Classification des différents types d’affrontements.

 David Lepoutre est un Maître de conférences en sociologie à l'université d'Amiens et auteur de nombreux ouvrages. En 1990 il a été  nommé  professeur d'histoire géographie dans un collège de la Courneuve. Interloqué par les  relations violentes des jeunes, aussi bien verbales que physique, il décide d'en faire son sujet de recherche.

Afin de mener son étude ethnographique auprès d’élèves âgés entre 10 et 16 ans, David Lepoutre, décide de s'installer  en Février 1992 dans un studio, situé dans la cité voisine de la cité des 4000 à La Courneuve. Pour compléter cette « observation participante », l’auteur s’inscrit dans un club de judo.

 Sa mèthode consiste à  ne pas s'appuyer sur les différentes études réalisées sur le sujet, mais aussi de faire abstraction de ses croyances et de ses opinions.

Dans cet ouvrage l’auteur nous fait part de ses observations ainsi que de ses entretiens formelles et informelles auprès des jeunes, et plus particulièrement des échanges qu‘il a eu avec un informateur nommé Samir.

Mon travail va ce decomposer en trois parties, la première va consister à classifier les différents  types, lieux et formes d’affrontements observer par l’auteur. Puis  en deuxième partie  les origines et les répercutions de ses actes violents sur les jeunes  auteurs et les victimes. La troisième partie sera la conclusion, elle fera le lien avec ma question de travail.

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Classification des différents types d’affrontements.

D’après l’observation de l’auteur, il existe différent types d’affrontements,

La première catégorie cité par l’auteur sont les « rixes » qui oppose le plus souvent les garçons, elles sont,spontanées, brefs et brutales. Les causes sont dû à des  petites querelles entre deux protagonistes, lorsque pour des raisons quelconques  la bagarre ne peut avoir lieu ou est arrétée les adolescents fixe alors un lieu et une heure de rendez vous pour reprendre les hostilités. Le combat devient  moins désordonné dure plus longtemps, la présence du public fais ici parti des rituels propre aux bagarres. Le combat s’arête lorsque quelqu’un est nommé vainqueurs ou par la séparation des combattants par des pairs..

La deuxième catégorie d’affrontement trouve sont  origine dans des rivalités  entre différents quartiers ou différentes cités. Ces « duels »,peuvent parfois ce transformer en bagarre géneralisée.

Lors de ces combats, il n’y a aucune  limite de régles tous les coups sont permis , ce qui s’apparente aux bagarres de chiffonniers, d’ou le terme ce « chiffonner » que l’on retrouve dans le « lexique agonistique des adolescents ». Cependant dans les combats a proprement dit la forme est souvent culturelle, les adolescent mettent  en application des techniques acquises lors de la pratique de sport de combat tel que la boxe thai ou autres.

Les lieux de bagarre.

Les lieux de bagarre  ne sont pas insignifiant, ils doivent se situer à l’abri des regards et peu fréquentés par les forces de l’ordre comme par exemple les rues désertes, les parkings de supermarchés situés en sous sol, les cours intérieur, les espaces publics des grands ensemble etc. Il arrive aussi que certaines de ces bagarres ce déroule aux frontières de deux villes pour conforter la mainmise sur un territoire.

Ces lieux doivent aussi permettre la présence des pairs ce qui donne un sens véritable à la bagarre.

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