Probleme de santé au tavail

1.        Le Québec dispose d’un régime d’indemnisation des accidents du travail et des maladies professionnelles sans égard à la responsabilité. Expliquez en quoi les arguments fondés sur la condition personnelle préalable laissent parfois croire le contraire?                                                                                                                                    

La condition personnelle préalable dans un processus d’indemnisation des accidents du travail et des maladies professionnelles est problématique. Puisque l’accident ou la maladie de la victime peut être causé par plusieurs facteurs liés au travail mais également hors du travail. La victime devra démontrer que son état s’est détérioré suite à un incident survenu au travail à l’aide d’examens médicaux (si la lésion est physique) ou de rapport de spécialistes (si la lésion est mentale). Par exemple, si la victime avait déjà un trouble respiratoire et que son état s’est aggravé suite à l’exposition à des produits chimiques, alors celle-ci sera probablement indemnisée malgré sa condition personnelle préalable.

2.         Il existe plusieurs cas où l’on peut présumer qu’un TMS est une lésion professionnelle en vertu de l’art.28 LATMP. Quels sont ces cas ?

«L’art.28 LATMP permet d’exempter une victime de blessure survenue au travail de la preuve détaillée de lésion professionnelle, d’accident de travail ou de maladie professionnelle» (Problèmes de santé au travail, Marie-Josée Legault page : 64). Premièrement, un TMS est une lésion post-traumatique, qui provient d’un coup, d’une chute, d’un choc, d’un effort inhabituel. Par exemple un travailleur qui tombe d’une échelle et qui se blesse pourra recourir à l’art. 28 de LATMP car celui-ci a fait une chute, qui lui provoque une blessure lombaire. Deuxièmement, il y a le TMS qui résulte d’un agent vulnérant extérieur, par exemple, un objet tombe sur le bras du travailleur se qui lui occasionne un trouble musculo-squelettique. Finalement il y a le TMS qui provient d’un accident de travail et qui se manifeste par une blessure. Par exemple, le travailleur ramasse un objet et s’étire un muscle, il ne peut plus bouger son bras alors celui-ci à également subi une lésion professionnelle en vertu de l’art.28.

3.        a) Quelles sont les stratégies développées par les opératrices décrites au texte 2 pour intervenir de façon optimale malgré les contraintes de la production, en général et sans égard au quart de travail ?

La réparation des cassures de fil et les opérations de nettoyage constituent une problématique selon les opératrices. La qualité du nettoyage est l’un des critères les plus importants, car un mauvais nettoyage peut augmenter le nombre de cassures. Les plus expérimentées, semblent avoir développé une stratégie les amenant à choisir d’exécuter ou non certaines opérations de nettoyage, ainsi elles peuvent mieux contrôler la durée de leur intervention (30 secondes). Cette stratégie repose en fait sur l’analyse du degré de saleté des rotors et des autres pièces mécaniques. Cette analyse semble permettre une régulation des contraintes de la production tout en assurant le rendement.

b) Quelles sont les stratégies développées par les opératrices pour intervenir de façon optimale malgré les contraintes de la production, pendant le quart de nuit ?

L’une des stratégies utilisées par les opératrices de nuits est de redémarrer les cônes manuellement. Ce qui diminue le nombre d'interventions du robot-attacheur, qui est considéré trop lent, donc le robot peut s'occuper des autres cassures de fils. Cela permet aux opératrices de ne pas perdent leur temps à réparer les cassures. De plus, les opératrices utilisent une stratégie de nettoyage, elles aspirent une partie des résidus de fibre qui sont collés près du rotor en provoquant un appel d'air. Cette manœuvre s'effectue en ouvrant la porte, en la refermant de moitié et en l’ouvrant à nouveau pour regarder le résultat obtenu. Ceci a pour effet de diminuer le temps de nettoyage et d’augmenter la production.

1. a) Le texte 3 met bien en évidence que les enjeux de la reconnaissance d’une lésion musculo-squelettique à titre de maladie professionnelle dans l’annexe 1 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (LATMP) ne sont pas les mêmes pour les employeurs et les travailleurs. Expliquez-le brièvement ?

La reconnaissance d’une lésion musculo-squelettique peut représenter des coûts importants pour une entreprise, par le biais des taux de cotisation. Les conséquences sont différente pour les travailleurs, c’est la non reconnaissance de ce type de lésion qui est très coûteuse pour les travailleurs à cause du maintient du travail entraînant la récidive des lésions, le développement de la chronicité, la perte de capacité fonctionnelle, l’obligation de laisser son emploi, voire son métier.

        b) Quelles en sont les conséquences pour les relations du travail ?

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