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Le caoutchouc

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Par   •  1 Mai 2019  •  Étude de cas  •  1 308 Mots (6 Pages)  •  695 Vues

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Le caoutchouc

Petite introduction historique

Au milieu du XVIIIe siècle sont produits les premiers écrits sur cette matière à travers la description de comment les indiens en Guyane recueillent une liqueur laiteuse (le latex) par incision de l’écorce de certains arbres (exemple : l’Hevea barsiliensis) pour l’utilisation de flambeaux, écuelles…

De nos jours on est capable de synthétiser ce caoutchouc. Ainsi il existe des productions de caoutchouc naturel et synthétique.

Ainsi nous retiendrons ici deux filières d’approvisionnement : l’hévéaculture (naturel) et la pétrochimie (synthétique).

Caractéristiques physico-chimiques

Comme tout élastomère, le caoutchouc se doit d’avoir une inertie vis-à-vis de fluides agressifs (huiles, graisses, solvants) et des produits chimiques (acides, bases, sels, etc…), des hautes propriétés mécaniques (rupture, déchirement, abrasion) …

Pour le caoutchouc dit « classique » que l’on rencontre ici comme embout de pieds de chaise on attend une meilleure déformation élastique sous contrainte, une tenue à l’usure, une hydrophobie et des propriétés antivibratoires.

 

Les réserves du caoutchouc et prix sur le marché

Répartition de la consommation mondiale de caoutchouc en 2016

  [pic 1]

Source : IRSG – Base : 27,5 millions de tonnes en 2016. NR = natural rubber (caoutchouc naturel), SR = synthetic rubber (caoutchouc synthétique).

 

Les principaux pays producteurs de caoutchouc naturel en 2016

Pays

%

Thaïlande

36%

Indonésie

26%

Vietnam

8%

Chine

6%

Inde

6%

Malaisie

5%

Côte d’Ivoire

3%

Myanmar

2%

Brésil

1%

Reste du Monde

7%

Total Monde

100%

Source : IRSG - Base : 12,4 millions de tonnes

 

Les principaux producteurs mondiaux de caoutchoucs synthétiques en 2016

 

Pays

%

Chine

19%

UE à 28

17%

USA

16%

Japon

11%

Corée

10%

Russie

10%

Taïwan

5%

Brésil

3%

Thaïlande

2%

Mexique

1%

Reste du Monde

6%

Total Monde

100%

Source : IRSG 2016 – Base : 14,8 millions de tonnes

 Prix sur le marché du caoutchouc naturel de 2006 à 2018

 [pic 2]

 

Pour le prix du marché du caoutchouc synthétique, celui-ci est très lié à l’évolution du marché du pétrole, de plus il existe divers types de caoutchouc voici la tendance pour le plus utilisé de 2006 à 2018

[pic 3]

Les données relatives aux prix des caoutchoucs synthétiques et du noir de carbone sont issues de l’enquête conduite, chaque trimestre, par le SNCP auprès d’un échantillon représentatif de fabricants de pièces techniques en caoutchouc. (SBR = styrène-butadiène)

 

En ce qui concerne les réserves mondiales, le caoutchouc naturel dépend des plantations d’arbres comme l’hévéas (entre 6 à 7 ans d’attente pour la production du latex après plantation).

Le caoutchouc synthétique dépend principalement des réserves pétrolières mondiales sachant que ce n’est pas l’unique domaine nécessitant du pétrole (dépend alors du P, 2P ou 3P) :

 [pic 4]

Phase du cycle de vie théorique après utilisation

Les élastomères (le caoutchouc) utilisés dans le domaine industriel sont dit “vulcanisés”, c’est à dire qu’ils sont soumis à une opération chimique qui rend notamment le matériau moins plastique mais plus élastique et de ce fait compliqué à recycler. Il existe néanmoins 2 voies possibles :

La voie CHIMIQUE (La “dévulcanisation”)

Les déchets vulcanisés sont broyés mécaniquement et ensuite laminés en présence d’agents chimiques qui ont pour tâche de casser les ponts créés par la vulcanisation et de dépolymériser (responsable du caractère élastique (retour à la forme initial après application d’une force) de l’élastomère).

L’incorporation de ce caoutchouc « régénéré » dans une formulation aura pour conséquences :

  • baisse du prix de revient du mélange.
  • maintien de la tenue chimique à condition d’incorporer le « régénéré » ayant le même élastomère de base que celui de la formule.
  • baisse sensibles des propriétés mécaniques.

On retiendra cette solution pour la fabrication de pièces peu techniques.

        

La voie MÉCANIQUE (Le “cryo-broyage”)

Les industries de recyclage fabriquent une « poudrette » par broyage et tamisage. Les plus fines particules obtenues sont de 0,05 mm .

L’incorporation de ce caoutchouc « poudrette » dans une formulation aura pour conséquences :

  • baisse du prix de revient du mélange.
  • maintien de la tenue chimique à condition d’incorporer la poudrette ayant le même élastomère de base que celui de la formule.
  • baisse sensibles des propriétés mécaniques.

On retiendra cette solution pour la fabrication de pièces peu techniques.

Par exemple, les enrobés élastiques de revêtement de route ou de sols d’équipements sportifs sont un débouché pour le recyclage des élastomères caoutchoutés (pneumatiques ..).

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