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Pratiques de Gestion du Matériel Agricoles dans la VFS

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Par   •  24 Avril 2018  •  Étude de cas  •  1 533 Mots (7 Pages)  •  850 Vues

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Pratiques de gestion du matériel agricole dans la VFS[1]

Extrait du rapport Analyse et évaluation des performances techniques et financière du Centre d’Exploitation de Machines Agricoles de Pont Gendarme comparées avec les autres organisations de producteurs intervenant dans les prestations de services mécanisées – Mai 2016

Cas du CEMA[2]

L’expérience CEMA est une innovation de la Fondation Syngenta en partenariat avec l’Union de Pont Gendarme. La FSAD[3] essaye d’apporter une réponse aux difficultés soulevées dans la gestion paysanne du matériel agricole en faisant intervenir une structure externe à l’Union mais rendant compte de manière régulière à cette dernière à travers un Comité de Gestion.

Le transfert de la gestion des équipements et infrastructures se fait sur la base d’un contrat de gérance signé entre le gestionnaire actuel du CEMA et l’Union.

Le CEMA est ainsi constitué d’une équipe dont les compétences doivent répondre aux besoins de fonctionnement et de gestion des équipements et infrastructures de l’Union.

L’articulation du CEMA avec l’Union de Pont Gendarme est consignée dans un contrat de gérance qui définit les rôles et responsabilités de chaque partie au contrat.

La personnalité juridique du CEMA n’impacte pas sur les performances de ce dernier. C’est plutôt sur le lien entre le CEMA et l’Union qu’il faudra intervenir pour d’une part, définir de manière claire les interactions entre les deux entités et d’autre part, fixer les responsabilités. Un contrat de gérance doit être rédigé à cet effet de manière à autonomiser le CEMA et garantir le droit de regard et de veto de l’Union. On peut mettre en pratique un contrat de performance ou contrat d’objectifs entre l’Union et le CEMA.

 Le CEMA, à l’image des comités de gestion des Unions, ne dispose pas de personnalité juridique. La différence d’avec les comités de gestion des unions se situe au niveau de la composition de l’équipe de gestion. Si pour le CEMA, un personnel qualifié pour la tâche a été mobilisée, tel n’est pas le cas pour les autres unions rencontrées. En cela, le CEMA peut être considéré comme une évolution dans la pratique de gestion des unions de producteurs. Ce qui permettra de mettre en avant l’efficience du CEMA.

La configuration actuelle du CEMA est la suivante :

  • Un gestionnaire
  • Un chef de colonne, mécanicien
  • Un conducteur de tracteur
  • Un conducteur de moissonneuse-batteuse
  • Un pointeur

Un manuel de procédures a été élaboré avec l’appui du CGER[4] qui fixe les rôles et responsabilités de chaque poste prévu dans le CEMA. Il retrace les transactions et les documente en se servant d’outils pour lesquels les différents protagonistes sont identifiés.

Cas des Unions Hydrauliques

L’Union hydraulique a pour mission de gérer un réseau d’irrigation et de drainage autour d’un périmètre aménagé en plusieurs exploitations. Sa vocation est de maintenir en fonction les aménagements hydroagricoles sous sa responsabilité. Pour cela, différents outils existent.

La gestion de matériel agricole est une opération qui vient se greffer sur leurs activités. La solution mise en œuvre est la mise en place d’un comité de gestion qui coopte des membres plus ou moins impliqués à la gestion de matériel. Par moment, ce sont les mêmes membres des bureaux qui composent le comité de gestion. Il leur revient de trouver du personnel technique pour la conduite des engins, leur entretien et réparation.

Après l’avènement des CUMA[5] et les résultats qui s’en sont suivis, la gestion en commun du matériel agricole a été abandonné dans la VFS[6]. Le contexte de l’autosuffisance en riz (PNAR) et spécifiquement par rapport aux objectifs assignés au PRACAS[7], l’Etat du Sénégal a décidé d’équiper les Unions de Producteurs en les dotant de matériel subventionné à hauteur de 60 %.

Ce qui a permis à la plupart des unions de disposer de tracteur accompagné d’offset et/ou de moissonneuse-batteuse. L’objectif étant de parer au plus pressé relativement par rapport à une des contraintes soulevées comme étant un frein à une emblavure plus importante et la pratique de la double culture.

L’Union de Pont Gendarme ainsi que les autres unions enquêtées ont été bénéficiaires de ce matériel.

Tableau 1 : Récapitulatif de la composition des comités de gestion dans les Unions

Nom

Comité

Membres

Union Thiléne

4

Comité de gestion composé de membres du bureau de l’union

Union Ndiaye

4

Comité de gestion composé de membres du bureau de l’union. Mobilisation d’un jeune lettré pour assurer le secrétariat et le renseignement des outils de suivi

Union Ngoméne

3

  • Président Union
  • 1 chargé de la maintenance + achat GO[8] et
  • 1 chargé de la planification (consolidation des demandes de prestation)

Union de Grande Digue Tellel

5

  • Vice-président Union
  • 4 autres personnes indemnisées à 2500f/jour (lors prestations)

Union Kassack Sud

3

Comité de gestion de 3 personnes désigné lors d’une réunion avec PV à l’appui, renouvelable chaque 2 ans

Indemnités de 300 000 f pour les membres du comité

Union Boundoum

5

Comité de 5 membres, bénévolat

Union Ronkh

4

Commission de 4 membres

Union Mbagam

4

Comité provisoire de 4 membres : 1 gestionnaire, 1 trésorier, 1 conducteur + 1 comptable CGER

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