Place des femmes dans la société saoudienne
Dissertation : Place des femmes dans la société saoudienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nisrineeee • 3 Octobre 2021 • Dissertation • 1 800 Mots (8 Pages) • 379 Vues
INTRODUCTION
Tout d’abord, nous avons choisi le thème des inégalités car c’est un thème qui nous touche personnellement. Les inégalités atteint d’autant plus les femmes dans diverses situations, nous a poussé davantage à prendre celui-ci. L’inégalité étant un thème avec des sujets variés comme notamment les inégalités entre les genres, nous paraissait plus intéressant, d’actualité mais également le plus pertinent selon nous pour notre dossier. Nous nous sommes par la suite orienté plus particulièrement vers l’Arabie Saoudite car c’est un pays où les inégalités entre les hommes et les femmes sont les plus fortes.
Pour l’oral, nous nous sommes penchés sur le cas des femmes qui décident de quitter leur royaume et qui migrent vers d'autres pays au péril de leur vie car comme nous l’avons précisé dans notre écrit, elles ne peuvent pratiquement rien faire sans l’accord de leur tuteur donc encore moins quitter le territoire.
Par la suite, la recherche de la problématique n’a pas été sans difficulté car nous l’avons modifié à plusieurs reprises pour cause de désaccord. En rajoutant une période, le sujet a pris un aspect plus concret et nous nous sommes même basés sur une date de départ essentiel dans le travail qui suivait. Après plusieurs essai nous avons abouti à celle-ci : “Comment a évolué la société saoudienne en fonction des nouveaux droits des femmes de 1948 à nos jours ?”.
Dans une première partie, nous verrons l’immigration des femmes avec un exemple concret, puis dans une seconde partie, nous expliquerons les raisons de leur immigration à l’aide de plusieurs points.
L’IMMIGRATION DE CES FEMMES (avec l’exemple de Rahaf Mohammed Al-Qunun)
De plus en plus de femmes quittent le pays à la recherche d’une vie meilleure. Certaines saoudiennes aboutissent à des mariages arrangés avec des hommes vivant à l’extérieur du territoire à l’aide de sites matrimoniaux qui sont clandestins. D’autres, profitent de l’aide qu’entreprend l’Etat à propos des études qui leur sont financées pour ne plus rentrer sur le territoire saoudien. Elles sont près d’¼ d’étudiantes sur 150.000 étudiants à quitter le territoire pour un autre pays dont plusieurs d’entre-elles ne reviennent pas et cause donc un problème financier au royaume. Cependant, certaines femmes ne quittent pas le pays en lui-même mais décident tout simplement de s’en aller de leur ville d’origine pour une autre considérée plus ouverte pour les femmes. Djeddah, ville située à l’ouest du pays est estimé pour l’être.
Cette politique jugée beaucoup trop difficile pour ces femmes se confirme notamment par des théologiens musulmans en désaccord avec les autorités du pays, qui estiment que ces derniers tiennent plus aux traditions du pays qu'à l’islam alors que celle-ci est en quelque sorte basé sur cette religion.
Nous avons pris un exemple précis qui s’est produit janvier dernier montrant une jeune femme qui a fui l’Arabie Saoudite puisqu'elle ne supportait plus les conditions de vie qu’elle subissait dans le pays et auprès de sa famille.
En effet, Rahaf Mohammed Al-Qunun est une jeune saoudienne âgé de 18 ans qui a attiré l’oeil du monde entier après avoir fui sa famille en Thaïlande où elle a été par la suite arrêtée. Elle s’était donc barricadé dans une chambre d'hôtel à l’aéroport où elle postait sur Twitter un nombre important de messages et de vidéos où elle était désespéré dont un en particulier dans lequel elle précisait qu’elle risquait la mort si elle était renvoyée en Arabie Saoudite. Elle avait aussi affirmé à Human Rights Watch (une organisation qui contribue à défendre les droits de l’homme et à faire respecter la Déclaration universelle des droits de l’homme) qu'elle souhaitait renoncer à sa religion plus précisément à l'islam, ce qui la mettait sérieusement en danger, d’après l'ONG (Organisation non gouvernementale)
A la suite d’une mobilisation qui s’est effectuée en sa faveur sur les réseaux sociaux, les autorités thaïlandaises avaient renoncé à la renvoyer contre son gré dans son pays d’origine et l’avaient laissée quitter l’aéroport avec des représentants du Haut commissariat aux réfugiés, de l’ONU. Le gouvernement du premier ministre canadien Justin Trudeau lui a ensuite accordé en peu de temps l’asile et à son arrivée à l'aéroport de Toronto, au Canada, le samedi 12 janvier, celle-ci a été accueillie par la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland et de nombreux journalistes présents qui l’attendaient.
Par la suite, le lundi 14 janvier, celle-ci avait expliqué que si elle a décidé de fuir son pays c’est bien parce-que les femmes sont traitées comme des esclaves mais elle a également affirmé avoir fui principalement les abus psychologiques et physiques de la part de sa mère et de son frère. Rahaf Mohammed Al-Qunun a également confié avoir été enfermée par ses parents pendant 6 mois pour avoir coupé ses cheveux. C'est donc bien pour toutes ces raisons que cette jeune femme a décidé de fuir son pays pour vivre comme n'importe quelle autre femme au Canada qu'elle a bien précisé et en réalisant des projets concrets qui n'était inimaginable en Arabie Saoudite. Elle a également précisé que dès à présent elle veut être indépendante, voyager, prendre ses propres décisions concernant son éducation, sa carrière et se marier un jour, et avec qui elle le souhaite bien évidemment, et avant tout apprendre l’anglais.
LES RAISONS DE CETTE IMMIGRATION :
Les femmes saoudiennes subissent de nombreuses restrictions dans la vie de tous les jours comme nous l’avons affirmé dans notre dossier écrit, ce qui les empêchent donc de s’épanouir personnellement. De plus, certaines d’entre elles subissent des abus et des violences domestiques à cause du système de tutelle masculine qui reste la restriction la plus difficile à supporter. En effet, la femme saoudienne se voit contrôler sa vie par un homme durant toute sa vie. Celui-ci appelé tuteur est généralement son père, son mari ou même dans certains cas son fils. Il a le pouvoir de prendre diverses décisions importantes en son nom comme nous l'avons précisé dans le dossier. Cette immigration peut également s’expliquer par sept autres raisons.
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