Douleur chronique vs douleur aigüe
Étude de cas : Douleur chronique vs douleur aigüe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anne-Sophie Tremblay • 14 Septembre 2023 • Étude de cas • 1 504 Mots (7 Pages) • 220 Vues
Douleur chronique vs douleur aigüe
Douleur aigüe | Douleur chronique |
-Jusqu’à 3 mois → processus de guérison normal -La douleur se résorbe avec le temps -Douleur aigüe persistante peut entraîner des états douloureux chroniques incapacitants -Sert de signal et avertit le sujet de lésions tissulaires possibles ou réelles -Douleur aigüe non traitée → risque d’entrainer une dlr chronique (sensibilisation centrale et neuroplasticité) -On doit la traiter efficacement | -Perdure au-delà du temps de guérison normale -Douleur qui persiste au-delà de 3 mois -Aucun rôle utile -Peut être incapacitante |
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Lombalgie
- Problème fréquent : Région lombaire → soutien la majeure partie du poids corporel, région la plus flexible de la colonne vertébrale, contient des racines nerveuses vulnérables aux lésions ou aux maladies, est dotée d’une structure biomécanique peu robuste
- Facteurs de risque : Tonus musculaire insuffisant, surplus de poids, mauvaise posture, grossesse, tabagisme, stress, soulever de lourdes charges à répétition, s’exposer à des vibrations, rester longtemps assis
- Souvent due à un problème musculosquelettique
Aiguë
- Dure quatre semaines ou moins
- Résulte souvent d’un type d’activité responsable d’un stress excessif sur les tissus du bas du dos
- Symptômes n’apparaissent pas au moment de la lésion mais plus tard → augmentation progressive de la pression exercée sur le nerf par un disque intervertébral ou par l’inflammation
- Test de Lasègue → déceler une hernie discale lombaire
- IRM et TDM → seulement si traumatisme ou maladie systémique soupçonnés
- Analgésiques, relaxants musculaires, massages, exercices, enveloppement chaud ou froid, application d’onguent topique
- Douleur sévère → opioïdes
- Repos
- Alitement prolongé non recommandé
- Éviter toutes les activités qui aggravent la douleur
- Souvent, s’améliore en deux semaines
- Maintenir un poids santé → excès pondéral exerce un stress supplémentaire sur le bas du dos → affaiblissement des muscles abdominaux qui le soutiennent
- Utiliser des chaussures à talons bas + sema
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Chronique
- Dure plus de 3 mois ou épisodes invalidants récurrents
- Causes : Discopathie dégénérative, ostéoporose, blessure ayant affaibli le dos, tension continue sur les muscles du bas du dos (grossesse, obésité), anomalie congénitale de la colonne vertébrale
- Sténose spinale : Rétrécissement du canal vertébral ou des canaux radiculaires où émergent les racines nerveuses → résulte souvent d’un traumatisme ou d’une dégénérescence de la colonne vertébrale (arthrose)
- Sténose spinale dans la région lombaire → cause fréquente de lombalgie chronique = hernie disclae avec compression des racines nerveuses
- Dlr lombaire associée à une sténose → commence normalement au bas du dos et irradie uni ou bilatéralement vers les fesses, les jambes → sensation de fatigue, engourdissements, picotements, lourdeur → s’aggrave à la marche et en position debout longtemps
- Soulagement de la douleur → AINS, anti-convulsivants (irradiation)
- Climat froid et humide aggrave la douleur lombaire
- Perte de poids, repos, application de chaleur et glace, exercice, antidépresseurs (soulagement de la douleur et aide au sommeil)
Discopathie intervertébrale
Étiologie et physiopathologie
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- Dégénérescence structurale des disques cervicaux et lombaires est souvent due à une discopathie dégénérative
- Dégénérescence évolutive → processus lié au vieillissement → perte d’élasticité et de flexibilité des disques → diminution de leur capacité à absorber les chocs
- Amincissement des disques → noyau pulpeux commence à s’assécher et à rétrécir → limitation de la capacité du disque à distribuer la pression entre les vertèbres → pression transférée à l’anneau fibreux → détérioration de sa structure
- Le noyau pulpeux peut s’insérer à travers un anneau déchiré ou étiré → hernie discale → compression des racines nerveuses possible
- Dommages dus à la discopathie dégénérative contribuent à l’arthrose par la formation d’ostéophytes
- Hernies discales peuvent résulter d’une dégénérescence liée à l’âge, un stress répété, traumatisme
- Sténose spinale peut être une cause de la hernie → rétrécissement du canal rachidien → saillie des disques intervertébraux
Manifestations cliniques
- Lombalgie
- Douleur irradiant vers les fesses et sous le genou → suivant le trajet du nerf sciatique
- Test de Lasègue peut être positif → irritation des racines nerveuses → évaluation de la présence de douleur au dos ou à la jambe en soulevant la jambe sans plier le genou
- Les réflèxes peuvent être diminués ou absents selon la racine du nerf spinal touché
- Paresthésie (trouble de la sensibilité, désagréable mais non douloureux), faiblesse musculaire
- Compression de plusieurs racines nerveuses → incontinence intestinale ou vésicale, dysfonction érectile → urgence médicale
- Lésions discales cervicales → douleurs irradiant vers les bras et les mains suivant le trajet du nerf touché, réflexes diminués ou absents, diminution de la force de préhension
Processus thérapeutique
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Laminectomie :
Excision chirurgicale d’une partie de l’arc vertébral postérieur → pour accéder à une partie ou à tout le disque saillant pour le retirer
Discoïdectomie :
Permet la décompression des racines nerveuses → ablation du disque
Examen clinique
Radiographie osseuse
- Radiations pour prendre une photographie négative des structures
- Les zones remplis d’air apparaissent très foncées, les os sont presque blancs
- Consiste à obtenir une image radiologique de n’importe quelle structure osseuse
- Étudier les os pour y déceler des malformations, fractures, luxations, tumeurs, anomalies métaboliques
- Étudier la densité des os, leur texture, érosion éventuelle
- Peuvent révéler la présence de liquide, formation de saillies, pincement articulaire, modifications structurales
Électromyographie
- Enregistrement de l’activité électrique de groupes musculaires squelettiques
- Insertion d’électrodes sous forme d’aiguilles dans le muscle
- Enregistrement de l’état du muscle au repos et au moment de sa contraction volontaire
- Au repos = silencieux ; contraction volontaire → potentiels d’action de fréquence et d’amplitude variées apparaissent sur l’oscilloscope de l’électromyographe
- Aide à préciser si la cause d’une faiblesse musculaire est attribuable à une myopathie, une maladie des fibres musculaires squelettiques ou de leurs membranes plasmiques, neuropathie, maladie du système nerveux périphérique
- Indication : Évaluer l’état des personnes qui présentent des symptômes de faiblesse et dont les résultats à l’examen physique montrent une diminution de la force musculaire
- Souvent électroneurographie fait en même temps (étude de la conduction nerveuse)
- Peut modifier les résultats des test enzymatiques
- CI : Troubles hémorragiques, incapacité de coopérer, anticoagulants
- Interprétations possibles des valeurs anormales : Affection des neurones moteurs, dermatomyosite, dysfonctionnement nerveux, dystrophie musculaire, myasthénie, myopathie, myosite, neuropathie diabétique périphérique, neuropathie périphérique, paralysie de bell, poliomyélite, polymyosite, radiculopathie, sla, Guillain-Barré, syndrome du tunnel carpien
- Pas à jeun, pas de caféine et nicotine 3h avant
IRM
- Diriger de l’énergie de radiofréquence sur les atomes lorsqu’ils sont alignés, ce qui les pousse hors de leur alignement et leur impose un mvt de rotation, quand on cesse l’émission d’énergie → les atomes se réalignent d’eux-mêmes dans le champ magnétique en émettant une énergie de radiofréquence qui prend la forme d’un signal propre au tissu, signal basé sur la densité relative des noyaux et leur temps de réalignement → signaux lus par l’appareil → image à très haute définition
- Image d’excellente qualité
- Pas de produit de contraste, pas de radiations, pas de risque d’allergie ou d’irradiation
- CI : Femmes enceintes, clients à qui on a implanté des objets métalliques, clients ayant un constant besoin d’équipement essentiel à la survie ne pouvant être utilisé dans le labo d’IRM, incapacité de coopérer, obésité morbide
- Pas à jeun
Myélographie
- L’étude radiographique de l’espace sous-arachnoïdien dans la colonne vertébrale
- Avec l’injection → ponction lombaire → produit de contraste dans l’espace sous arachnoïdien
- L’espace remplit par le produit → visualisée par fluoroscopie
- Tumeur, modifications de la structure osseuse, hernies, protrusions des disques intervertébraux
- Normalement combinée avec le TDM pour obtenir une vue plus détaillée de la colonne et des nerfs vertébraux
- CI : Femmes enceintes, allergie à l’iode, fruits de mer, produit de contraste, PIC élevée, infection au site de la ponction, sclérose en plaques, incapacité de coopération
- Normal : Canal vertébral normal, sans obstruction ni anomalies structurales
- Cesser metformine 48h avant → apparition possible d’acidose lactique
- Cesser les médicaments qui abaissent le seuil de convulsions 48h avant
- Éviter de fumer 24h avant → diminution des céphalées
- Peut être nécessaire d’être à jeun
- Céphalée possible après l’examen
- Aviser si fièvre, nausées, vomissements, céphalée sévère persistante, raideur de la nuque, paresthésie des jambes, dysfonctionnement de la vessie ou des intestins
Électroneurographie
- Enregistrement de la vitesse de conduction nerveuse contribuant à l’évaluation d’une maladie ou d’une lésion des nerfs périphériques
- Souvent avec l’électromyographie
- Utile pour distinguer une perte axonique (Compression sévère du nerf, ischémie du nerf, inflammation) d’une démyélinisation (compression légère ou modérée du nerf ou à des troubles auto-immuns)
- Localiser des lésions démyélinisantes segmentaires
- Si pace défib ou pace → aviser le laboratoire → études de conduction nerveuse → déclencher l’activité du défibrillateur → désactiver → surveillance cardiaque
- Pas à jeun
TDM
- Technique de radiographie
- Rayon x projetés sur les parties du corps à l’étude → appareil jumelé à un ordi → TACO
- Détecteur de rayons X enregistre l’intensité de ces rayons à mesure qu’ils sont transmis à travers les tissus
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