Politique de liquidité et de risque moral de la Banque
Commentaire de texte : Politique de liquidité et de risque moral de la Banque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kariliege • 12 Mai 2015 • Commentaire de texte • 456 Mots (2 Pages) • 837 Vues
Plan :
I] Court terme : problème principal = liquidité. Quelles ont été les premières interventions pour faire face à cela ? Sur quoi s’appuient-elles ?
Doctrine du PDR (apport théorique)
rôle des Banques Centrales
rôle du FMI
Réactivité bancaire
Politiques de liquidité et aléa moral : BCE, Banque d’Angleterre
Politique de taux (politique monétaire) : la Fed
II] Long terme : problème principal = régulation ou non, transparence et confiance générale dans le système
Transparence et simplicité vs innovation financière et croissance
les innovations financières et acteurs (fonds…) au centre de la crise
crise de confiance liée à une mauvaise gestion
le danger des places off-shores
Régulation, auto-régulation ?
exemples de propositions d’auto-régulation
exemples de régulations : Bâle I, Bâle II
Introduction
L’intensité de la crise financière qui ébranle aujourd’hui le monde est quasi sans précédente. Le risque d’une crise systémique plus forte, à l’instar de 1929, a conduit les autorités financières à prendre des mesures d’urgence. La nouvelle « architecture financière internationale » qui s’est dessinée dans les dernières années est caractérisée par une importance accrue de l’innovation financière et la multiplication du nombre d’acteurs - non seulement des banques, entreprises, mais aussi les agences de notation, les investisseurs, les fonds…- présents sur les marchés financiers. Ces éléments ont induit des prises de risques plus grands mais aussi moins visibles puisque le risque s’est réparti parmi un nombre d’agents toujours plus important.
La crise financière actuelle est le résultat d’une mauvaise conjoncture de la baisse du prix de l’immobilier sur le marché américain du fait d’une croissance de l’offre excessive (lié notamment à des plans de construction toujours plus nombreux) d’une part, et de la hausse des taux d’intérêts du Fed (Banque Fédérale des Etats-Unis) d’autre part. Ces facteurs ont amené de nombreux américains à faire défaut sur leurs crédits hypothécaires : le taux du crédit, établi à taux variable, augmentait, en même temps que la valeur de l’actif censé représenter la garantie du crédit, à savoir le bien immobilier, dégringolait. Ces crédits, appelés crédits subprimes, ont de plus été répartis aux quatre coins de la planète par le processus de titrisation, revendus et rempaquetés dans un objectif de dispersion du risque, qui a conduit finalement à la dispersion de la crise.
Nous verrons donc dans un premier temps les interventions court-termistes qui ont été mises en place pour apporter une réponse immédiate
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