendant deux ans ils ont été très amoureux, et on a un échantillon de leur vie de couple dans la scene 3, pendant laquelle on ressent l’amour fort et taquin entre eux. Par la suite, Eitan va donc vouloir présenter Wahida à ses parents, au bout de deux ans de relation, mais c’est à l’annonce de son nom (« Wahida !? » « elle n’est pas juive, elle ne peut pas te rendre heureux » scene 7), que la dispute commence, et que les ennuis pour la famille se profilent, d’ailleurs c’est grâce à cette scene que Eitan à l’idée de faire des tests ADN, et prouve que son père n’est pas celui qu’il croit être. Ensuite, ils partent donc en Israël chercher des réponses auprès de Leah, la présumée grand-mère d’Eitan. Mais Eitan ment à Wahida et n’a en fait pas passé la semaine comme prévue, chez Leah. Mais entre-temps, Wahida s’est aussi faites touché sans consentement par Eden, une policière qui devait la fouiller après l’attentat. Apres cela, Wahida est au chevet d’Eitan mais quand elle apprend que les parents de ce dernier vont arriver, elle décide de partir, bien que Leah est tenté de la raisonné. Ensuite le médecin explique à la famille que pour se rétablir, Eitan a besoin d’entendre les voix de ses proches, Leah va donc chercher Wahida, surement la voix la plus chère aux yeux du jeune homme. Malheureusement Wahida en revenant est éprouvé par les propos très dur que tiennent envers elle Nora et David, en effet ils lui reprochent d’etre arabe, d’etre ce qu’elle est, meme si elle essaye de tenir tete, ces dialogues rendent sa relation avec Eitan encore plus difficile, et elle part encore une fois, cette fois de l’autre côté du mur de Jérusalem, voir ceux à qui on l’associe, les arabes. C’est ainsi qu’après plusieurs révélation sur la famille, on retrouve le couple, tous les deux bien éveillé, et Wahida commence enfin son discours sur son identité (« Je suis arabe » répété plusieurs fois sc.19), pendant lequel elle se libère, elle sort de sa « chrysalide » de fille occidentalisé, coquette et surtout pendant lequel elle reproche à Eitan, d’être comme il est : « pour toi être le centre a toujours été évident » « tout ce qui t’arrive sera toujours plus important que ce qui m’arrive » (sc.19). Pour une fois c’est Wahida qui fait des reproches, et c’est de cette manière, après une crise identitaire et des remises en question de leur relation, que Wahida quitte Eitan, c’est la fin de notre couple. Maintenant la question que l’on se pose est de savoir comment représenter ce couple sur scene.
Pour nous aider nous avons des documents iconographiques pouvant nous donner quelques pistes intéressantes. Nous avons donc choisis quatre images pouvant nous être utiles
La première est « Le baiser » de Gustav Klimt, datant de 1908. C’est une peinture, ancré dans le mouvement symboliste bien qu’un peu en retard si on regarde la date. Elle représente deux amoureux emmitouflés dans une couverture d’or, du moins elle en a la couleur, qui s’embrasse et se câline sur un parterre fleuri. La couleur doré, qui est aussi présente sur le fond du tableau, donne un sentiment de chaleur à toute l’œuvre, comme si le couple était entouré de chaleur, blottit l’un coutre l’autre. D’ailleurs leur position, les mains autour du corps de l’autre, les yeux fermés, le visage de la femme plutôt serein, renforce cette impression de chaleur amoureuse. Le parterre de fleur est aussi intéressant car il empêche le tableau d’étouffer sous la quasi omniprésence du doré, et permet de le faire respirer, tout en évoquant le printemps symbole de la fertilité, du renouveau... Un détail qui mérite d’être remarqué ce sont les formes sur la couverture : du côté de l’homme, ce sont des occurrences de formes assez carrées, droites et sombres pour la plupart, ce qui peut rappeler Eitan avec son pragmatisme à toute épreuve, sa façon de tout ramener à la sciences, qui lui donne un coté assez dur, et froid, comme dans la scene « 48 chromosomes », si bien que sa famille lui reproche un manque de poésie . Et du côté de la femme, des formes rondes, entrant les unes dans les autres, de tailles différentes un peu désordonnés, et de couleurs roses, violettes ou rouges, ce qui fait donc penser à Wahida, une certaine touche de fantaisie, de couleur, elle est un peu poétique et rêveuse. Ces formes peuvent aussi rappeler les corps de chacun, peut etre plus carrées pour Eitan, et rondes et sensuelles pour Wahida. Cette toile donne donc la piste d’un couple qui prend de la place, qui amène de la chaleur, voire de la fraicheur à la piece, meme de la luminosité. Et un couple au caractéristique différentes mais qui se mélange pout former une belle harmonie, comme on peut le voir au centre de la couverture, les formes et les couleurs se mélangent, et forme une très belle mini toile, un peu abstraite.
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