La place de la femme dans la société
Thèse : La place de la femme dans la société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar guigue-1919 • 26 Novembre 2022 • Thèse • 1 395 Mots (6 Pages) • 305 Vues
La place de la femme dans la société au XIX et XX siècle.
La place de la femme dans la société au XIX et XX siècle, selon les thématiques suivantes :
⮚Education
⮚Santé
⮚Politique
Le dossier se présente en 3 parties avec comme fil conducteur la condition féminine.
A travers ces trois thèmes, nous allons comprendre le combat des femmes pour l’amélioration de leurs droits et de leur rôle dans la société.
[pic 1]
Education :
Les institutrices au 19 ème siècle : Témoin et militante de la condition féminine.
A partir des années 1870, la France connait de nombreuses réformes et lois pour l’éducation, particulièrement, des filles. On voit là le début du féminisme et du militantisme, notamment chez les institutrices
Cette période voit l’installation des écoles laïques, Les lois Pelet et Guisot incitent chaque commune à avoir une école primaire pour fille.
S’en suit alors un certain nombre de lois et de réformes visant la scolarisation des filles en France.
En 1867 Victor Duruy nommé ministre de l’instruction publique organise un programme d’enseignement primaire féminin national, l’éducation des filles devient un objectif principal de la 3ème république.
Dés lors que l’on pense à l’éducation des filles il a été créé de part et d’autre en France des écoles normales de fille pour former les institutrices.
L’enseignement secondaire à cette époque là n’est accessible qu’à la bourgeoisie.
Pour les garçons il y’a de nombreux établissement public ou privé qui préparent à passer l’examen du Baccalauréat. Les filles ne sont pas égales aux garçons car n’ayant pas accès au bac un simple diplôme met fin à leurs études.
Jules Ferry réclame l’égalité d’éducation pour les 2 sexes dans un contexte ou la femme n’est pas considérée égale à l’homme. L’enseignement général dispensé à l’école publique permet à l’ensemble des jeunes filles de retarder l’entrée dans la vie active.
Au 19 ème siècle les femmes sont vouées a devenir de bonne épouses et de bonnes mères, la femme est exclue de l’éducation et son statut et centré sur la maternité
Les revendications portées tout au long de cette période permettent l’égalité des droits à l’éducation pour les deux sexes. Les premières féministes revendiquent le droit à l’éducation et le droit à l’enseignement.
Il faut attendre la fin du 19 ème siècle pour voir les établissements laïque formées les institutrices. Les féministes poursuivent leur revendication en défendant le droit de vote, et l’égalité de salaire à travail égal.
En 1900 la France compte 50 000 institutrices ces femmes éduquées jouent un rôle décisif dans la diffusion du féminisme car désormais salariées elles sont capables de se forgées leur propre identités.
Santé :
L’histoire du soin est elle une histoire des femmes ?
Au 19 ème siècle les femmes dans la médecine.
La contribution des femmes dans la médecine a été très limitée du fait de leur exclusion des enseignements scientifiques.
Au cour du 19 ème siècle, l’enseignement secondaire féminin a été crée mais il reste compliqué pour ces femmes de se présenter à l’université et de travailler dans un hôpital.
Alors qu’à travers le monde on reconnait la notoriété de certaines femmes :
Florence Nightingale (première infirmière anglaise), elle a ouvert la première école d’infirmières à Londres pour femmes.
Marie Heim-Vôgtlin (première femme médecin suisse), elle a étudié dans la première faculté de médecine en Europe ouverte aux femmes.
Les femmes sont confrontées à de nombreux refus d’inscriptions et à des refus de carrière hospitalière.
Malgré tout, ces femmes de caractère, féministes, courageuses se sont battues pour prouver l’égalité hommes femmes dans la médecine. Elles ont démontré que leur place auprès des malades étaient essentielles et parfois qu’elles avaient plus de bon sens que les hommes.
En France en 1868 les femmes sont autorisées à étudier la médecine.
A cet époque là une femme mariée était jugée irresponsable juridiquement par le droit français. Pour quelle puisse s’inscrire a l’université il lui fallait le consentement de son mari.
D’autre femmes ont du obtenir le soutien de personnalité politique comme Victor Duruy le ministre de l’instruction publique.
Ces femmes militantes féministes se sont mobilisées pour convaincre les états d’ouvrir les lycées et écoles de médecine aux femmes. Parmi les étudiantes de l’époque Madeleine Bres fut la première française à obtenir le diplôme de médecin en 1875, elle est née à Bouillargues dans le Gard.
...