Londres dans la place bancaire

L’article à traiter est issu du site du journal financier français ‘’Les Echos’’, publié le 10 février 2020 par Nessim Aït-Kacimi. Ce site émet des articles journaliers qui traitent des sujets politiques, économique, technologiques, mais surtout des articles traitant des sujet financiers comme le patrimoine ou la bourse. Dans cette article, l’auteur s’intéresse à ‘’La City’’ Londres et à sa place financière mondialement.

Lorsqu’on parle d’un pays qui domine mondialement une monnaie, on parle directement d’un pays qui dispose des puissances économique, financière et géopolitique. Il est difficile au livre sterling de perdre de sa puissance meme avec un déclin économique du pays, et une économie dépassée par les Etats-Unis. Ce n’est qu’après la Première Guerre Mondiale que le dollar emerge au premier plan, mais le livre sterling reste important en ne perdant qu’une partie de sa puissance.

Mais même si une domination mondiale du ‘’roi dollar’’ est relevée de nos jours, Londres, ou ‘’La City’ a établi un nouveau record sur le marché des devises. Elle maintient le premiere place du classement mondiale comme elle dépasse largement sa rivale de New York. La puissance de la place financière britannique fait d’elle la leader du plus grand marché financier ce que décrit Aït-Kacimi comme ‘’firmament de la mondialisation des monnaies’’.

La place financière britannique est où prennent place 43% des échanges volumineux du marché mondial en 2019. Elle a réussi de passer de 32% à 43% en 15 ans selon le BRI. Sa rivale NYC n’est alors responsable que de la moitié (16,5%) du volume que prend en charge la place financière britannique. Suivies au troisième classement par Hong Kong et Singapour qui s’égalisent à 7,6% de la part du marché. Seul Londres a su s’adapter aux crises et déclins économiques en diversifiant les devises sur son marché ce qui l’a rendu encore plus captantes des tendances mondiales, ce qui explique d’une part comment Londres est responsable de 44% des volumes d’échanges sur le renminbi ‘’offshore’’ des entreprises en Chine.

Le marché financier de Londres, ouvert 24 heures sur 24, atteint un nouveau record de transactions journalières cet octobre (selon Foreign Exchange Committee). 2.881 milliards traité ce qui fait augmenté son dernier record (avril 2019) de 2%. Sachant que deux tiers de ces transactions ont été traités par des institutions étrangères, on remarque toujours la puissance mondiale de cette place monétaire. De plus, en terme de volumes, La City traite trois fois plus d’échanges que sa rivale (890 Milliards de dollar en octobre). Son pouvoir de maintient de puissance malgré la volatilité des devises par exemple, sachant que la volatilité sur la paire euro-dollar est importante, elle représente 29% des échanges que traite Londres. Ainsi, qu’avec le Brexit, le livre sterling regagne de son importance ce qui le rend plus captant pour les institutions et les entreprises en recherche de minimiser leurs risques de perte.

Selon la banque des Règlements Internationaux, concentrer son activité financière (échange de devises, com ptet porte feuilles…) dans plusieurs pays est plus couteuse que de choisir un nombre limité de centres dans des marché importants. Ce conseil joue bien en faveur de La City puisqu’elle

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