Environnement desjardins

PLANIFICATION

Par la planification, on suppose la fixation d’objectifs et la mise en place des moyens pour les atteindre [Saives et al., 2017]. Lorsqu’une entreprise est créée, elle rentre automatiquement dans un ou plusieurs marchés; dans le cas de Desjardins : le marché des services financiers et celui des assurances. Lorsqu’elle rentre dans cette zone de jeu, elle doit se conformer à certaines règles écrites et non écrites qui sont déterminées par ce qu’on appelle en management : l’environnement [Saives et al., 2017]. Tout au long de sa vie, l’entreprise doit se conformer et respecter les tendances qui règnent sur son marché pour assurer une pérennité et une prospérité. Au début, et même avant l’inauguration d’une entreprise, il y a un grand travail pris en charge par les futurs gestionnaires pour s’assurer de prendre les bonnes décisions aux bons moments. Ce travail est l’analyse la plus complète possible de l’environnement. Même après presque 120 ans d’existence, les hauts fonctionnaires de Desjardins doivent fréquemment actualiser les informations qu’ils détiennent sur leur environnent évolutif pour être en mesure d’élaborer, de façon analytique et rationnelle, des plans d’affaires [Saives et al., 2017]. Cette idée de stratégie porte le nom de planification stratégique « technocrate » [Saives et al., 2017]. L’environnement peut être scindé en 3 catégories qui sont: l’environnement externe, l’environnement interne et l’environnement concurrentiel [Saives et al., 2017]. Pour notre étude, la partie externe et concurrentielle sera en perspective de l’ensemble de Desjardins tandis que la partie interne sera propre à l’environnement quotidien de notre informateur.

Environnement externe

Dans un premier lieu, l’étude de l’environnement externe aussi connu sous le nom de « macro-environnement » est réalisée grâce à un schéma qui regroupe six conditions extérieures qui sont susceptibles d’agir sur les capacités de l’entreprise [Saives et al., 2017]. En effet, on y retrouve les déterminants extérieurs suivants : politiques, économiques, sociodémographique/culturelle, technologiques, écologiques et législatifs; formant ainsi le PESTEL [Saives et al., 2017]. Chez Desjardins, l’environnement dans lequel il évolue peut-être décrit comme suit :

Politique

. De prime abord, la politique fiscale du gouvernement comme les régimes de pension gouvernementaux et la loi sur l’impôt du fédéral et du provincial, entre autres, guide les formats des services proposés par Desjardins à ces clients « membres ». Étant les mêmes normes à respecter, sans irrégularité, pour toutes les institutions financières qui sont sur le marché des services bancaire au Québec, Desjardins ne se voit pas dépareillé des autres compétiteurs. Il serait souhaitable pour Desjardins de s’assurer que ces gestionnaires valorise un type de management qui valorise l’être humain dans ca complexité. De plus, la politique monétaire, coordonnés par la banque central du Canada, qui elle doit respecter les décision du gouvernement National, est a prendre en considération. Cette politique défini la quantité de monnaie en circulation, ce qui affecte  plusieurs aspects économique de l’environnement.

Économique

Les aspects économiques à prendre en considération sont propres aux pays et aux provinces où l’entreprise effectue la majorité de ces opérations, c’est pourquoi il faut regarder les paramètres canadiens et québécois pour l’analyse de Desjardins. En effet, malgré l’ouverture dans plusieurs pays de Desjardins, seules les tendances économiques du Canada auront un impact considérable sur l’entreprise. Pour celle-ci, il y a quatre points majeurs à regarder, le premier étant le cycle économique. Il représente « les hauts et les bas de l’économie au fil du temps » et est principalement mesuré par le PIB. Au Canada, le PIB est en baisse. En effet, après la dernière récession en 2009 et sachant qu’une récession revient en moyenne aux 10 ans, il est à considérer la prochaine dans un avenir rapproché. Cette théorie est approuvée par le journaliste-économiste Gérald Fillion de Radio-Canada, qui la prévoit en 2020. Par rapport a ce point, Il est souhaitable pour Desjardins d’opter pour une des stratégie de l’entreprises : la création d’un nouveau produit ou la consolidation [Saives et al., 2017]. En effet, il pourra ainsi combler la nouvelle demande de prêt dû à la récession. Le deuxième point à regarder est le taux directeur. Ce taux est immensément important, car c’est lui qui déterminera le coût, par rapport au capital, judicieux des investissements, le taux d’argent à garder en trésorerie et les taux d’intérêt pouvant être proposés aux clients-membres lors de prêt hypothécaire, par exemple. Ce taux directeur vient d’être augmenté pour une troisième fois en moins d’une année. Cela suggère que le marché immobilier, parmi tant d’autres, est présentement en mauvaise posture. Il est donc préférable de ne pas miser sur les prêts hypothécaires comme service. Pour ce point, Desjardins à poser une action en mettant sur la première page de son site web, des conseils pour les clients qui pense s’acheter une maison.  Le troisième point regroupe les paramètres jouant sur la consommation. Le taux de chômage et l’inflation en sont deux majeurs. Autant pour le Canada (5,9%) que pour le Québec (5,4%), les taux de chômage sont à leur plus bas depuis plus de 10 ans. On peut en estimer une hausse d’achats de toutes sortes. Pour Desjardins, les prêts à court terme et le développement des services de transaction courante devront être valorisés. Par contre, l’inflation qui augmente de prêt de 2%  en moyenne par année, devra freiner légèrement la consommation. Le dernier point est le taux de change. Le dollar canadien, qui depuis 2012 ne fait que perdre de la valeur par rapport avec le dollar américain, laisse voir qu’il n’est pas optimal de se concentrer sur les échanges internationaux. Ici, Desjardins utilise une autre stratégie de l’entreprise : la consolidation [Saives et al., 2017].En effet, desjardins maintien ces activités principalement au Canada.  En somme, l’économie n’est pas en faveur de Desjardins.[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4][pic 5][pic 6]

Social

Tout comme les aspects économiques, les aspects sociodémographiques sont propres à l’endroit où se situe l’entreprise. Par contre ici, seuls ceux du Québec seront à prendre en considération, car c’est où la plus grande concentration des activités s’y déroule. Des aspects tels que l’espérance de vie, l’éducation et l’immigration peuvent présenter des facteurs à tenir en compte autant dans la relation avec les clients qu’avec celle des employés. Si l’on commence par l’espérance de vie, on peut déduire avec cette information un âge moyen de retraite. On y trouve la relation dans l’optique où l’âge de retraite est proportionnel à celle de mortalité. Au niveau interne, elle représente le temps que l’entreprise pourra bénéficier d’un employé expert et loyal. Tandis que dans l’externe, elle représente un des piliers de la logistique des services d’épargne retraite, d’assurance et de prêt important. Étant situé dans un pays développé, où l’âge moyen de mortalité est au-dessus des 80 ans, Desjardins y est, donc, favorisé. Dans une deuxième partie, l’éducation joue un rôle dans l’adoption d’une institution bancaire. Un système bancaire qui est mystifié par une majorité des habitants peut nuire au développement de cette dernière industrie. Au Québec, la quasi-totalité des habitants ont un compte bancaire, d’une part, par nécessité et, d’autre part, car ils croient en ce système dû à leur éducation. Pour finir, possédant une des métropoles du Canada, le Québec compte une vaste clientèle issue de différentes ethnicités. La langue maternelle est l’un des éléments qui peuvent jouer sur la stratégie d’approche aux clients, car les personnes issues des minorités linguistiques peuvent préférer se faire servir dans la langue dont elles sont le plus à l’aise. Desjardins est ici obligé de prendre en considération la diversité. Heureusement, celle-ci fait partie de sa liste de valeurs[pic 7]

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