Journal Anthropologie

1. À l’aide du vocabulaire pertinent, expliquez ce qu’aurait dû faire Boubakar Sangaré s’il avait effectué sa recherche sur le hockey dans une perspective anthropologique. Votre réponse doit présenter des liens avec la méthodologie et les dimensions éthiques de la recherche en ethnologie. Évidemment, vous devez faire des liens précis avec des passages du texte

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Pour effectuer une recherche sur le hockey dans une perspective anthropologique, Boubakar Sangaré aurait dû premièrement utilisé la méthodologie de la recherche en ethnologie et deuxièmement, les dimensions éthiques de la recherche en ethnologie^[1]. Pour ce faire, il aurait fallu qu’il se documente sur la culture du Québec comme par exemple sur nos habitudes de vie, nos coutumes, nos conditions de vie, le climat, etc. Il aurait donc pu comprendre pourquoi les gens aime un sport qui se joue sur de la glace et pourquoi ils aiment autant ce sport. Ensuite, Il faudrait qu’il aille vécu environ 1 an dans la communauté qu’il étudie. Ce faisant, il aurait été en mesure de mieux comprendre la société que nous sommes et de mieux s’intégrer au publique présent lors de la partie de hockey. Par la suite, il aurait fallu qu’il apprendre notre langue et qu’il aille fait de l’observation participante. En faisant de l’observation participante, il aurait participé à la vie quotidienne des québécois alors il aurait été plus familier avec le comportement des gens par rapport au hockey et de la tradition que cela représente. Ensuite, il faudrait qu’il fasse des entrevues avec des gens de notre communauté pour en savoir plus sur nous et qu’il se confectionne un journal de terrain pour pouvoir mieux analyser chaque détail de notre société. De cette façon, il aurait été au courant de notre système politique et du pourquoi nous payons autant de taxe. Il aurait ensuite été bien qu’il engage un informateur, qui aurait servit de traducteur culturel, et qui l’aurait aidé à mieux interpréter ce qu’il observe au courant de son étude. Il aurait finalement pu retourner chez lui pour analyser son étude et la publier. Pour ce qui est des dimensions éthiques de sa recherche, il aurait tout d’abord fallu qu’il respecte notre culture, qui est très différente de la sienne, et qu’il suspendre son jugement en faisant preuve de relativisme culturelle. Il aurait donc pu décrire le hockey par rapport à notre culture et non par rapport à la sienne. Il faudrait aussi qu’il demande la permission d’étudier notre société et qu’il ne tente pas de transformer notre culture comme il a essayé de le faire en nous conseillant d’arrêter le hockey et d’aider les pauvres à la place. En conclusion, il aurait finalement pu retourner ses résultats dans la communauté comme il l’a fait mais en meilleure qualité et non basé particulièrement sur l’ethnocentrie.

1. À l’aide d’au moins un exemple précis, expliquez pourquoi, dans le cadre de son reportage, il aurait été bénéfique que Boubakar Sangaré fasse preuve de relativisme culturel.

Il aurait été bénéfique que Boubakar Sangaré fasse preuve de relativisme culturel car il ne prend pas en compte notre culture à nous. Il décrit ce qu’est le hockey par rapport à sa culture au lieu de se mettre dans la peau d’un québécois.  Faire preuve de relativisme culturel c’est comprendre que les réalités étrangères ont une fonction et une logique qui est propre à une société. Il fait exactement le contraire en critiquant le hockey et en le qualifiant de ‘’ sport inodore et sans saveur ’’^[2].  Il aurait été pertinent qu’il fasse preuve d’esprit critique envers ses propres traits culturels au lieu de critiquer le hockey juste parce qu’il trouve ce sport bizarre et contre ses valeurs. Il affirme trouver que le hockey est un sport beaucoup trop coûteux et qu’on devrait aider les pauvres à la place de le pratiquer. Je trouve ses arguments très durs car il ne prend pas en compte que nous vivons dans un pays plutôt riche et que les pauvres font seulement partit d’une faible minorité contrairement à son pays, le Mali. En faisant preuve de relativisme culturel, il aurait réalisé que, au Canada, nos conditions de vie et notre culture favorise grandement la pratique de ce sport. Il aurait probablement pu mieux apprécier l’évènement auquel il a assisté.

1. Même si plusieurs d’entre vous ne l’auront pas remarqué, il ne faut pas lire le texte de Sangaré au premier degré. En effet, par cet exercice de style humoristique, le journaliste tente de nous faire réfléchir… Selon vous, quels messages tente-t-il livrer à son lectorat québécois?

Je crois qu’il essaye de nous faire réaliser que le hockey est un sport beaucoup trop compliqué et coûteux comparativement aux autres sports beaucoup plus accessible à tous comme le soccer. Par le fait même, il nous fait remarquer que les taxes et les coûts de la vie dans notre pays sont beaucoup trop élevés. Il nous qualifie de pays de taxe en récession où c’est à peine si on ne se fait pas taxer pour avoir aimé une femme^[3]. Il veut nous faire comprendre par là que nous vivons dans un pays où les gens s’amusent et se divertisse en allant voir un sport extrêmement coûteux qu’est le hockey, pendant que beaucoup de gens souffre de pauvreté comme c’est le cas dans son pays.

1. Expliquez en quoi les pensionnats indiens témoignent des ravages de l’ethnocentrisme non-tempéré des autorités gouvernementales et religieuses de l’époque. Puis, expliquez pourquoi les pensionnats ont contribué à l’acculturation des peuples autochtones.

Les pensionnats indiens témoignent des ravages de l’ethnocentrisme non-tempéré des autorités gouvernementales et religieuses de l’époque car ils n’ont fait aucune preuve de relativisme culturel. Ils jugeaient les peuples autochtones selon leurs cultures et leurs valeurs à la place de tempérer leur ethnocentrisme pour comprendre ces peuples qui sont bien différent du leur. L’ethnocentrisme est une tendance universelle qu’ont les peuples à employer leurs propres références culturelles pour évaluer le comportement et les croyances des autres cultures^[4]. En plus de ne pas essayer de comprendre les autochtones, ils n’étaient même pas capables de tolérer leur culture! Ils forçaient les pauvres enfants autochtones à aller dans les pensionnats indiens, où ils étaient maltraités, violé et même torturés, dans le seul but de les acculturés^[5]. L’acculturation est la transformation profonde d’une culture de manière forcée^[6]. Autrement dit, c’est le fait d’obligé un peuple à se conforme à une culture qui n’est pas la sienne. Les pensionnats indiens ont grandement contribué à l’acculturation des peuples autochtones car ils forçaient les jeunes enfants autochtones à faire des choses qui était contre leur culture ou qu’ils ne voulaient pas nécessairement faire comme par exemple se couper les cheveux. Ce n’était pourtant pas de leurs fautes s’ils étaient nés d’une famille autochtone… Pour les autorités gouvernementales et religieuses, il y avait une seule culture qui était bonne et c’était la leur. La culture des autochtones était considérés comme inférieur alors ils voulaient l’abolir pour faire place seulement à la culture québécoise. C’est une preuve irréfutable d’ethnocentrisme non-tempéré. En plus de ne pas tempérer leur ethnocentrisme, les autorités gouvernementales et religieuses tentaient d’acculturer les peuples autochtones en envoyant les enfants dans des pensionnats indiens. Voila donc des ravages très important de leur ethnocentrisme non-tempéré. Faire du mal à des gens juste parce qu’ils n’ont pas la même culture que nous, je trouve cela vraiment exagéré et triste. Acculturer un peuple c’est une chose, mais de violer des enfants de ce peuple et de leurs faire subir tout ce qu’ils ont vécus dans les pensionnats indiens dans le seul but de l’acculturation, c’est vraiment désolant et immoral.

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