Mobilité urbaine à lagos
Étude de cas : Mobilité urbaine à lagos. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tchaim • 3 Août 2017 • Étude de cas • 1 112 Mots (5 Pages) • 1 890 Vues
Réalisé par : Chaima Talha [pic 1][pic 2]
Introduction :
La mobilité urbaine est un défi d’envergure auquel sont confronté les villes des pays en voie de développement. Cette notion désigne le déplacement dans le milieu urbain ce qui n’est pas très évident lorsqu’il s’agit d’une ville tentaculaire et surpeuplée comme Lagos, la capitale économique du Nigeria et sa plus grande ville avec plus de 15 millions d’habitants et un taux de croissance naturelle qui dépassent 6 % face à des infrastructures qui n’accompagne point cette hausse de population. Les facteurs précités font que les problèmes de circulation et de congestionnement persistent ce qui entrave le déploiement économique, repousse les investisseurs et limite la productivité de la ville. Le document soumis à notre analyse met en exergue les difficultés qui freine la satisfaction des besoins de mobilité de la population et des marchandises et des solutions qui les modèrent selon les autorités nigériennes qu’on essayera d’entailler et de développer.
- Diagnostique :
- Problèmes urbanistiques et démographiques :
Forte croissance démographique et extension urbaine anarchique : Lagos connait une impressionnante augmentation de la population chaque année suite à la croissance naturelle, à l’exode rurale et à la migration de la population venu de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale ce qui explique La densité de certains quartiers qui dépasse de loin 150 000 habitants/Km2 et l’étalement incontrôlé de la ville qui s’étend sur 115 kilomètres d’est en ouest et 55 kilomètres du nord au sud. En conséquence la plupart de ses habitants se concentre dans des quartiers périphériques marécageux (slums) exposés aux inondations et non propice à la construction d’habitat, d’infrastructures (routes, équipements) et des rues remplis par des déchets pour permettre la circulation à pied. De plus pour profiter des équipements de santé, d’enseignement il faut se déplacer jusqu’au centre ce qui favorise les bouchons.[pic 3][pic 4][pic 5][pic 6]
- Problèmes institutionnels :
Plusieurs intervenants gèrent les problèmes de mobilités urbaine au niveau nationale et absence d'institutions locales chargées du transport : le ministère du transport se charge d’élaborer des politiques et des stratégies au niveau national et le ministère des travaux publics se charge de la construction des voiries avec un personnel mal qualifier peu expérimentés et mal payer. Ce qui fait que L'élaboration et la gestion des politiques est loin des problèmes locaux.[pic 7]
Des actions sectorielles qui ne prennent pas en considération les interventions des autres parties : ce qui se traduit par un manque de coopération et de partage d’informations à cause d’une concurrence insensée engendré par chevauchement des responsabilités.
- Problèmes de gouvernance :
Une gestion désastreuse qui ne tient pas compte des besoins de la population et qui se caractérise par un déficit au niveau de l’efficacité et d’efficience : Puisque cette gestion est hasardeuse sans planification ni anticipation ni stratégies applicables dans des délais fixes en conséquence :
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Opacité des marchés public et manque de transparence face à la corruption : la réalisation des projets est affectée à des sociétés sans appels d’offres dans les coulisses sans contrôle ce qui favorise la corruption.
- Problème réglementaire :
Inexistence d’une loi qui réglemente explicitement la mobilité urbaine ni d’un document opposable qui planifie le déplacement au sein de la ville
- Problème budgétaire :
Sous-investissement et sous entretien liée à l’absence d’un fond budgétaire dédié spécialement financement du transport public et à l’organisation de la mobilité urbaine.
- Problème qui référent au changement des mode de déplacement de la population qui passe de la marche à pied au déplacement motorisé :
Selon les statistiques en 2008 les habitants de Lagos faisaient 17,5 millions de déplacements en moyenne par jour de semaine, dont 7,6 millions (42 %) en bus, 7 millions (40 %) à pied, 2 millions (11 %) en voiture et 1 million (5 %) en mototaxi : ce qui accentue la congestion et les go slows et cause des accidents mortels.
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