Le Role Des Banques Dans La Croissance économique En côte D'ivoire

INTRODUCTION GENERAL

Depuis l’indépendance, la Côte d’Ivoire a opté pour un modèle de développement pragmatique qui devait permettre un développement rapide, progressivement maîtrisé par les nationaux, tout en assurant au pays un rôle moteur en Afrique Subsaharienne. Le modèle a bien fonctionné durant un temps, et l’économie Ivoirienne a crû plus rapidement que les autres pays d’Afrique subsaharienne. Nous pouvons observer que de l’indépendance à 1980 le taux de croissance moyen a été de 7% par an. Cependant, l’économie Ivoirienne n’a pas su résister au retournement de tendances des cours mondiaux du café et du cacao. Le pays connaît en 1980 sa première crise de paiements extérieurs. Le déficit de la balance des paiements atteint 18% du PIB, le service de la dette approche les 40% du PIB et les avoirs extérieurs nets de la Banque Centrale sont quasiment réduits à néant. L’évolution des investissements privés (27,1 milliards FCFA en 1965, 25 milliards de FCFA en 1967 et 53,12 milliards de FCFA en 1970) montre que l'économie Ivoirienne, après quinze années de «miracle», conservait des fondamentaux fragiles. Elle met en échec un des paris de la politique économique des années 1970 : le développement d'un fort secteur privé industriel, que le gouvernement pensait voir nécessairement découler des très importants investissements qu'il consentait en infrastructures et services de base. Or, s’il y eut croissance industrielle, le développement du secteur privé fut en deçà des attentes. Face à ces difficultés économiques, l’Etat va signer différents programmes d’ajustement structurel ayant pour finalité le rétablissement des grands équilibres macro-économiques et la création des conditions d’une croissance économique accélérée.

Un examen critique des résultats obtenus des PAS montre, l’impérieuse nécessité de mobiliser les ressources intérieures. L’histoire des faits économiques et sociaux met en exergue le rôle qu’a joué l’épargne dans l’ascension économique de l’Europe. En effet, dans cette contrée du monde, la mobilisation de l’épargne a permis le financement du développement. En revanche, l’Afrique subsaharienne, est caractérisée par l’inadéquation entre les services offerts par les structures financières et les besoins du développement. L’épargne qui est une partie du revenu non consommée, se révèle de plus en plus insuffisante comme source de financement du développement durable dans nos pays à faible revenu. Schumpeter (1912) dans son ouvrage « La théorie de l'évolution économique » précise que le crédit sert le développement industriel et qu'il est une condition préalable à la création et au développement de l'innovation et donc à la croissance économique. Dès lors, pour être au rendez vous du développement, il faut bâtir un système financier performant. Un système financier est l'ensemble constitué par le marché financier et les intermédiaires financiers. Les intermédiaires sont : les sociétés d'assurance, les établissements de micro finance, les établissements financiers non bancaires et les banques. A l’aube du XXIe siècle, le débat sur les rapports entre finance directe et intermédiation financière semble ainsi plus ouvert et plus riche que jamais. Mais, il est vrai que ce rééquilibrage entre les différentes préoccupations de la gestion financière ne concerne que les grandes entreprises car, elles seules ont accès au financement direct. Il reste difficile aujourd’hui de déterminer, le mode de financement optimal. Mais dans les pays en développement, eu égard à l’étroitesse et à l’accès au marché financier, le recours à l’intermédiation financière est plus indiqué. Dans notre analyse, nous nous intéresserons aux banques, car elles jouent un rôle stratégique dans nos économies.

Nous présenterons tout d’abord la relation étroite qui relie des banques et croissance économique et enfin l’évolution des banques ivoiriennes et de la croissance économique en Cote D ivoire.

Economie de la Côte d’Ivoire‐wikipédia.org/w/index.php

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Tous ces chiffres entre parenthèses sont tirés de la base de données PROMES

PREMIERE PARTIE

1-Presentation du sujet

Le sujet de notre mémoire est : <<le rôle des banques dans la croissance économique>>.En cote d’ivoire les questions et les stratégies de croissance économique se posent a l’ordre du jour. En effet depuis 2011 le pays étant lancé dans un processus d’accumulation de richesse afin de réaliser les objectifs de l’émergence économique à l’horizon 2020, se sujet vient donc à point nommé pour nous éclairer sur la contribution du système bancaire ivoirien dans le processus de croissance économique.

2-Justification du sujet

Nous avons choisi de traiter le rôle des banques dans la croissance économique car se sujet présente un problème que nous voulons résoudre

3-Objectifs général et spécifiques

Objectif général

L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact du financement bancaire sur la croissance économique en Côte d’Ivoire.

Objectifs spécifiques

De façon spécifique, elle cherche à :

- identifier les caractéristiques du crédit bancaire à l’économie ;

- déterminer la contribution du crédit bancaire à la croissance économique.

4-Interèt de l’étude

De nos jours les questions de croissance économique et développement économique se pose beaucoup. Il faut noter que L’histoire des faits économiques et sociaux met en exergue le rôle qu’a joué l’épargne dans l’ascension économique de l’Europe. En effet, dans cette contrée du monde, la mobilisation de l’épargne a permis le financement du développement. Schumpeter (1912) dans son ouvrage « La théorie de l'évolution économique » précise que le crédit sert le développement industriel et qu'il est une condition préalable à la création et au développement de l'innovation et donc à la croissance

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